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  • Sur les traces de Napoléon.

    • Le 26/04/2014

    Sortie du vendredi 25 avril 2014, au programme : « Sur les Traces de Napoléon ».

    Aujourd’hui encore, nous restons dans notre secteur pour découvrir ou redécouvrir nos beaux sentiers et ce que l’histoire nous a laissé comme patrimoine.

    Nous sommes dix pour cette sortie : Arlette et Marc, Nicole et Rodolphe, Marie-Jo, Bruno, Joseph, Jacques, Jean-Jacques et moi.

    Nous sommes au Parking à proximité de la chapelle St Jean-Baptiste. Il est 09h00 et comme la troupe de Napoléon nous nous dirigeons vers Escragnolles  par le sentier des gorges de la Siagne. Nous traversons le « Vieux Pont ». C’est en 1736 qu’apparait un premier devis de construction du pont Saint Jean qui traverse la Siagne. Il sera détruit dans la nuit du 24 au 25 novembre 1911, à la suite de pluies torrentielles et reconstruit en 1931.

    Une première photo de groupe et nous poursuivons sur le même chemin escarpé et dangereux où l’Empereur manqua de tomber et où une mule chargée d’or bascula dans le ravin. Un bien beau sentier avec  sur notre droite la Siagne et tout au fond du vallon le magnifique domaine du même nom.

    Après une bonne heure de marche nous arrivons à la chapelle St Martin. Ancienne église du «castrum d’Escajola» la chapelle Saint-Martin est citée en 1242. En 1546, l’évêque de Fréjus reconnait le mauvais état de «l’eglise vieille et antique proche du château et vieux village». Bien qu’en ruine, elle restera paroissiale jusqu’en 1612. En 2005 elle a été restaurée, suite à une belle initiative des habitants qui se sont mobilisés pour réaliser une mise hors d’eau en attendant les crédits pour une véritable réhabilitation. Une association de sauvegardea lancé une souscription qui a permis de mobiliser 3000€ pour l’achat des matériaux. La main d’œuvre a été fournie gratuitement par des bénévoles et des professionnels du bâtiment résidant sur la commune. Elle n’a pas retrouvé sa toiture Romane mais elle a fière allure.

    Après une petite pause de récupération, nous poursuivons notre montée. Toujours sur notre droite le hameau de Baïl. Construit au XVIème Siècle, c’est l’un des premiers hameaux d’Escragnolles sur les douze que compte le village.

    Nous voilà à la Colette, un autre hameau construit également au XVI siècle qui à cette époque était constitué de deux maisons. Le lotissement actuel fut construit en 1970.

    Nous nous dirigeons vers le Plateau Briasq. Nous ferons une petite halte au Castellas, ancienne enceinte ligure idéalement placée pour assurer la surveillance des gorges de la Siagne.

    Encore une petite montée et nous empruntons la piste pour rejoindre les ruines du Hameau de Rouyère. Pas grand-chose à dire si ce n’est la présence de nombreuses planches de cultures qui témoignent de l’existence d’une activité agricole assez importante.

    Nous profitons d’un beau pré pour poser nos sacs et faire notre pause pique-nique. Un beau soleil nous réchauffe et nous encourage à la pratique d’une petite sieste.

    C’est reparti, cap au NNE pour redescendre dans le vallon de la Siagne et retrouver le « Vieux Pont ». La descente est très agréable et complètement en sous-bois.

    Nous arrivons au parking mais nous poursuivons vers la Chapelle Saint Jean-Baptiste. Une chapelle qui apparaît dans les textes en 1669. Elle pourrait être bâtie sur l’ancienne « ecclesia de Mota » citée en 1242. E, 1828 y est adjoint un porche couvert. Devant la chapelle un magnifique pré où il fait bon pique-niquer l’été. Dommage que certains ne respectent pas ces lieux !!

    Nous descendons en bord de Siagne pour découvrir les ruines des moulins de St Jean. On découvre une magnifique chute d’eau sur un tapis de mousse et juste à coté les ruines du moulin.Il s’agit du moulin de la Motte ou Saint Jean. D’abord propriété du chapitre de Grasse, seigneur de Saint Vallier, il revient en 1527 à la communauté puis en 1722 à des particuliers. Le “Molendinum de la Motta” tire son nom de la motte féodale mais n’existait pas lors de la donation de Dame Fida. Le moulin n’est cité qu’à partir de 1389. La “banalité” était seigneuriale, puis devint communale et enfin dite “roturière”. En 1907 les meules s’arrêtent définitivement de tourner. Le moulin appartenait à Pons Alexandre Rebuffel qui le vendit à la Compagnie d’Energie Electrique du Littoral.

    Une restauration avait été entreprise mais malheureusement abandonnée. La végétation a repris ses droits !!

    De retour à Saint-Vallier, nous clôturons cette belle journée par un petit verre sur une terrasse du village.

    Merci à tous et à bientôt sur les sentiers.

     Georges

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  • Les Hauteurs de St Vallier de thiey

    • Le 23/04/2014

    Sortie du vendredi 18 Avril 2014

     

                    Au programme "Les Hauts de ST Vallier de Thiey". 

     Une randonnée qui nous ramène sur les hauteurs de St Vallier et qui nous fait découvrir ou redécouvrir le Vallon de Nans.

    Un parcours très agréable !

    Départ de la randonnée : le parking des Terrains de Tennis.

    Parcours : Saint Vallier, le Ferrier, Nans, le Mortier, le Ferrier et  retour Saint Vallier.

     8h30 : Nous voilà partis pour une nouvelle aventure : Christine, Christiane, Nicole, Marc, Jean-Jacques, Bruno, Rodolphe et Pipo bien sûr.

     Nous attaquons à bonne allure le vieux chemin d’Entrevaux laissant à notre gauche l’ancienne carrière de marbre de Saint Vallier.

