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  • Le Grand Duc - Rando Mimosa

    • Le 21/02/2014

    Sortie du vendredi 21 février 2014, au programme « Le Grand Duc – Rando Mimosa 2014 ».

    Enfin la météo nous permet de faire cette sortie Mimosa. Ce n’est pas grand bleu mais il ne pleut pas alors c’est parti.

    08h30, nous sommes déjà neuf : Geneviève, Charles, Christine, Marie-Jo, Nicole, Gigi, Roselyne, Béatrice et moi. Direction Mandelieu où nous devons retrouver la bande des Grassois.

    Il est 09h30, nous sommes sur le parking au bord de la RD92 (290m), point de départ de notre randonnée. Nous baignons déjà dans le Mimosa et sommes saoulés par le parfum qui flotte dans l’air. Là nous retrouvons, Jacques, Jean-Jacques, Guilaine, Catherine, Rénaldina, Michel et Danièle.

    Allez, 09h45, c’est parti. On traverse la route pour emprunter la piste DFCI de Barbossi. Belle piste qui se faufile entre les mimosas, ça tombe bien c’est ce que nous sommes venus chercher !! Le Mimosa :

    Comme le rappelle un célèbre mimosiste, "Le mimosa qui éclaire, qui embaume et qui ravit restera toujours le symbole de la Côte d'Azur. C'est la seule fleur qui apporte au beau milieu de l'hiver l'éclat de ses couleurs et la délicatesse de son parfum". Le mimosa, ce symbole d'or venu du continent australien au XIXe siècle, a trouvé en Provence sa terre de prédilection, notamment dans le massif du Tanneron qui domine la cité de Mandelieu-La Napoule. Les fleurs sont dites sessiles, c'est-à-dire sans pédicelle et portent des centaines d'étamines variant dans toutes les nuances de jaunes; elles sont minuscules et forment de petites boules jaune d'or : les glomérules. Illuminant les collines au coeur de l'hiver, de janvier à mars, le mimosa ne se contente pas de séduire l'oeil du visiteur grâce à sa floraison jaune-vif, mais il flatte aussi son odorat, exhalant de subtiles senteurs aux heures chaudes de la journée.

    Après un petit kilomètre de marche nous débouchons au premier col (350m). Cap au Nord et c’est toujours sur une piste que nous progressons. Pour être plus précis nous sommes sur le GR51. Le mimosa laisse place à de magnifiques chênes lièges. Le groupe est en forme, le rythme est bon ! Les bavardages vont bon train !!

    Nous retrouvons la RD92 que nous allons longer sur quelques centaines de mètres. Nous passerons devant la stèle dédiée à la famille Gray. Famille décimée lors de l’incendie qui a ravagé le massif entre le 03 et 06 octobre 1970. Un des plus grave incendie qu’ait connu le massif du Tanneron où 5000 ha de bois et plus d’une centaine de bâtiments, maisons, fermes ou dépendances sont détruits  mais surtout huit personnes trouvent la mort. Parmi les victimes, Dina Gray et ses quatre enfants, rattrapés par les flammes alors qu’ils cherchaient à fuir en voiture. Quelle tragédie !!

    Nous quittons la RD92 pour emprunter une piste DFCI « La piste des Fenouillers » (450m). Nous descendons dans la vallée, la vue est magnifique. Dommage que le soleil se cache derrière d’épais nuages et nous prive de lumière.

    Nous allons suivre cette piste sur plus de trois kilomètres avant d’arriver à une bifurcation (245m) ou nous mettrons le cap à l’Est et suivre la piste du grand Duc. Nous  allons monter et trouver deux réservoirs d’eau (305m) et il est l’heure de la pause casse-croûte.

    Nous installons sur le réservoir et chacun sort son petit sandwich ou salade. Il commençait à faire faim !!

    Notre petite pause pique-nique sera ponctuée de quelques gouttes de pluie mais rien de bien méchant.

    Après nous être restaurés, nous reprenons notre marche direction le Nord. Après quelques minutes de marche nous retrouvons le premier col. Reste plus qu’à reprendre la piste de Barbossi et retrouver notre point de départ.

    Une petite randonnée bien agréable. Tout le monde aura bien apprécié.

    Reste plus qu’à prendre notre petite mousse à Mandelieu avant de remonter dans notre village !

    Merci à toutes et tous et à très bientôt sur les sentiers.

