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  • Courmes - St Barnabé - Village Nègre - Courmes

    Randonnée du dimanche 23 novembre 2014, au programme : « Courmes – St Barnabé – Village Négre – Courmes »

    Il est 0 8h40, nous quittons St Vallier en direction de Le Pré du Lac, deuxième point de ralliement.

    Nous sommes complets et ça fait plaisir de retrouver une belle équipe pour une sortie randonnée. En effet ce matin nous sommes 17 !! Bravo !!

    Christiane, Brigitte, Carole, Bruno, Roselyne, Philippe, Marc, Guilaine, Jean-Jacques, Janine, Jean-Louis, Elisia, Rénaldina, Michel, Maryvonne, Jacques et Moi !!

    Allez c’est parti, direction Courmes. Minuscule village de moyenne montagne blotti au pied du Puy de Tourrettes. Seigneurie au Moyen Age, et pratiquement dépeuplé après la dernière guerre, Courmes revit peu à peu, se ranime grâce à des citadins en mal de nature et des résidences secondaires parfaitement entretenues. Avant d’y arriver il nous faut remonter les gorges du Loup. On pourra admirer en passant la superbe cascade de Courmes, une chute d’eau de 40m très spectaculaire.

    Nous y sommes. A l’entrée du village, un parking ou nous pouvons nous garer. Nous ne serons pas seuls sur les sentiers du secteur car de nombreux randonneurs se préparent.

    Il est 09h40 lorsque le groupe se met en marche. Cap au Nord Nord Est pour rejoindre le Vallon des Combes. Très beau sentier ! La vue est magnifique. Sur notre gauche, les Gorges du Loup et devant, le village de Cipieres. La montée est progressive. Petit arrêt pour se mettre à l’aise et nous poursuivons.

    Sans difficultés, nous arrivons sur un replat « Les Combes ». De nombreuses restanques et ruines témoignent de l’activité qui régnait ici jadis. Après une petite pause boissons, nous entamons la deuxième montée de la journée. Un beau sentier  qui serpente à flanc de colline et qui chacun à son rythme, va nous mener sur le plateau de St Barnabé. Vaste plateau dénudé, avec ses dolines, ses lapiaz et ses bosquets de chênes épars, offre un paysage réconfortant même si la rigueur du climat s’y fait parfois sentir. Enchâssé entre les massifs arrondis du Puey Subert au nord et du Puy des Tourettes au sud, le plateau de Saint Barnabé échappe en effet aux influences maritimes et s'ouvre largement vers l'ouest, laissant pénétrer le mistral venu en droite ligne de haute Provence.

    Petite pause pour contempler le paysage et admirer la chaine du Cheiron et nous reprenons notre marche.

    Intersection de sentiers, calvaire voué à St Barnabé, nous prenons la direction N.E. Nouvelle intersection de sentiers, calvaire voué à St Joseph. Nous prenons à droite en direction du hameau de St Barnabé. Saint-Barnabé, hameau du village de Coursegoules, s'étend sur un vaste plateau calcaire parcouru par de nombreuses viabilités. Voies romaines, militaires et vicinales s'y croisent, nous rappelant que Saint-Barnabé fut un lieu de transit important pour les civilisations passées. Au printemps, une flore calcicole comprenant de nombreuses orchidées et une espèce rare de pivoine égaie les paysages rendus austères par les rigueurs de l'hiver. L'absence d'eau courante et de source en fait un territoire à l'habitat très dispersé où les rares maisons sont encore alimentées à l'aide de puits et de citernes. Après un petit passage à la chapelle, nous rebroussons chemin pour suivre le GR51 en direction de Courmes.

    On admirera, chemin faisant, les roches de calcaire blanchi par le soleil et ses formes extravagantes scultés par l'action des eaux et du gaz carbonique qui donnent parfois au plateau karstique de Saint Barnabé un visage lunaire.

    Nous nous dirigeons vers le Village Nègre. C’est un ensemble de rochers calcaires à l’érosion très accentuée. C’est le résultat de l’érosion chimique naturelle des eaux de pluie, du vent, du gaz carbonique. On pourra apercevoir de curieuses formations calcaires blanches extravagantes, d’étranges et mystérieux rochers sculptés qui se bousculent dans la garrigue : une tortue posée sur un immense bloc, une tête d’indien et encore bien d’autres choses que notre imagination voudra définir.

    Nous ferons notre pause pique-nique dans cet endroit mystérieux mais tellement bien ensoleillé !!

    Petite visite du village à la recherche de formes diverses puis nous poursuivons. Par le GR51 nous allons rejoindre notre point de départ. Nous traversons une belle forêt de chênes, petite pause près d’une source et reste plus qu’à se laisser dérouler vers le village.