    Ce chemin est un des nombreux chemins de communication qui couvraient le territoire de St Vallier jusqu’à la création de routes au 19ème siècle. D’ailleurs au niveau du ponceau en pierre sur le torrent, plusieurs chemins se rejoignaient :

    Celui d’Entrevaux bien sûr mais aussi celui de Canaux à la Malle et celui d’Andon à Grasse.

    Aujourd’hui ils font la joie des randonneurs.

    Après avoir prudemment… traversé la route nous grimpons au travers d’une jolie forêt (où foisonnent une multitude de champignons……  en saison bien sûr  hi hi !)

    Nous voilà en face de deux jolis ponts de pierre dont le plus anciens est entrain malheureusement de s’écrouler. Nous avons une pensée pour tous ceux qui ont durement travaillé à leur construction.

     Nous suivons notre chemin tranquillement jusqu’au « Col du Ferrier ».

    Ce nom de Ferrier provient de  l’activité métallurgique qui a été mise à jour dans ce secteur, sur les pentes ouest en contrebas de l’enceinte avec la découverte de scories (déchets solides provenant des opérations de traitement des minéraux métalliques ou de l’affinage de certains métaux, elles surnagent le métal en fusion. Les scories sont de taille variée, du gros bloc au matériau pulvérulent (poudres)).

     VILLAGE LIGURE DU FERRIER :

     Le village ligure du Ferrier exploitant le minerai de fer, continue de prospérer pendant la période romaine jusqu’aux 3ème et 4ème siècles de notre ère.

    Le nom peut désigner soit celui qui travaille le fer, un forgeron, soit une mine de fer.

      Après une courte pause nous traversons la route (toujours la D5) et nous partons par le large sentier DFCI vers la Forêt de Caussols jusqu’à la balise 128 où nous prenons à gauche  balise 127 dans la Forêt de Nans.

     Là un joli pont de bois nous mène vers un :

    « Arbre remarquable » très ancien, un hêtre paraît t’il ?

     Cet arbre mort est monumental.

    Apparemment il est  répertorié puisque ses abords sont aménagés avec une barrière de protection, mais pas de panneau et pas d’information sur place. Dommage !

     Nous retraversons notre petit pont de bois et nous nous dirigeons vers le pont de Nans en passant devant la :

     « Bastide Daver : la Maison Forestière ».

     C’est au Pont de Nans que nous choisissons de pique-niquer. Une belle table de bois nous attend, tout le monde prend  sa place. «  BON APPETIT ! »

     Manger, café, biscuit, petite sieste …  un petit vent froid nous donne l’envie de repartir.

    Nous sommes vite au parking du pont de Nans et afin d’éviter de marcher trop longtemps sur la route nationale, nous prenons le sentier qui descend dans le vallon (à gauche en remontant quelques mètres la route vers Escragnoles).

    De l’autre côté du vallon, une petit grimpette et quelques mètres encore à parcourir sur la nationale : là il faut être très prudent car cet endroit est assez dangereux : le mur du virage a été refait récemment et le chemin qui passe derrière est très chaotique.

    Attention aux chevilles et à la chute dans le ravin … !

    Heureusement rapidement nous reprenons  notre sentier après avoir encore traversé la nationale. Ouf ! Nous voilà à l’abri.

    Christiane nous fait remarquer une grotte à la base d’une falaise est-ce la :

    « Grotte de Rocca-Dura ? »

     Après moult recherches je pense que oui c’est bien la grotte en question mais difficile pour avoir une explication ou même une photo. J’ai trouvé une localisation qui semble être correcte (voir avec Georges pour le repérage …) :

    « A environ 2 km au nord de St Vallier. Accès par le col du Ferrier le long de la crête vers l'ouest dans les rochers » cf photo

    .La présence de l’homme est déjà manifeste dans la grotte de Roca Dura  6000 ans avant JC. Les hommes vivaient essentiellement de la chasse et leurs outils se composaient de silex taillés et d’os appointés.

     Une petite grimpette pour nous faire digérer et nous voilà au sommet du :

     « Plateau du  Mortier » avec son oppidum.

     Le site, d’une superficie réduite à 3 500 m², bénéficie d’un rempart quadrangulaire robuste sur à-pics, épais de 2,80 m à 4,20 m et haut de 3m. C’est un des dispositifs de protection les plus massifs du département. Une entrée a été aménagée à l’extrémité orientale de l’enceinte. Quelques aménagements succincts intérieurs occupent l’angle situé au nord-ouest. À l’extérieur et au sud du camp, le plateau du Mortier est bordé, sur son côté oriental par un long mur.

     Les Celto-Ligures, ensemble de peuples habitant le sud-est de la Gaule mélange de populations gauloise et de Ligures, sont une population autochtone de langue indo-européenne, installée depuis le premier millénaire avant JC.

    Les chroniques latines indiquent que ces peuplades étaient particulièrement belliqueuses et donc en guerre continuelle.

     Après une petite visite du site nous reprenons tranquillement  le sentier pour rejoindre le Col du Ferrier.

    Et là  CHANCE !  Bruno qui avait égaré ses bâtons de marche quelques jours auparavant en venant randonner dans ce coin vient de les retrouver sagement installés à la même place attendant patiemment leur propriétaire, cf les photos : la « joie de Bruno ».

    Arrivés au Col du Ferrier notre « Pipo » commence à présenter des signes de fatigue et semble souffrir d’un mal à la patte arrière.

    En bon maître Rodolphe le met sur son dos, et la descente n’a pas toujours été facile, voyez-vous-même sur les photos.

    Et nous voilà arrivés à notre point de départ ravis de cette aventure du jour.

     Mais non on ne se quittera pas comme cela.... Christine et Marc nous invitent gentiment à boire le verre de l’amitié dans leur joli jardin. Super sympa.