    Georges.

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  • Les Suvières

    • Le 13/01/2014

    Sortie du vendredi 10 janvier 2014, au programme « Les Suvières ».

    C’est la première sortie de l’année. Pour démarrer l’année 2014, j’ai choisi de retourner dans le Massif de l’Esterel et plus précisément de monter au sommet des rochers des « Suvières »(568m) qui n’est pas moins que le troisième sommet du massif.

    Il est 07h55 lorsque nous quittons St Vallier, un premier arrêt à Cabris puis à St Jacques de Grasse et nous sommes au complet soit treize joyeux randonneurs.

    Marco et Christine, Geneviève, Nicole, Bruno, Marie-Jo, Joseph, Marc, Isabelle, Danièle, Llyr et Jacques qui fait ses débuts avec nous, bienvenue au club « biloute » !!

    Nous arrivons au point de départ de notre randonnée, le « Pont St Jean » (42m) sur la route national 7 entre Mandelieu et Fréjus.

    09h10, la troupe se met en route non sans avoir écouté attentivement les consignes de l’animateur en chef qui fait son retour après un bon mois d’absence !!

    Nous sommes dans le « Vallon des Trois Termes » un sentier en sous bois, du mimosa qui ne va tarder à éclater. Le sentier porte les traces des dernières grosses pluies, il est assez abîmé et par endroits il nous faut faire un peu de gymnastique mais cela reste tout de même bien praticable. Il est 10h30 lorsque nous arrivons à la première étape du parcours, « Le Col des Trois Termes »(303m). Un col que nous connaissons déjà pour être passé par celui-ci lors de la randonnée du Mont StMartin (23 novembre 2012). Une bonne petite pause pour récupérer, s’hydrater et manger un petit bout, profiter du paysage.

    Nous nous remettons en marche, on passe la maison forestière des Trois Termes puis nous attaquons sur la droite un beau chemin qui va nous mener à « La Baisse des Pourraques » (481m).

    Nous ferons une petite pause, juste le temps de se désaltérer un peu et nous poursuivons sur la gauche par un petit sentier qui va nous conduire à l’objectif du jour, le sommet des Suvières (559m). Queques petits pas d’escalade et nous y sommes. La vue est superbe, un 360° magique !! Mer, montagnes, sommets enneigés du Mercantour, c’est tout simplement magnifique. Nous profitons de la vue quelques instants mais l’appel du ventre est plus fort, chacun s’installe pour un pique-nique bien mérité. Toujours aussi sympas de pique-niquer avec une vue pareille.

    Il sera pratiquement 13h00 quand nous nous décidons à attaquer la descente. Retour à la Baisse de Pourraques, sentier à gauche et nous voilà en direction de la « Baisse des Violettes » (362m). Un beau sentier qui serpente dans un pierrier pour aboutir après une bonne demi-heure de marche à La Baisse des Violettes.

    Un petit tour d’horizon pour emprunter le premier sentier de droite. Il fait très bon et c’est dans la bonne ambiance que le groupe progresse. Nous arrivons au niveau des rochers de « La Clavette » (363m). Un site où, écureuil, sanglier, éléphant, tête de sioux, patou en bref il faut laisser libre cours à son imagination et tous ces rochers vous révéleront des tas de formes. Pour certains c’est plus difficile que d’autres mais bon là… !!! C’est l’imagination !!

    Un petit passage délicat à passer au niveau du rocher de la clavette puis c’est sur un super sentier en sous bois que nous allons progresser. Nous sommes dans « Le pas de la Cèpe ». Un petit aller-retour sur un sentier de chasseur… je voulais montrer comment était construite une cabane de chasseur !! Et nous reprenons le bon sentier en direction de « La Baisse du Verre » (233m). Pas facile le sentier, pas très marqué et comme j’avais déjà fait faire un aller-retour le déplacement était assez silencieux, j’arrivais à entendre la pensée du groupe « sommes-nous sur la bonne piste ???? » mais oui nous sommes sur le bon sentier mais il faut reconnaître qu’il y a de quoi se poser la question !! Après la Baisse du Verre nous poursuivons en direction de la « Baisse du Sablier » (150m) où nous ferons une petite pause avant d’attaquer la dernière descente qui va nous ramener aux voitures.

     Une bien belle randonnée pour tout le monde enfin presque !!!