    Petit tour dans le hameau et nous retrouvons nos voitures. Direction Le Pré du Lac où nous prendrons notre traditionnelle « Petite mousse ».

    Tout le monde est enchanté de cette belle journée et de cette randonnée.

    Bravo à toutes et tous, merci à vous et à très bientôt sur les sentiers.

    Georges

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  • St Pons - St Michel - Coursegoules - St Pons

    • Le 07/11/2014

    Randonnée du vendredi 07 novembre 2014, au programme : « St Pons – Chapelle St Michel – Coursegoules – St Pons »

    Après deux journées de mauvais temps, nous sommes tous heureux car  il fait une superbe journée.

    Il est 0 8h00, nous quittons St Vallier en direction de St Pons. Petit hameau de la commune de Gréolières où groupées autour d'une petite chapelle rustique, les quelques maisons de Saint-Pons, nichées au pied du versant Sud du Cheiron évoquent une oasis dans cet univers aride; pourtant, plus haut, dans les vastes espaces dénudés, murets et enclos, terrasses et bergeries témoignent de tout l'acharnement des générations passées à fertiliser un maigre terroir. 

    Nous arrivons à garer nos deux voitures sur le petit parking du hameau, tout le monde s’équipe et il est 08h50 lorsque le groupe se met en marche. Nous serons huit pour cette sortie : Christiane, Nicole et Rodolphe, Bruno, Jean-Jacques, Bernadette qui depuis la fête du canal de la Siagne ne nous quitte plus (à tel point que nous allons la compter dans nos adhérentes) et Dominique aussi nouvelle dans notre groupe et qui pour couronner le tout fêtait sa première randonnée.

    C’est à travers une belle forêt de chênes que nous attaquons  notre boucle. Le sentier grimpe régulièrement jusqu’à une première balise où nous ferons une  petite pause pour enlever une polaire devenue déjà de trop. En effet nous sommes réchauffés par un beau soleil.

    Nous nous trouvons juste en dessous du massif du Cheiron. On peut facilement voir « Jérusalem » et même « La cime du Cheiron ». Une crête que nous avons déjà foulée à l’occasion de plusieurs randonnées. Derrière nous, nous pouvons voir les villages de Cipières et de Gréolières.

    Petite grimpette pour passer le Collet de Gilibert, mais quel plaisir. Le site est de toute beauté. Petite pause gourmande avant de poursuivre. Le sentier est très agréable et tout à fait praticable malgré les fortes pluies de ces derniers jours. Tantôt au soleil, tantôt en sous-bois, de restanques en restanques nous poursuivons notre montée. Sur notre droite le Vallon de Vespluis. La falaise qui le domine est assez impressionnante. Sur la gauche un troupeau de bovins profite de la douceur de cette journée. Ces animaux entretiennent les parcelles en restanques, évitent en enfrichement trop rapide, et maintiennent ce paysage agro-pastoral ancestral.

    Sans difficultés particulière, nous arrivons au col St Bernard. De là, nous avons une superbe vue sur le village de Coursegoules.

    Nous poursuivons notre marche et tranquillement nous arrivons à la Chapelle St Michel. Construite au 13ème siècle, la chapelle St Michel, classée est considérée comme un joyau de l'art roman en Provence orientale. L’abside de cul de four date du IV ème siècle et, est probablement un vestige d’un temple païen. C’est au XVII ème siècle que la chapelle a été construite sur ces bases. Ce lieu est probablement l’un des premiers sites habités du village. Au pied de la chapelle, les villageois ont retrouvé une pierre tombale de deux jumeaux romains dans un état de conservation exceptionnel. C’est en 1983, que la chapelle fût restaurée par un groupe de coursegoulois bénévoles.

    La chapelle est fermée, mais nous réussirons à avoir la combinaison du cadenas, merci Jean-Paul. Petite visite de l’intérieur et nous refermerons soigneusement la porte.

    Le lieu est idéale pour notre pause pique-nique alors, bon appétit à tous.

    Petite séquence « sécurité », puis petite séance de rappel des techniques de la Marche Nordique et hop il est l’heure de reprendre le sentier.

    Il nous faudra 25 petites minutes pour rejoindre Coursegoules. Village qui fait partie des sites pittoresques des pré-alpes du sud et s’étend sur le Versant Sud du Cheiron. Le nom puise ses origines dans la langue Celte, dont la signification retrace le choix du lieu d'implantation du Village:COR SEG pour rocher pointu.
    Le village a été construit selon un plan défensif avec ses remparts datant du XVII ème siècle. En 1636, Coursegoules devint Cité Royale, tout comme SaintPaul de Vence. Coursegoules compte aujourd'hui plus de 450 habitants.