                                   MERCI BIEN LES AMIS ET A TRES BIENTOT.

     

     

     

     

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  • Le circuit du Castellet

    • Le 14/04/2014

    Sortie randonnée du dimanche 13 avril 204 : « Le Circuit du Castellet ».

    Le parcours programmé nous ramène à Saint-Jeannet . Petit village situé dans le département des Alpes Maritimes, en région Provence Alpes Côte d’Azur, à une vingtaine de kilomètres de Nice, entre Gattières, la Gaude et Vence.

    Nous sommes onze pour cette sortie : Christiane, Marie-jo, Isabelle, Anne-Marie, Christine, Nicole, Danièle, Maryvonne, Jacques, Jean-Jacques et moi.

    Le temps est couvert mais pas de pluie annoncée.

    Il est 09h15 lorsque le groupe se met en marche. Nous sommes garés tout en bas du parking alors en guise d’échauffement rien de mieux que quelques marches d’escaliers qui vont nous mener dans la rue principale du village.

    Nous ferons une première petite halte au niveau  du Lavoir communal : construit au XIXe siècle, ce lavoir accueillait les bugadières, venues faire la bugade (lessive en provençal). Ces pierres polies sont les témoins de cette époque où le village n’était encore pas alimenté en eau courante.

    Quelques photos et nous poursuivons. Le départ est assez pentu !! Alors chacun à son rythme nous progressons sur le GR51. Nous sommes dans le Vallon de Parriau. Sur notre gauche le Baou de st Jeannet et sur notre droite, le Baou de la Gaude. Sur notre droite les premières ruines d’une bergerie.

    Petite pause pour récupérer de cette belle montée. Nous quittons le Gr51 pour poursuivre vers le Nord. Prochaine étape la « Jas Jausserand ». « Jas » terme français  désignant un abri couvert pour les troupeaux de chèvres et de moutons en Provence,

    Une bien belle bergerie en pierres avec devant une série de restanques superbes.

    Au niveau de la balise 14 nous mettons le cap à l’Ouest, direction « Les Gardioles ». Sur notre parcours deux belles bories. Il y avait une troisième mais je ne l’ai pas trouvé. Le groupe est en pleine forme et la bonne humeur est de la partie.

    A la hauteur d’un beau cairn, nous prendrons à gauche en direction de la balise15. Nous ferons une petite halte au niveau d’une épave d’avion. Un Morane-Saunier Rallye 893 immatriculé F-GAYC. Un crash qui a eu lieu le 18 avril 1981. Les quatre passagers  n’ont pas survécu.

    Allez  nous poursuivons. Arrivé à la balise 15 il nous reste une grosse demi-heure de marche pour rejoindre les ruines du castellet.

    En chemin nous aurions du trouver  une glacière dans le Bois du Castellet, mais je ne l’ai pas vu. L'endroit est particulièrement froid, et l'enneigement devait être assez important chaque hiver. Car pour produire de la glace, une seule solution ici, stocker la neige dans la glacière rendue étanche avec un mélange de terre et d'herbes entre les pierres. La neige étant tassée et recouverte en épaisseur par des couches de feuilles mortes ou de fins branchages se transforme en glace. Les feuilles mortes facilitent plus tard la séparation de la glace en couches. Ce n'est qu'à la bonne saison, juin ou juillet, que la glace était transportée de nuit si possible chez les utilisateurs. Cette opération était délicate car après avoir cassé les blocs de glace, il fallait les transporter rapidement dans des sacs de jute et à dos de mulets. Et le sentier du Castellet est particulièrement difficile ! Le rattachement du Comté de Nice à la France en 1860 a permis le développement du tourisme. La demande de glace a été exponentielle, pour la fabrication de sorbets et la conservation des aliments...

    Je n’ai malheureusement pas trouvé « les Charbonnières » Ces emplacements, avec un petit mur bâti dans la pente, permettaient sur une surface plane de construire une hutte de chênes verts (Quercus ilex, Yeuse). Après cuisson de la meule, le charbon de bois était transporté à dos de mulet sur le lieu de consommation ou de vente. Avec 450 kg de bois de chênes verts; on obtient environ 100 kg de charbon de bois.  A Saint-Jeannet, beaucoup de charbonniers étaient italiens. Il subsiste au bord de la Cagne, en bas de la Combe du Poirier le campement des bouscatiers  (Bouscatiers ; synonyme de bûcherons). Il est vraisemblable que la dernière exploitation a eu lieu après la guerre de 1914 et jusqu'aux années 1950.

    J’ai bien trouvé du charbon mais le groupe ne m’a pas cru quand j’ai voulu assimiler un petit feu de chasseurs à une « Charbonnière ».

    Allez encore un petit effort et c’est la pause pique-nique tant attendu. Devant des ruines assez imposantes. Il s’agit du Castellet avec sa tour-donjon accolée à une longue bâtisse sans étage. Aujourd’hui, partiellement ruiné, ce petit château, comme son nom l’indique, occupe un point défensif privilégié au milieu des solitudes de la garrigue, à l’extrémité d’un monticule situé à l’ouest du célèbre Baou de Saint Jeannet. Protégeant le passage d’une voie donnant accès à la haute vallée de la Cagne (Coursegoules, Bézaudun), cette construction a repris l’emplacement occupé par un castellaras (enceinte préhistorique) édifié en éperon barré, comme l’atteste les fondations en gros blocs appareillés.

     Une importante bâtisse quadrangulaire à étages, haute d’une dizaine de mètres, partiellement délabrée, adossée à une vaste bergerie. Les génoises, les fenêtres géminées, les voûtes des étables attestent d’un aménagement au XVème siècle de cette belle ferme seigneuriale fortifiée. Les destructions sont imputables aux obus tirés par la marine alliée en Août 1944 lors du débarquement.

    Nous prendrons une belle pause repas. La vue bien que voilée est superbe et tout le monde en profite.