    Merci à tous et à très bientôt sur les sentiers.

     

    Georges

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  • La boucle des villages d'Eze et le mont Bastide

    • Le 21/12/2013

    Dimanche 15 décembre 2013, au programe « La boucle des villages d'Eze et le mont Bastide »

     Au départ les Joyeux Randonneurs Vallérois avec :

    Marie-Jo, Christine, Roselyne, Philippe, Rodolphe, Jean-Jacques, Llyr et moi-même.

    A la gare d’Eze nous attaquons la montée par le «  Chemin de Nietzsche ».

    Raide, raide la montée… en direction du village médiéval de Eze.

    Nous marchons au pas du philosophe allemand Friedrich Nietzsche.

    Pourquoi Nietzsche ?

    Parce qu’il  séjourna à plusieurs reprises sur la Côte d’Azur et qu’on raconte que c’est en empruntant ce sentier plutôt raide qui conduit de Eze  vers la mer que Nietzsche réunissait ses idées. A l’ombre des pins ou exposé au soleil il écrivit la majeure partie du troisième tome de "Ainsi parlait Zarathoustra",  

    « C’est quand l’inspiration créatrice coule en moi le plus richement, que mes muscles fonctionnent le mieux » écrit-il.

    (Bon OK, mais si vous regardez bien il faisait le chemin en descendant…..alors facile, facile…)

    Ouf nous voilà à Eze :

    Très beau village médiéval à visiter ainsi que son jardin exotique avec son impressionnante collection de cactus et de plantes grasses et sa vue imprenable sur la grande bleue. Un très bon moment de détente.

    Nous avons même pu voir dans ces jardins des animaux sauvages, girafes, lions, crocodiles…. Mirages ? non… statues.

     Nous nous décidons de continuer notre route. Aller à l’assaut du Mont Bastide.

    Il culmine à 570 m  et non pas 4570m comme sur la photo.

    L'exploration de ce site archéologique fut l'une des plus anciennes du département. Beaucoup de fouilles depuis 1852 et encore de nos jours mais peu de travaux ont débouchés sur des publications exploitables.

    Les hypothèses les plus farfelues se sont attachées à ce site ;

    Pour certains il s’agissait d’une « cité  gauloise », d’autres révélaient la nature romaine du site.

    L'histoire et la configuration de ce site apparaissent assez révélatrices de celles d'une majorité des villages antiques qui ont constitué un trait marquant du paysage des Alpes de la Mer dès le IIIe s. av. J.-C

     Nous décidons de nous installer pour déjeuner, au soleil, avec vision directe sur le Mercantour et ses merveilleuses montagnes saupoudrées de neige fraîche.

    La descente est facile par un très bon chemin,  les yeux plongés dans le bleu de notre méditerranée chérie. 

    Arrivés de retour  à la gare nous recherchons vainement un endroit pour boire la petite  «  mousse » conviviale, mais tout étant fermé nous remontons dans nos montagnes.

    Superbe journée, superbe randonnée, à refaire avec tous ceux qui n’ont pas eu la chance de se joindre à nous aujourd’hui.

    A la prochaine.....Nicole

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  • Le Mouton d'Anou

    • Le 02/12/2013

    Sortie du vendredi 29 novembre 2013, au programme « Le Mouton d’Anou ».

    Il est 07h45, le ciel est complètement dégagé, température assez fraiche mais il est évident que nous allons avoir une belle journée.

    Deux voitures pour ce déplacement en direction de Bezaudun-Les-Alpes.

    Sont présents, Nicole, Danièle, Annette, Marie-Jo, Roselyne, Christine, Jean-Jacques et moi-même.

    Il est 09h15, lorsque nous nous mettons en marche. Nous sommes garés au lieu dit « Le Gourbel ».Nous empruntons une piste qui descend dans « la combe de Cagnes » sur notre gauche, la Colle de Menon (1029m). Après une petite demi-heure de marche, nous faisons une petite pause pour nous découvrir. A l’abri du vent et bien exposé au soleil il fait presque chaud, alors les vestes volent dans les sacs.

    Au niveau de la balise 139, nous récupérons le GR51 que nous allons suivre jusqu’à la balise 15. Le sentier est très agréable et superbement entretenu. Bravo aux baliseurs pour leur travail.