    Nous traversons ce beau petit village par La place du Cheiron lieu de vie incontournable avec son jeu de boules, l’église Saint Marie Magdeleine dont la construction de la nef remonte au XIII ème siècle lors des origines du village, la Chapelle des Pénitents Blancs vestige du château des « Villeneuves », dont le campanile date du XIX ème siècle,  les remparts du village.

    Petit bout de marche sur la D8 avant de prendre la direction du lieu dit « L’Autreville » , emplacement de l'ancien village romain qui occupait jusqu'au troisième siècle après J.C le sommet d'une des crêtes de faible hauteur, parallèles à la montagne du Cheiron. Le lieu a été choisi car il est abrité des vents par des barres rocheuses plus élevées, mais sa hauteur reste suffisante pour en assurer la défense. Les couloirs et les passages accessibles entre les falaises ont été murés et des ouvrages défensifs sont encore visibles dans les pentes.

    Passage un peu plus ardus, il nous faut atteindre le col du Parassa et le sentier a un peu souffert des dernières pluies. Une belle grimpette et nous voilà au col. Petite pause et nous attaquons la descente du Vallon du Taillet. C’est 150 m de dénivelé négatif au travers d’une magnifique forêt pour arriver au point de regroupement des deux Vallons, celui du Taillet et de Vespluis. De ce point démarre la rivière appelée « Ganière ». Nous traversons sans difficulté la rivière avant de faire une petite pause sur l’autre rive.

    Reste plus qu’à remonter de quelques 40m de dénivelé pour retrouver le sentier emprunté ce matin.

    Il est 15h30 lorsque nous arrivons à nos voitures. Direction Gréolières pour le moment tant attendu : « La petite mousse ».

    Nous avons passé une excellente journée, un temps superbe et une randonnée magnifique avec des paysages variés, des couleurs et des vestiges des temps passés qui nous surprendrons toujours autant.

    Bravo et merci à vous.

    A très bientôt sur les sentiers.

    Georges

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  • Le tour du Mt Peycouguou et Peygourbin

    • Le 13/10/2014

    Randonnée du vendredi 10 octobre 2014, au programme : « Le tour du Mt Peycouguou et Peygourbin »

    Nous retrouvons la station de Gréolière les Neiges comme point de départ de cette sortie. Il fait un peu frais ce matin, 7°, le ciel est un peu couvert mais rien de tout cela n’affectera le moral du groupe. Je voulais dire petit groupe !!

    En effet nous ne sommes que quatre ce matin ; Danièle, Marie-Jo ; Bruno et moi-même.

    Il est 08h50 lorsque nous nous mettons en marche. Une première partie que nous avons déjà emprunté lors de la boucle de la Croix de Verse.

    Nous voilà à la combe d’Henry. Nous quittons le sentier balisé, laissons la petite bergerie sur notre gauche pour longer le vallon de la Faye. Nous profitons d’être en petit nombre pour faire un peu de topographie et de la lecture de paysage.

    Petite pause boisson et barres pour reprendre un peu de force et nous poursuivons. Le ciel est bien menaçant mais nous sommes confiants.

    Nous avançons bon train !! Nous voilà au Clos de la forge. Le balisage n’est pas très visible je dirais même assez aléatoire. Heureusement que le chef veille !! Petite correction d’itinéraire à travers les garrigues et nous voilà de nouveau sur le bon sentier.

    Allez nous basculons coté Vallée de l’Esteron. Nous profitons d’une vue magnifique. Une vallée tout de même assez peuplée vue le nombre de village que l’on peut voir.

    On distinguera assez facilement le Mt Vial, Conségude, Roquesteron, Sigale et la cime de la Cacia. En fond de toile, la chaine du Mercantour. Vraiment très beau.

    Nous trouvons une belle terrasse ça tombe bien il est l’heure de faire notre pause pique-nique. Nous avons bien marché. Le sentier est très agréable. Tantôt en sous-bois, tantôt à découvert. Pinèdes, feuillus vraiment de belles forêts.

    Rassasiés, nous nous remettons en marche. Peut de temps après, nous arrêtons pour mieux entendre le brame d’un cerf. Je vais avoir du mal mais au bout de quelques « alors tu as entendu ?? »  J’entends l’appel du Cerf.

    Nous voilà à la balise 213. Reste plus qu’à remonter sur la station pour retrouver notre voiture.

    Il est 14h00 nous échangeons chaussures contre sandalettes et retour sur St Vallier de Thiey.