    Maintenant il faut descendre !! Le sentier descend pas mal mais il est bien marqué et ne présente pas vraiment de risque. Tout le monde suit !!

    Avant de rentrer dans le village, une belle petite grimpette pour tonifier les mollets !! Juste ce qu’il faut pour apprécier une bonne petite mousse.

    Nous passons devant la Chapelle Notre Dame des Baous (XVe s) : Avec son petit jardin et sa fontaine, cet édifice est un véritable îlot de paix et de fraîcheur. A l'intérieur de celle-ci, on retrouve des ex-voto à la mémoire d'alpinistes disparus en montagne.

    Nous sommes dans le village, on retrouve le lavoir puis l’Eglise Saint Jean Baptiste : Elle fut construite en 1666, attenante à la chapelle des Pénitents blancs (aujourd’hui Chapelle Saint-Bernardin). Le clocher, avec sa tour carrée, a été rajouté en 1670. Les décors (tableaux, statues de saints, balustrades) furent rajoutées sous l’influence du baroque niçois et génois. Une très belle place avec une belle fontaine.

    Encore un petit effort et la terrasse du café nous accueille enfin !! Je ne vous raconte pas comme c’est bon !!

    Le groupe a bien apprécié et nous avons passé une superbe journée. Merci à tous et à très bientôt sur les sentiers.

    Georges

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  • Séjour à Beuil - Les 05 et 06 avril 2014

    • Le 07/04/2014

    Séjour à Beuil – Les Launes du 05 et 06 Avril 2014

    Samedi 05 Avril 2014.

    Nous serons seize pour ce court séjour  à Beuil plus précisément au gîte « Centre Nature et Montagne » de Les Launes.

    Sont présents, Jean-Jacques, Guilaine, Jean-Louis, Jeanine, Marco, Christine, Anne-Marie, Christiane, Charles, Geneviève, Gigi, Rodolphe, Jacques, Maryvonne, Nicole qui nous rejoindra en fin de journée et moi.

    Au programme de ce weekend, de la marche Nordique !! Mais comme on ne sait pas vraiment ce qui nous attend,  je reste assez prudent sur notre emploi du temps. On avisera sur place.

    Après une bonne heure trente de route, nous arrivons dans « les gorges du Cians ». Route sinueuse, mais ces gorges sont vraiment très belles. Nous ferons une petite halte  pour profiter du paysage et gonfler la clue !

    Nous voilà arrivé. Il y a encore beaucoup de neige !! Pas facile, le choix des itinéraires est assez limité.

    Pour le moment nous allons faire notre petite pause pique-nique. Je repère sur la carte une aire aménagée ! Sur la carte elle y est mais ce n’est pas précisé qu’elle est sous la neige. Retour au parking initial, chacun sort son petit sac et nous voilà installé au soleil avec vue sur les montagnes enneigées juste en face de nous.

    Après une petite analyse de la carte, je décide de marcher sur les versants Sud-ouest de la tête  du Garnier pour limiter les risques de trouver de la neige. Nous nous mettons en marche tranquillement. Le sentier n’est pas vraiment adapté à la Marche Nordique mais plus à de la randonnée puis rando raquette par endroits puis trek enfin on s’adapte !! Tout le monde se régale des paysages. Nous contournons un petit mamelon « Cumba Clava » pour arriver au lieu dit « Le rivet ». Des ruines de bergeries sur un petit plateau, un site de rêve pour pique-nique avec option sieste !! Après petite pause et quelques photos nous poursuivons en direction du hameau « l’Oustalet ». Quelques chalets tout au fond d’un vallon entourées d’alpages !! Superbe !!

    Le chemin que nous devons initialement prendre est vraiment trop enneigé alors nous franchissons un petit ruisseau et nous allons emprunter  une piste qui va nous mener jusqu’à Valberg.  Tout en haut de la piste nous voyons le Mont Mounier légèrement sur la gauche la Cime Négre.

    Valberg, quinze minutes d’arrêt, tout le monde en terrasse !! Une petite mousse bien méritée !!

    Après cette petite pause bien agréable, au soleil nous reprenons notre marche direction le gîte.

    Après une bonne demi-heure de marche, nous y voilà.

    Chacun prend place dans les chambres, petite douche bien chaude et il nous reste plus qu’à prendre l’apéro. Merci, Geneviève ton vin d’orange était bien bon !!

    19h15, pétante ! Tout le monde est assis autour de notre grande table. Bon appétit à tous. Le diner sera bien bon et copieux.

    La fin de la soirée sera consacrée aux jeux de cartes. Belote, rami. Les meilleurs ont gagné !! Avec Marco nous avons encore fait des heureux !!

    Nous ne trainerons pas trop car la fatigue se fait déjà sentir. Bonne nuit à tous!!

    Dimanche 06 avril 2014.

    07h45, tout le monde est déjà au petit déjeuner !! Tout le monde a passé une très bonne nuit, enfin non pas tous, j’ai cru comprendre que des ronflements avaient réveillé certains d’entres nous !! D’être sourd a certains avantages !!

    Il est 09h30 quand le groupe se met en marche. Le grand technicien que je suis, a préféré une boucle sur les versants Sud avec tout de même en prévision une partie de sentier  légèrement enneigé sur la face Nord mais qui ne devrait pas trop nous gêner dans notre progression. Pas de raquettes, chaussures de montagne ou de Marche Nordique comme vous voulez. Si vous voulez porter vos raquettes vous pouvez les accrocher au sac ! Le plan me parait bien ficelé !! Bravo, Georges !

    Allez, on y va, direction Beuil, dans 100m on prend le sentier qui longe la route principale ! Ha ça commence mal, le sentier est complètement enneigé. Bon pas grave on continue sur la route. Sur ma carte un petit sentier qui va nous épargner de la route et qui sera surement plus agréable. Traversée de route et on attaque le petit sentier.