    Nous ferons encore des petites pauses pour nous désaltérer mais aussi pour profiter du paysage. Devant nous une barre rocheuse « Le pas de l’escalier ». avec derrière un secteur où nous avons déjà usé nos chaussures, « Le Plan de Noves ». Un peu plus bas « Les Costes de la Cagne », un beau vallon qui sert également de lit à la rivière « La Cagnes ».

    Nous arrivons dans le fond du vallon du Ruth. A partir de là, 2 kms de montée avec des passages soutenus mais dans l’ensemble une montée assez progressive. Nous ferons une petite halte à la balise 15 puis nous poursuivrons notre chemin. La forêt s’éclaircie pour laisser place à paysage karstique où les bories trouvent toute leur place.

    Nous avons bien marché, il est 12h15 lorsque nous nous installons au bord du sentier sur de belles pierres plates avec le soleil qui nous réchauffe. Une petite veste s’impose tout de même. Allez bon appétit à tous.

    Après quarante minutes de pause, il faut tout de reprendre notre marche car nous ne sommes pas encore arrivés. Notre départ est quelque peu retardé car un superbe troupeau de chèvres nous passe devant. Elles sont superbes.

    Nous arrivons à la balise 138, reste plus qu’à monter au sommet du Mouton d’Anou partie sommitale de notre parcours.

    Nous y sommes, 1078m d’altitude, une vue remarquable sur 360°. Le Mouton d’anou un petit sommet placé entre St Jeannnet et Bezaudun-les-Alpes, mais quelle vue !! Tout simplement superbe. Devant nous la Montagne du Chier, un peu plus loin l’Estellier (1278m), sur notre gauche le sommet du Viérou et la chaine du cheiron. Au fond toute la chaine des sommets du Mercantour avec leur manteau neigeux c’est magnifique. Derrière nous la Méditerranée de St Jean Cap Ferrat au massif de l’Esterel.

    Nous profitons quelques instants de cette superbe vue, puis nous redescendons rejoindre nos deux amies restées plus bas.

    C’est les yeux brillants que nous reprenons notre marche, les commentaires fusent. Je suis ravi que le groupe apprécie cette boucle. Nous sommes sur la piste du Gaz. Sur le bord du chemin, encore une belle Borie.

    Il est 15h30 lorsque nous retrouvons nos voitures. Une bien belle sortie, tout le monde est ravi.

    Pour clôturer cette belle journée, nous ferons une petite halte  « Mousse » à Gréolières Village.

    Merci à tous et à très bientôt sur les sentiers.

     

    Georges

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  • Séjour Marche Nordique en Camargue

    • Le 17/11/2013

    Séjour en Camargue du 09 au 11 novembre 2013.

    Nous sommes douze à participer à ce week-end au pays des taureaux et des chevaux blancs : La Camargue.

    Le delta du Rhône d’une superficie de 100000 hectares figure parmi les quatre plus grands deltas d’Europe. Formé dès l’ère quaternaire par l’apport de sable, de cailloux et de limon déposés par les torrents qu’étaient alors le Rhône et la Durance, il n’a cessé de se transformer au cours des siècles.

    Au programme trois séances de marche nordique, visites de villages et  de sites touristiques.

    Samedi 09 novembre 2013, départ de St Vallier de Thiey, direction Les Saintes Maries de la Mer (13), capitale de la Camargue. En cours de route nous ferons une petite pause café et à 11h30 nous sommes arrivés.

    Direction le « Camping de la Brise » où nous avons réservé deux mobil homes. Nous nous installons rapidement et passons aux choses sérieuses, le casse croute !! Petit apéritif léger car une première séance de marche nordique nous attend.

    C’est sur « la digue à la mer » que nous allons faire nos premiers pas.

    La Camargue à fait face, au cours du XIX siècle, à de fréquentes crues provoquant des dégâts considérable en particulier en 1856. La Digue à la mer est construite 1859. Elle a pour mission de limiter les assauts de la mer Méditerranée sur le delta du Rhône, elle est strictement interdite à la circulation des véhicules motorisés et est ainsi devenue, au fil du temps, un itinéraire incontournable de balade pour les marcheurs, les chevaux et les cyclistes.

    Un vrai régal. D’un coté les étangs et toute la faune que l’on peut trouver en Camargue et de l’autre les dunes, la plage et la Méditerranée !