    Le groupe à bien apprécié cette sortie, très agréable sans difficulté particulière. Les forêts traversées sont vraiment très belles et le sentier même si il est très peu balisé est superbe.

    Merci à vous et à très bientôt sur lessentiers.

     

    Georges

     

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  • Le defens de château rima

    • Le 14/09/2014

     Sortie randonnée du Dimanche 14 septembre 2014, au programme : « Le défens de château Rima ».

    Au point de rassemblement à 08h30, nous serons dix. Marie-Jo, Charles, Gigi, Roselyne, Philippe, Isabelle, Erick, Maryvonne, Jacques et moi. Le temps de charger les sacs et de nous répartir dans les véhicules et nous voilà partis, direction Chateauvieux commune de La Martre dans le Var.

    Petite commune située à l’extrême Nord-est du département du Var dans le vallon des Bous à la limite des  Alpes de Haute Provence (04) elle fait partie du Parc Naturel régional du Verdon.

    Dans l’église, au-dessous de l’autel de sainte Claire reposent les restes de la fameuse Madeleine de la Palud, qui avait été reléguée par le Parlement dans le village, auprès de sa tante, pour crime de sorcellerie. Elle y mourut en 1670 léguant à la commune sa maison, qui toujours debout fait face à l’église ; elle sert aujourd’hui de mairie...".

    Il est 09h30, lorsque le groupe se met en marche. Nous remontons dans la rue principale du village avant de prendre plein Sud, l’ancienne route de Bargème. Nous sommes plus précisément dans le vallon de Font Freye. La piste porte un balisage « Blanc/Vert ».  Au niveau de la ferme « Les Mauniers » nous laisserons passer un troupeau de moutons et son berger avec qui nous ferons causette.

    Un peu plus loin, nous aurons une superbe vue sur le « Château Rima ».

    Château Rima
    Cet ancien château seigneurial fut utilisé, pendant la Terreur, par les les prêtres réfractaires qui y célébraient la messe. Légué au diocèse, le bâtiment fut ensuite utilisé pendant de nombreuses années par les colonies de vacances et les aumôneries pour enfin être confié à la fraternité Eucharistein.

     

    Nous arrivons au lieu dit « Le Plan d’anelle ». Petite pause et photos devant la chapelle St Joseph et nous poursuivons notre marche.

    Il nous faut maintenant traverser l’Artuby. Pas de passerelle !! Certains iront de quelques figures d’équilibres alors que d’autres opteront pour la solution chaussures à la main. Tout le monde est passé sans encombre !!

    Nous sommes maintenant dans le Défens. Une belle pinède où nous ferons quelques petites cueillettes de champignons. Le sentier n’est pas vraiment marqué est c’est au cap qu’on se déplace. Un peu plus haut nous retrouvons un sentier un peu plus marqué et un balisage jaune.

    Tout le monde est en forme et c’est sans difficulté que nous arrivons au col « Le Pra Guillen ». C’est ici que nous ferons notre pause pique-nique. D’un coté le « Petit Brouis » (1432m) et de l’autre le sommet « Beisse » (289m) et « Baou St Michel » (1266m). Deux sommets que l’on pourra inclure dans une prochaine randonnée.

    Le retour se fera sur une piste, nous ferons une petite déviation vers la Chapelle Ste Blaise puis nous franchirons l’Artuby non pas les pieds dans l’eau mais en passant par le Pont Madame.

    Ce joli pont caladé à une seule arche jeté sur l’Artuby s’appelle le »Pont de la Serre ». On l’appelle « Pont de Madame » en mémoire de Thérése Isnard de La Martre, la chatelaine locale, qui finança sa construction en 1735 en remplacement d’un pont plus ancien, sur la voie royale de Draguignan à Castellane.

    Nous ferons une petite pause sur une aire de pique-nique alors que certains irons faire un tour au bord de l’eau.

    Reste plus qu’à reprendre le chemin descendu ce matin pour retrouver nos voitures et le village de Chateauvieux.

    Avant de reprendre la route, nous prendrons une petite « mousse » sur une terrasse locale.

    Il est 16h00, nous sommes de retour à  St Vallier. Une bien belle journée que nous avons passé.

    Merci à tous et à bientôt sur les sentiers.

     

    Georges.

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  • La Cime du Diable par le Mont Capelet Supérieur

    • Le 10/09/2014

    Sortie randonnée du Mardi 12 Août 2014: « La Cime du Diable par le Mt Capelet Supérieur »

    Il est 06h30 quand nous quittons St Vallier de Thiey en direction de la Pointe des Trois communes – Plateau de l’Authion.