    Dans le premier vallon, un peu de neige sur le sentier ! Normal c’est encaissé. Le groupe progresse prudemment et l’obstacle est rapidement franchi. C’est superbe et le sentier est vraiment très agréable ! Nous arrivons au lieu dit « Le clot ».  

    Une plaine superbe, petite cabane d’alpage, un abreuvoir et vue imprenable sur Beuil. Plein Sud, beau soleil, beau tapis de neige !!

    Nous avons 1.200km à parcourir pour retrouver la piste tout au fond du Vallon du Garnier. Bien sur la forêt que nous allons traverser est complètement enneigée !! La neige est assez compacte  on arrive à marcher même si par moment on s’enfonce jusqu’au genou. Nous poursuivons notre marche Nordique pour le cas !!

    Enfin un petit coin au sec !! Petite pause boisson et barres, les organismes ont en bien besoin. Il nous reste 300m à faire pour enfin marcher les pieds au sec, enfin je voulais dire sur sol sans neige car pour les pieds !!!!

    Cap au Nord, le groupe se remet en marche. Une belle pente bien régulière mais c’est tout de même 160m de dénivelé positif qui nous séparent de notre prochain point à 1.8 km, le hameau « La Lapière ».

    Nous retrouvons quelques chalets et de beaux alpages. Je fais une petite reconnaissance rapide de la piste que nous devons emprunter pour atteindre  le Col de l’Espaul et bien sur la piste est sur la face Est donc complètement enneigée. Vu l’heure je décide de faire la pause pique-nique ici. Le site est idéal pour la pause repas.

    Etude rapide de la carte, pour trouver un itinéraire bis. C’est fait nous emprunterons une piste qui est très bien exposée ce qui devrait nous épargner de la neige.

    Tout le monde se restaure et se repose un peu. Petites blagues de Rodolphe, il adore les portugaise !!

    Mais comme toujours, les bonnes choses ont toujours une fin, alors en avant joyeux randonneurs il nous ne sommes pas encore arrivés !!

    La première partie de notre piste est complètement  sèche, la deuxième un peu moins mais ça va et le Col de l’Espaul sous la Neige mais là c’était prévu !!! Bien vu !!

    Au col, trois personnes prendront la direction de Valberg par une piste bien au sec, car une d’entre elle souffre du talon d’Achille. Une voiture viendra à leur rencontre pour les récupérer.

    Le reste du groupe s’engage dans la dernière partie de notre boucle, direction le Lac de Beuil. Le sentier est enneigé mais  vu ce que l’on a déjà passé, c’est plus que confortable !!

    Le lac de Beuil ! Sous la neige et la glace !! La fatigue de certain, surement, fera dire « tout ça pour cette petite marre !! » hé oui pas toujours facile !!

    Reste plus qu’à se laisser glisser jusqu’au village et retrouver nos trois collègues abandonnés au col. Une bien belle journée, même si  ce n’était pas facile nous en avons pris plein les yeux, les cuisses, les mollets, les bras sans oublier les pieds mouillés !! Sacré Georges, vraiment un fin technicien !!

    Merci à « Jacques Closer » pour son reportage photos, merci à tous pour votre courage et votre bonne humeur, je vous dis à très bientôt sur les sentiers secs ou en raquettes !!

    Vive la rando-marche/neige !!

    Georges.

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  • "Le Col de l'Essuyadou - Esterel"

    • Le 01/04/2014

    Sortie du vendredi 28 mars 2014, au programme « Col de l’Essuyadou – Esterel ».

    Retour dans le massif de l’Esterel, plus précisément nous partirons de la maison forestière du MALPEY.

    Nous sommes treize au départ et je vous rassure de suite nous serons treize au retour !!

    La composition de l’équipe pour cette sortie : Christiane, Marco, Gigi, Marie-Jo 1 et Marie-Jo 2, Bruno, Joseph, Jacques, Isabelle, Jean-Jacques, Danièle, Rodolphe et moi.

    La maison forestière du MALPEY. Maison de « la Mauvaise Montagne » car le massif à longtemps été le repère de brigands dont le célèbre Gaspard de Besse (1751-1781)  qui détroussait les voyageurs et agents du fisc !!

    Notre dernier passage devant cette maison, c’était le 24 janvier 2012 !!

    Il est 09h15 quand on se met en marche et la température est déjà bien agréable. Direction la Cantine du Porfait (345m) puis par la piste qui porte le même nom nous allons rejoindre le Carrefour de Roche Noire (250m). Petite pause puis nous poursuivons notre descente vers le Col de l’Essuyadou (170m). De là nous mettons le cap au 180°, un petit sentier pas très bien entretenu mais ça passe. Nous contournons par la droite deux petits mamelons avant de trouver devant nous le Sommet du Bonnet de Capelan (216m) et son sommet avec une collerette rocheuse très particulière.

    De là nous poursuivons notre descente vers la piste de Castelli (67m) qui sera le point bas de notre parcours.

    Nous ferons une petite pause boisson et barres au bord d’un petit étang de pêche. Nous le contournons pour en retrouver un deuxième. Le site est très agréable. Un secteur où on retrouve du mimosa. Nous aurions bien fait la pause pique-nique ici mais il est encore trop tôt pour s’arrêter, alors nous poursuivons notre chemin. Avec tout ce que nous      avons descendu, il faut attaquer la montée et elle commence dés maintenant !! Rassurez-vous c’est très progressif et tout le monde est en forme.

    Nous ferons notre pause pique-nique un peu plus haut que le carrefour de la colle douce.

    De notre table de pique-nique, nous avons une vue superbe sur tout le massif de l’Esterel, St Raphaël et Fréjus jusqu’au Cap Camara. Nous profitons du soleil, petite sieste pour certains, blagues et rires pour les autres.