    Nous sommes quatre, Nicole, Bruno, Jacques et moi pour cette journée qui sera on le sait « sportive » !!

    Il nous faudra 2h00 de voiture pour arriver au point de départ de notre randonnée. La pointe des Trois communes (2053m).

    Au dessus de nous se détache une impressionnante  construction, le Fort de la Redoute.

    La redoute des Trois communes est un ouvrage d’infanterie construit à 2080 mètres d’altitude. Elle est placée sur le sommet le plus au Nord du Massif de l’Authion en avant des forts des Milles Fourches et de la Forca pour ralentir les assauts de l’infanterie sur ces ouvrages.
    En avril 1945, les allemands occuperont le Massif de l’Authion pour ralentir l’avancée des alliés. Les traces sur les ouvrages du massif témoignent encore des violents combats.

    Il fait une journée splendide, le ciel est bleu azur et devant nous se dressent les deux sommets que nous allons gravir aujourd’hui.

    08h45, nous nous mettons en marche. Nous empruntons le GR52 en direction de « La baisse de St Véran ». Une première partie très agréable car nous ne ferons que descendre. Nous voilà à 1836m d’altitude et à partir de maintenant les choses sérieuse commence car le sentier va progressivement monter. Nous suivons toujours le GR52 pour rejoindre successivement, le Col de Raus (1999m) et la Baisse Cavaline (2107m). Le paysage est tqui va nous mener jusqu’au sommet du Mont Capelet Supérieur (2637m).

    Bruno et jacques vont bon train. Nicole et moi montons à rythme un peu moins soutenu. La pente est bien raide et les zigzags du sentier sont très appréciés. Nous ferons plusieurs arrêts dans la montée pour boire et  grignoter. Heureusement il y a du vent qui par moment nous gène mais qui a le mérite de nous rafraichir. Il est 12h00 lorsque nous arrivons au sommet. Nous retrouvons Bruno et Jacques installés au pied de l’antenne radio placée au sommet.

     La vue est superbe. A Nord-Est juste à coté, impressionnante, noire, on pourrait la toucher presque, La Cime du Diable.

    Pour l’atteindre il nous faudra redescendre un peu pour ensuite attaquer la montée par la face Sud-sud-Est.

    La descente est pas simple, le sentier enfin ce qui pourrait être un sentier, passe  dans des éboulis, il faut mettre les mains, lever les jambes, faire un peu d’équilibre, en bref, l’enfer. Nous n’arriverons pas à manger à la Cime. Les organismes sont mis à rude épreuve. Nous allons faire la pause au bord du sentier avec devant nous tout le massif de l’Authion, la vallée des merveilles et les lacs de la Muta, du Trem et Fourca sous les yeux.

    Après une pause assez brève, nous reprenons l’assaut final. Nous n’étions pas très loin du but à peine dix minutes. Nous y sommes, La cime du Diable ( 2685m). Ce sommet porte très bien son nom !! C’est vraiment l’enfer pour l’atteindre. Le sommet est noir. El diablo !!!

    Allez, pause, photos et c’est 360° de vue splendide même si quelques nuages commencent à monter.

    Maintenant il nous faut entamer une grande longue descente. La première partie est bien raide et ce n’est pas gagné du tout. La fatigue est là et nos ne sommes pas au bout de nos peines.

    Au pied de la Cime du Diable, le Pas du Trem (2480m), un beau névé que nous passerons sans problème avant de découvrir les Lacs du Diable (2420m). Là un troupeau de chamois, ils nous regardent passer, paisibles, ils compatissent surement à nos efforts !!!

    Nous retrouvons le GR52 au niveau du Pas du Diable (2442m). De là, il nous reste au moins 02h30 de marche pour retrouver notre voiture !!

    Nous nous remettons en marche, le sentier est toujours aussi pénible et les organismes accusent vraiment le coup. Nous retrouvons la Baisse Cavaline et en levant la tête en mesure le chemin parcourus !!

    De la Baisse de St Véran, il nous reste 200m de dénivelé positif avant d’arriver à la pointe des trois communes. Il est 17h30 quand on retrouve la voiture. Nous sommes épuisés. Cette randonnée est magnifique, mais vraiment difficile, enfin pour nous !!

    Nous ne quitterons le Col du Turini qu’après avoir bu un petit verre en terrasse.

    Il est 20h00, nous séparons sur le parking du tennis de St Vallier bien content de notre journée. Une bonne nuit de sommeil et ça ne sera plus qu’un très bon souvenir.

    Parcours de 17kms pour 1200m de dénivelé positif.

    Merci à vous pour cette journée magnifique.