    Après trois quart d’heure de pause nous nous remettons en route. Bien sur ca continue de monter !! Au niveau du Col des Sacs, nous quittons la piste pour retrouver le GR49 que nous allons suivre tout le long du retour.

    Le sentier est très agréable, les panoramas sont superbes et le tout agrémenté de magnifiques fleurs, cistes, asphodèles blanches, fausse lavande et encore iris sauvage.

    Nous retrouvons le parking du départ et tout le monde est bien content d’y être !!

    Nous irons partager le petit verre traditionnel sur une terrasse dans le petit village de « L’Eglise des Adrets ».

    Une bien belle journée et un beau circuit !! Merci à tous et à bientôt sur les sentiers.

    Georges

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  • Sources et Moulins - Mons

    • Le 22/03/2014

    Vendredi 21 mars 204 au programme « Sources et Moulins ».

     Pour cette sortie seront présents, Christiane, Marie-jo, Bella, Christine,  Anne-Marie (on ne l’arrête plus !!), Guilaine, Jean-Jacques, Bruno, Jacques, Nicole et moi soit onze personnes.

     Direction Mons (83) point de départ de notre randonnée. La dernière fois que nous sommes passés par ce village c’était le 30 mars 2012 !! Hé oui déjà deux ans et nous étions montés jusqu’à la cascade de Clars. Le temps passe vite !!

     Tout le monde est équipé, nous nous mettons en route. Première étape, descendre jusqu’à la Siagnole tout au fond du vallon !! Pour ce faire, nous empruntons une bonne partie du GR49. Après avoir longé la RD56 sur un petit kilomètre nous arrivons sur le pont qui enjambe la Siagnole. Sur notre droite « Les Moulins », des vrais moulins et encore en activité.

    Ces moulins sont privés, rachetés à la commune de Mons par l’ancien meunier du village. Passionné, il les garde en état de marche et restaure toute la structure, tout simplement superbe. Bravo Monsieur !

    Plus d’infos : http://fr.wikipedia.org/wiki/Moulin_de_la_Siagnole

    Avec son accord, nous pourrons faire le tour des installations. L’occasion d’expliquer au groupe le principe de fonctionnement, captage d’eau, répartition de l’eau par l’intermédiaire des canaux d’amener ou « biefs ». Le site est tout simplement magique. Vous pouvez le visiter lors de la fête des moulins au mois de juin à la fête des pères.

     Après cette visite, nous poursuivons note marche en direction de notre prochain objectif, l’aqueduc Romain.

    Très grands utilisateurs d’eau, les Romains entreprirent la construction d’extraordinaires aqueducs pour alimenter en suffisance les nombreux termes, fontaines et réseaux d’égouts de leurs cités.

    L’aqueduc de l’antique « Forum Julii » est un des exemples architecturaux les plus connus en la matière. Ce qui l’est moins c’est le point d’origine de cet aqueduc : en effet, ce dernier prend (littéralement) sa source au pied du village de Mons, à 520 mètres d’altitude. Là, les romains captèrent les sources de la Siagnole pour alimenter les résidences de la future « Forum Julii » (Fréjus) en eau potable par le biais de monumentaux ouvrages d’art. Les romains ont taillé l’aqueduc à même le roc sur 5 kms, le long de la rive droite de la rivière. "La Roche taillée est une tranchée de 50 mètres de long, de 3 mètres 60 de large et de 12 mètres de haut, creusée à même le roc. Un ouvrage âgé de plus de 2000 ans, à couper le souffle, édifié pendant le premier siècle de notre ère par des techniciens, géomètres et ouvriers appartenant à l’armée de César. Sa raison d’être : le franchissement d’une falaise surplombant la vallée de la Siagnole (située à 2 kilomètres en aval de la source) obligeant ainsi les constructeurs à installer le canal au fond de cette impressionnante tranchée creusée à l’aide de burins, de barres à mine, de polkas( marteau à deux taillants et que l'ouvrier utilise alternativement en faisant tourner l'outil dans sa main), d’escoudes(marteau spécial à plan incliné en forme de trapèze isocèle, l'ouvrier s'en sert pour extraire et diviser les blocs de pierre), de marteaux rustiques (employé pour dégrossir et équarrir les pierres, laisse beaucoup de traces)et de bouchardes par les esclaves de César". Un ouvrage qui s'étale sur 42 km avec une pente moyenne de 2%. Tout l'art des romains (outre le creusement de cette falaise) a été de respecter une pente régulière permettant un bon écoulement de l'eau.

    Après être passé au milieu de cette faille impressionnante, nous poursuivons quelques mètres plus loin pour passer sur un aqueduc, maintenant recouvert par des dalles en béton.

     Allez, on fait demi-tour. Prochain objectif, les sources de la Siagnole. Nous allons remonter tout le canal jusqu’à la source. Après une petite demi-heure de marche nous y sommes.

    Nous avons de la chance la source coule à flot ! On peut voir l’eau jaillir sous forme de geysers !!

     Le site est formidable, alors nous décidons de faire notre pause pique-nique ici.

    Bon appétit à tous !!

     Pour éviter de faire le même chemin, je modifie le tracé du retour. Nous allons suivre un peu la rivière puis remonter par une piste et traverser de très belles oliveraies. Nous retrouvons le GR49, reste plus qu’à remonter jusqu’au village de Mons quelques deux cent trente mètres de dénivelé  plus haut.

    Nous progressons à bon rythme tout en prenant le temps d’une petite pause.

     Nous sommes dans le village, des ruelles toujours aussi agréables, vraiment un beau petit village.

     Les sacs déposés dans les voitures, nous prendrons notre petite « mousse » sur la place principale.

     Une bien belle randonnée !! Je vous dis bravo et à très bientôt sur les sentiers.

     Georges.