    A très bientôt sur les sentiers.

    Georges

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  • Les Gorges de Daluis

    Vendredi 13 Juin 2014, LES GORGES DE DALUIS

    L’aventure aujourd’hui va nous mener dans l’arrière pays Niçois, dans une très belle vallée : « La Vallée du Daluis » 

    La route est longue, nous partons de St Vallier à 7h, tous encore un peu embrumés mais bon pied, bon œil.

    Geneviève, Christine, Marie-Jo, Christiane, Marc, Charles et moi-même. Une belle équipe.

    Direction Nice d’où nous remontons la plaine du Var jusqu’au superbe village d’Entrevaux. 

    Entrevaux:

    Citée médiévale fortifiée par Vauban sous l’ordre de Louis XIV en 1690, construite sur un éperon rocheux. A  ses pieds la rivière du Var entoure ses fortifications. L’accès à la citadelle est assuré de manière originale grâce à 9 rampes en zigzag.

    Il faut compter 1h30 de visite, 156m de dénivelé soit 30mn de marche et 3€.

    On reviendra car le spectacle est trop beau (cf photos jointes).

    Pour ceux qui ont remarqué sur la route des constructions semblables à des demi-aqueducs (cf photo), ce sont en fait des  « Ponts-bâches » (type de pont faisant passer un cours d’eau intermittent au dessus d’une voie de communication : route ou voie ferrée). 

    Nous remontons ensuite à droite la route du Dalius.  

    Les gorges de Daluis, creusées par le haut-Var dans des sols de pélites rouges, sont absolument magnifiques.

    Pélites = classe de roches sédimentaires détritiques (composées d’au moins 50% de débris).

    Tout le paysage est rouge. Les parois des gorges sont vertigineuses.

    La route est très étroite et parsemée de tunnels étranges car très hauts et étroits. Ils ont été creusés au début du siècle dernier afin qu’ils soient accessibles au tramway. (cf photos)

    Les roches très découpées prennent des formes surprenantes comme le « Tête de femme coiffée » (cf photos anciennes et récentes ». 

    Nous arrivons au fameux « Pont de la mariée ».

    Pourquoi ce nom : C’est une jeune mariée qui est tombée de ce pont …

    Cette légende qui date de 1927 a une double explication:

    - certains disent que la mariée s’est jetée du pont par désespoir d’Amour parce qu’elle n’avait pas épousé l’homme qu’elle aimait.

    - d’autres disent que la mariée est tombée accidentellement. Son époux, en allant au village chercher du secours  a été plus ou moins soupçonné de l’avoir poussée mais a été ensuite innocenté.

    Aujourd’hui les candidats pour s’y jeter sont nombreux mais ils sont tous attachés à un…… gros élastique.

    Nous garons nos voitures et attaquons la montée dans les sous-bois direction La Colla, la Saussette point haut de notre randonnée.

    Le soleil est au beau fixe, tout le monde est en forme.

    Par moments un trou dans les feuillages nous permet de voir de grandioses paysages.

    Arrivés à Saussette la chaleur (31°) et notre petit déjeuner étant très loin nous décidons de pique-niquer à la petite chapelle Saint Jacques.

    Et nous voilà tous confortablement installés sur les escaliers de la chapelle ainsi que sur l’abreuvoir dont la fontaine est encore en fonction.

    L’endroit est très convivial.

    Nous attaquons à manger au rythme des amusantes anecdotes qui fusent de part et d’autre.

    Merci à vous tous pour ces moments de bonheur.

    Un petit café, un bon chocolat (merci Geneviève) et nous voilà repartis vers la descente sur le pont de Berthéou.

    De là le spectacle des gorges est surprenant et nous commençons une petite grimpette sur cette roche rouge qui s’effrite sous nos pas.

    Le soleil, notre fidèle compagnon reste seul sur nos têtes et nous profitons de l’ombre de quelques rares arbres sur le chemin. 

    Nous approchons du point dit « sublime » mais la troupe est saturée de chaleur et seuls Charles et Christiane vont l’atteindre. (cf photos).

    Tous les autres préfèrent rester à l’ombre et en profitent pour prendre une petite douchette pour se rafraîchir…. 

    Sur le chemin du retour le temps commence à se gâter et la pluie nous rattrape avant notre arrivée à la voiture. Juste un peu mouillé, juste ce qu’il faut ….

     Les  « Joyeux Randonneurs » sont de retour.

    Encore une randonnée bien sympathique.

     A penser pour la prochaine fois :

    - Eviter les mois de juin, juillet et août et peut être même septembre.

    - Prévoir cette sortie plutôt le dimanche pour éviter les embouteillages sur l’autoroute (Centre administratif).

                                                               Nicole

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  • Le Sentier du Littoral

    • Le 08/06/2014

    Sortie randonnée du Vendredi 06 juin 2014 : « Le Sentier du Littoral »

    07h30 le rendez-vous est pris ! Nous sommes six au départ de St Vallier. Geneviève, Charles, Christiane, Nicole, Gigi et moi. Un premier arrêt à Cabris pour récupérer Isabelle et un autre à Grasse  où nous attend Maryvonne.

    Il est 09h15, nous mettons en marche au départ de Agay. Un village, situé dans l’une des plus belles rades de la Côte d’Azur, entre le Cap Dramont et la pointe de la Baumette, est la porte d’entrée naturelle de l’Estérel.

    Direction le sémaphore du Dramont . Nous longeons la route sur quelques centaines de mètres avant de prendre le sentier du littoral. Un sentier  tracé sur l’ancien parcours des douaniers. Un réel plaisir !! Nous passons le Port de la Chapelle, la plage du Pourousset, les Pointes Longues, la plage du Camp Long avant d’attaquer la première difficulté du parcours qui va nous mener au pied du Dramont. Le sentier est difficile mais la vue est magnifique. Nous passons la Pointe du Dramont, la Pointe de l’Esquine de l’Ay pour découvrir l’Île d’Or. Un des soixante plus beaux sites de France. Privatisée depuis 1897 (on ne peut y aborder), elle a été le théâtre de réceptions fastueuses, le propriétaire de l’époque s’étant proclamé roi de l’île ! Sa tour de guet, carrée et crénelée, est construite en pierre rouge de l’Estérel. L’Ile d’Or a été immortalisée par Hergé dans “L’Ile noire”.

    Passage par le petit port du Poussaï avant de découvrir la plage du Débarquement. La plage du débarquement de Saint-Raphaël  doit son nom au débarquement des alliés en août 1944. Elle est composée de sable sur la partie haute de la plage et de gros galets sur la partie basse (au bord de l’eau – les galets sont gris alors que dans cette zone ils sont en général rouges). Nous allons profiter du site pour faire une petite pause à l’ombre.

    Nous passons par le mémorial du Débarquement avant de poursuivre en bord de route pour rejoindre la Pointe de Pierre Blave et retrouver le bord de mer.

    De là, nous allons enchainer d’une plage à une autre pour faire notre pause pique-nique sur la plage de Boulouris.

    Après une petite heure de pause, nous reprenons notre chemin en direction de St Raphaël.

     

    Nous enchainant plages et criques, petites plages cachées, pointes escarpées pour enfin retrouver la route et une petite terrasse pour boire une petite mousse bien fraiche !!

    Le plus dur est à venir !! Retrouver nos voitures garées à Agay. Pour cela nous devons prendre un bus qui nous conduit à la Mairie de Boulouris, prendre une correspondance pour Agay. La première étape se passe bien mais la correspondance (45 minutes plus tard) nous passe devant sans pouvoir nous prendre car le bus est complet !!

    Prochain bus dans une heure !!! Nous prenons le premier bus en direction de St Raphaël –Gare Routière- dans le but de prendre le bus au départ pour être sur de ne pas être laissé sur le touche une nouvelle fois. Après une petite visite des différents quartiers, nous voilà à la gare routière. Correspondance dans treize minutes !!

    Le bus arrive, nous retrouvons notre premier chauffeur qui aura l’amabilité de ne pas nous refaire payer un ticket.

    Nous retrouvons nos voitures, reste plus qu’à rentrer à la maison.

    Une bien belle journée et une belle randonnée. Merci à tous et à bientôt sur les sentiers.

    Georges

     

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  • Chasteuil - Villars Brandis

    • Le 01/06/2014

    Randonnée du Vendredi 30 Mai 2014 "Chasteuil - Villars Brandis"

     Saint Vallier 7h30 :

    Rendez-vous parking des tennis.

     Le mois de mai, parsemé de plusieurs jours fériés, nous incite beaucoup à partir en long week-end et principalement cette année car il y a de nombreux ponts.

    Voilà pourquoi ce matin entre ceux qui sont partis et ceux qui n’ont malheureusement pas pu venir, nous étions quatre joyeux randonneurs sur le départ, Christiane, Bruno, Jean-Jacques et moi-même.

    Le moral est bon, le soleil brille et nous voilà partis.

    Nous rejoignons tranquillement le village de Chasteuil via Castellane.

     Chasteuil :

    Très joli petit village où les habitants sont bien  sympathiques (démonstration à la fin de la randonnée…), déjà habité en 1304 avec 20  « population en feux » (foyers).