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  • Meulières et Oppidum - Bagnols en Forêt

    • Le 17/03/2014

    Sortie du dimanche 16 mars 2014, au programme « Meulières et Oppidum – Bagnols en Forêt ».

    Une belle journée en perspective. Nous avons rendez-vous à 07H45 à St Vallier de Thiey.

    Nous sommes déjà douze, Christiane, Christine, Marco, Marie-Jo, Anne-Marie  le « come back », Roselyne, Philippe, Charles, Arlette, Marc, Nicole et moi.

    Direction Peymeinade où nous retrouvons, Guilaine et Jean-Jacques et dernier arrêt au Tignet pour récupérer Jacques. Nous serons donc quinze pour cette sortie dans le Var.

    Bagnols en Forêt est un village du Var de 2500 habitants à 300 m d'altitude. Il est situé à la limite des massifs de l'Esterel, des Maures et du Tanneron.

     Ce village jouit d'une situation privilégiée entre la mer et les préalpes. Comme son nom l'indique il est entouré de forêts.

    L’occupation humaine du territoire de “ Bagnols en Forêts ” remonte au moins à 12.000 ans avant J.C. On retrouve dans de nombreuses grottes, situées dans les falaises, la trace des hommes qui les occupèrent (silex, fragments de poteries, nécropoles et ossements).

    Nous sommes garés sur un parking en face de la Chapelle Notre-Dame de la Pitié.

    Les fouilles effectuées en 1982 ont établi que cette chapelle, située dans la plaine de Bagnols en Forêt, a été construite sur les ruines d’une « Villa » Gallo-Romaine, édifiée au début du 1er siècle. Des fragments de poteries de cette époque ainsi qu’une céramique sigillée « Le Gladiateur » datant de l’an 49 ont été découverts à proximité de la chapelle. Ils sont exposés au dépôt de fouilles au premier étage de l’Office de Tourisme. Les archives établissent que la chapelle fut construite en 1560 mais ne permettent pas de reconstruire son histoire avant cette date. Depuis 1729, une procession en l’honneur de Notre Dame s’y tient tous les 15 Août.

    Nous voilà partis, il est 09h15. Nous mettons le cap au 160° puis à la première intersection nous prenons à droite en direction de la « Piste de Bayonne ». Une piste que nous allons suivre jusqu’au col du même nom. Petite pause, boisson et déshabillage car il fait déjà bien bon. Petites photos et nous reprenons notre marche. Nous sommes sur le GR51 et nous le resterons une bonne partie de la journée.

    Végétation assez variée mais tout de même dominée par des pins. Des pins avec des formes assez particulières comme vous pourrez le voir sur les photos. Pourquoi ces formes ? Je n’en sais rien !!

    Le sentier est très agréable et ne présente pas de grosses difficultés. Un ou deux petits raidillons mais très bien abordés par le groupe.

    Nous arrivons, après bien des pauses, à la « Forteresse ». L'oppidum de la Forteresse est situé à 380 m d'altitude, orienté Est-Ouest, relié à la vigie de la Gardiette (à L'Est) et à l'oppidum de Bayonne, domine et contrôle le col de la Pierre du Coucou, sur la voie antique reliant Puget-sur-Argens et la vallée de l'Argens avec l'arrière pays et le Haut Pays varois.

    Le site a été occupé de la période du Bronze Ancien (donc de 1800 à 750 avant J.C) jusqu'à la fin de l'âge du Fer (50 avant J.C, conquête romaine). Il faisait partie d'un alignement d'oppida qui dominaient la région et contrôlaient une route reliant ce qui allait devenir la Voie Aurélienne aux hauts plateaux de l'intérieur des terres.

    Inutile de vous préciser que la vue est superbe. Bagnols en Forêt au premier plan et au loin on peut voir Fayence, Montauroux, l’Audibergue et même notre belle Montagne du Thiey.

    Après une bonne pause et avoir bien profité de cette belle vue, nous reprenons le sentier en sens inverse pour retrouver le GR et nous diriger vers les anciennes meulières.

    Sur la commune de Bagnols-en-Forêt, il existe trois gisements principaux de taillerie de meules (ou meulières) dont le plus important est celui de la Forteresse. A cet endroit sont éparpillées des dizaines de meules de toutes les dimensions, des excavations qui demeurent les témoins du travail des hommes ayant extrait des roches destinées à animer quelque moulin à huile ou à farine. Les meules étaient extraites de la roche mère de l'Estérel (rhyolite amarante) qui a la particularité d'être très abrasive.

    Le début de l'activité remonte au début de l'âge de fer et s'est poursuivie jusqu'au Moyen-âge, interrompue probablement à partir de 1393 (date où toute vie a cessé à Bagnols, suite aux épidémies et aux destructions et pillages de Raymond de Turenne, seigneur de Haute Provence, à qui l'on avait confisqué des terres et qui forma une armée "punitive" qui descendit dans le Sud en passant par Bagnols-en-Forêt) jusqu'en 1477 (date d'arrivée de colons de Pieve di Teco, en Ligurie). Elle a cessé dans le courant du XVIIIème siècle.

     Pourquoi tant de meules ont-elles été laissées sur place après des heures de labeur ?

     Parce qu'en son cœur, la pierre présentait des fissures qui ne garantissaient pas l'usage de la meule. D'autres se sont brisées lors de leur descente. En effet, les accidents n'étaient pas rares lorsqu'il fallait emprunter le sentier menant au plan de Bagnols pour descendre à bras d'homme des pièces de près d'une tonne.

     Comment expliquer que l'exploitation ait si subitement cessé ?

     Certains avancent qu'une épidémie de peste au XVIIIème siècle a pu décimer les tailleurs de meules.

    Plus probablement, les artisans ont été victimes de la découverte d'autres sites exploitables (à Cap d'Agde par exemple), dans des conditions plus faciles, plus économiques et d'accès plus aisé que ce sentier, à peine muletier, dans lequel ils devaient perdre bon nombre de pierres qu'ils avaient eu si difficulté à tailler ! Dès lors, la concurrence jouant en leur défaveur, la profession a pu s'éteindre rapidement ou les tailleurs s'expatrier.

    Nous profiterons de ce lieu et de la belle vue pour poser nos sacs et faire notre pause pique-nique. Après une petite sieste pour certain, nous nous remettons en marche. La descente vers le Col de la Pierre du Coucou  est assez raide, la prudence est de rigueur.

    Au col, nous mettons cap au Sud sur une piste que nous allons suivre sur une courte distance pour reprendre en sous-bois notre GR51. Il nous faudra bien trois quart d’heure pour atteindre le Col du Petit Roc.

    Une dernière étape avant d’attaquer le retour, l’ascension du Pic de la Gardiette.

    Nous ne serons que huit à partir à l’assaut de cet oppidum. Sont de la partie : Marc, Arlette, Anne-Marie, Christiane, Jean-Jacques, Jacques, Philippe et moi. Le reste du groupe ayant opté pour la pause étant donné que nous devons faire retour au Col.

    Le sentier est assez large au départ puis à mesure de la montée il se resserre pour finalement finir en tout petit tracé parfois à peine visible. La dernière partie est bien raide et nous sommes tous heureux d’arriver au sommet et de découvrir la vue. Nous allons récupérer un peu de nos efforts en admirant le paysage. Dommage que coté mer la vue soit l légèrement voilée. Nous échangerons quelques mots avec un couple déjà en haut puis nous attaquons la descente qui en fait se verra beaucoup plus facile que la montée.

    Nous retrouvons le reste du groupe et nous poursuivons plein Nord pour la dernière étape (3kms 700) qui va nous ramener à nos voitures.

    Une petite halte dans une ferme et nous y sommes. Pour finir en beauté, il nous reste plus qu’à boire notre petite « mousse ». Ce sera chose faite à une terrasse dans le village de Bagnols en Forêt.

    Une bien belle boucle, instructive et très agréable.

    Merci à toutes et tous, vous avez été champions du monde. Je vous dis à très bientôt sur les sentiers.

    Georges.

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  • Le Plan des Noves

    • Le 12/03/2014

    Vendredi  7 Mars 2014 ,«  LE PLAN DES NOVES » 

     Voilà notre belle équipe repartie pour une nouvelle aventure.

     C’est sous un soleil radieux que Gigi, Roselyne, Jeanine, Guilaine, Christiane, Nicole, Georges, Marc et ses petits enfants Raphaël et Jules, Rodolphe, Jean-Louis, Jacques et  Jean-Jacques partent à l’attaque du Plan des Noves.

    Situé proche du Col de Vence le Plan des Noves (terres nouvelles) est un ancien grenier vençois. Ce plateau à la terre fertile présente une grande diversité biologique.

    Au XVIII et XIX siècle les cultivateurs ont dressés de nombreuses  restanques  qui existent encore de nos jours et les bergers de nombreuses bories pour dormir à proximité de leurs troupeaux.

    Après une petite partie en descente en suivant le Gr51 nous contournons le plateau par un bon chemin. Alors qu’il nous paraît au départ plutôt désertique en fait nous constatons qu’il est  très peuplé.

    Nous y avons rencontré: des vaches, des chevaux, des moutons avec leurs 7 patous (c’est la première fois que nous rencontrons des patous vraiment très sympathiques même attachants) avec en plus un jeune  berger très convivial, des abeilles qui commencent à sortir de leur ruches etc…  car nous avons loupé tout le monde des insectes et autres bestioles reptiles divers, oiseaux ( il paraîtrait qu’il y en a 125 espèces). 

    Après une petite grimpette nous  passons  le Grand-Plan des Noves, et arrivons à une bergerie en ruine d’où nous avons une vue magnifique sur le Baou de St Jeannet, perché comme un aigle sur son village les pattes dans la Cagne, plus loin St Jean Cap Ferrat et en fond de toile la  « Grande Bleue ».

     Afin de la voir de tous les côtés nous faisons un aller retour jusqu’à  la côte 809 où nous avons encore un panorama superbe à 360° avec vue sur tout l’Estérel, la côte, la mer et les montagnes enneigées du Mercantour.

     Pause déjeuner. Toujours très convivial. Le café, les biscuits et le chocolat toujours  au rendez-vous.

     A partir de là nous entamons une descente vers le Mangia Pan (Mange pain) toponyme révélateur de l’ancienne vocation céréalière du sol.

    La bergerie de Mangia Pan en ruine est reconnaissable face à ses trois murs qui soutiennent des restanques.

    Toutes ces ruines nous laissent une impression de grand respect envers toutes ces personnes qui ont courbé leurs échines pour cultiver cet impressionnant plateau, soufrant du manque d’eau car il n’y a pas ici ni de source ni de ruisseau et l’été, Râ y est le roi.

     Nous rejoignons  tranquillement le croisement avec le Gr51, notre première halte.

    La remontée vers le parking se fait sans problème, le long du Gr on ne peut pas se perdre.

     Arrivés au parking nous jetons  un dernier regard sur ce plateau qui nous raconte une foule d’histoires depuis l’âge de bronze avec ses tumulus qui ont servis de sépultures (on peut encore deviner la zone d’incinération de forme ovale devant l’entrée de la chambre) jusqu’à nos jours où de courageux cultivateurs et éleveurs perdurent les gestes de nos ancêtres.

     Ne le dites pas mais il paraît qu’il y a des truffes sur ce plateau…..

     En attendant nous repartons les yeux pleins de souvenir et le visage plein de soleil….

    Sans oublier bien sûr le verre de l’amitié sur le chemin et

                                                                        A LA PROCHAINE..

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