    Au passage un clin d’œil au Verdon qui ne fait pas mentir sur sa couleur typique.

    Le chemin est tout tracé, GR4, très beau sentier, facile d’accès.

    De chaque côté des genêts au jaune éclatant, superbe haie d’honneur sur notre passage.

    Le paysage est magnifique.

    Très rapidement nous apercevons les fameuses « Cadières de Brandis ».

    En Provençal  « cadières » signifient chaises, et c’est vrai que cette immense falaise en a vraiment l’aspect, ces énormes tours de dolomites ont bien la forme de sièges.

    Il m’a été dit que « Cadières de Brandis » pourrait se traduire par  « Chaises branlantes », d’ailleurs nous voyons bien à un endroit qu’il y a eu récemment une partie qui s’est effondrée.

    La région de Castellane est une région assez sismique et a connu dans son histoire un grand nombre de tremblements de terre.

    Nous voilà arrivés au petit col d’où part le chemin de la chapelle « St Jean » cramponnée au rocher.

    A voir absolument.

    Elle a été restaurée en 2010 par une petite équipe de bénévoles qui s’est portée à son  secours car la toiture menaçait de s’écrouler.

    Ils ont œuvré sous un soleil radieux et dans la bonne humeur afin de conserver un des fleurons du patrimoine.

    Si les poutres, chevrons et tuiles ont été amenés par hélicoptère il leur a fallu porter les tuiles manquantes à dos d’homme …. pas facile et courageux…

    Nous attaquons maintenant la montée vers Brandis en traversant par son ravin.

    Brandis :

    Un joli petit hameau formé de plusieurs maisons abandonnées, tombées en ruine. Heureusement  une ou deux d’entres elles ont été sauvées et retapées. Nous avons même eu  la chance de voir l’ancien four à pain avec sa porte typique.

    Là, Jean-Jacques nous propose de traverser le village, il nous amène dans un endroit féerique, un immense pré au pied des « Cadières ».

    Vision grandiose sur ces blocs monolithiques de 200m de hauteur au milieu d’un chaos indescriptible de rochers effondrés.

    (Avec un  peu d’imagination on se croirait au pied du Kilimandjaro) .

    L’endroit est plus que propice pour s’installer et profiter du lieu et du soleil pour sortir notre pique-nique.

    Bon appétit et merci bien Jean-Jacques car sans toi on n’aurait sûrement pas trouvé ce petit coin de paradis…

    Nous voilà repartis en direction de Villars-Brandis et là les nuages commencent à nous suivre.

    Villars-Brandis :

    C’est une ancienne commune française des Alpes de Hautes-Provence qui a été rattachée à Castellane en 1964.

    En 1304 il y avait déjà 10 foyers.

    Nous y passons assez vite car le temps commence à être menaçant.

    Une goutte, une autre, nous sortons tout notre attirail pour nous protéger, mais les Dieux sont avec nous, nous avons juste le temps de continuer notre chemin avant l’orage.

    A notre retour à Chasteuil, les tonnerres commencent à rugir et la pluie devient plus menaçante, nous sommes même attaqués par de petits grêlons.

    La voiture est à 200m.

    Un habitant du village nous offre gentiment l’hospitalité sous le porche de sa maison.

    Nous échangeons quelques discussions et confiant il nous montre avec fierté son trésor : sur une table deux coupelles remplies d’eau….. en s’approchant nous remarquons au fond des particules qui brillent comme de l’or. Mais oui se sont des paillettes d’or qu’il a trouvées dans le Verdon. Il est « orpailleur ».

    Il en faudra beaucoup avant d’avoir un lingot…. mais les petits ruisseaux font les grandes rivières. Et puis c’est tellement extraordinaire cette rencontre. Personnellement c’est la première fois que je rencontre un orpailleur.

    La pluie se calme, nous en profitons pour rejoindre la voiture.

    Tout va bien, nous ne sommes pas mouillés, nous repartons ravis de cette superbe journée.

    La surprise nous attend sur la route pour rejoindre Castellane. Là c’est une épaisse couche de grêle qui est tombée et recouvre toute la route. Tout le monde roule au pas… certains se sont même arrêtés sur le bas côté. C’est ce que nous faisons aussi à un moment afin d’attendre que le ciel se calme.

    Merci beaucoup Jean-Jacques pour ta conduite experte, même pas une glissade, même pas peur.

    A St Vallier le temps est sec, pas une goutte de pluie il va falloir arroser le jardin…

    Bon, vient le temps de se séparer…

    A la prochaine….

    Bon pied, bon œil….

           

    Nicole

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