    Les dunes, dernier rempart avant la mer, sont un milieu fragile. Lors des tempêtes, le cordon sableux, solide, permet d’absorber l’énergie de la houle et de bloquer ainsi l’avancée de la mer vers l’intérieur des terres. C’et un milieu protégé où se développe des espèces adaptées à la sécheresse et au sel, comme le lys maritime, le lézard des dunes et l’oyat (espèce de plante vivace).

    Nous quitterons la digue par un accès à la plage, contournons les dunes pour se retrouver en bord de mer. Que du bonheur de marcher là, un petit vent, les vagues, l’espace !!

    De retour au camping, nous aurons marché quelques huit kilomètres, mais nous aurions pu continuer des heures tellement c’était agréable.

    Petite veste et nous voilà partis en direction de,  Aigues-Mortes.

    Un peu d’histoire. Le pape Innocent IV appelle en 1240 les souverains d’Europe à la croisade afin de reprendre Jérusalem. Louis IX prend le commandement de l’expédition, mais ne disposant pas de port d’embarquement en Méditerranée, il jette son dévolu sur le port d’Aquae Mortuae. En ce temps, la Provence appartient à l’Empire Germanique et le Languedoc Roussillon aux rois d’aragon.

    Aigues-Mortes, propriété de l’Abbaye de Psalmody est échangée contre des terres des environs de Sommières.

    La cité des « eaux mortes » est alors située sur les rivages d’une immense lagune qui communique avec la mer par les graus (terme occitan signifiant « estuaire » ou « chenal ») et avec le bras le plus occidental du Rhône par ses immenses marais. Louis IX fait construire une chaussée endiguée, seul accès terrestre entre Aigues-Mortes et la terre ferme, défendu ultérieurement par la Tour de Carbonnière. En 1248, le plan de la ville est presque terminé. Aigues-Mortes devient un centre d’échanges de tout premier plan avec les pays du Levant.

    Une taxe d’un denier par livre de marchandise est instaurée en 1268 afin de financer les remparts de la cité. A la mort de Louis IX, les fondations des remparts ne sont encore qu’en partie tracées.

    Les travaux reprennent en 1272 pour se finir au début du XIVème siècle. Les pierres calcaires proviennent des carrières de Beaucaire et des Baux. Les remparts se déroulent sur 1634m.

    Après une brève visite de cette magnifique cité, une bonne douche et un bon petit apéritif bien mérité, nous irons diner au village des Saintes.

    Une très bonne soirée bien agréable. Une petite mirabelle et tout le monde au lit.

     

    Dimanche 10 Novembre 2013 :

    Le ciel est bien chargé et le vent souffle assez fort avec même de belles rafales.

    Au programme : le tour de l’étang de Galabert.

    Après un bon petit déjeuner, merci pour les petits gateaux, nous voilà partis en direction des Salins de Giraud. Il nous faut faire tout le tour de l’étang du Vaccarès. A mesure que nous avançons, je me pose la question « allons-nous pouvoir marcher sur la digue et au bord de la mer » car les rafales de vent ne faiblissent pas.

    Nous nous arrêtons à « La Capelière » le centre d’information de la réserve Naturelle Nationale de Camargue. A la réception on me confirme qu’il n’est pas très prudent de marcher dans le secteur avec le vent qu’il y a aujourd’hui.

    Changement de programme, direction le Domaine de Méjanes où j’ai vu sur la carte l’existence d’un parcours pédestre avec la possibilité de modifier le tracé pour agrandir le circuit.

    Nous longeons l’Etang du Vaccarès, qui n’est pas moins que la plus vaste étendue d’eau (6000ha) du territoire Camarguais. Un étang qui accueille tout un monde de migrateurs. En effet Marais et étangs sont habités par une faune extraordinairement dense d’oiseaux : dans les marécages passe tout un monde de sauvagines, de sarcelles, de canards sauvages, de bécasseaux, de hérons, de barges, de chevaliers, de pieds de mer. Sur les étangs, se sont les mouettes qui volent autour des îlots, les blanches aigrettes et les flamants roses.

    Après tout ce temps en voiture, nous sommes au Domaine de Méjanes (propriété Paul Ricard). Allez, on y va. Une première boucle de 3 kilomètres entre marais et étangs.

    En chemin on peut voir, oiseaux, sangliers (en enclos !!) et les chevaux ! Le cheval Camargue, il existe en Camargue depuis la plus Haute Antiquité mais ses véritables origines sont encore mystérieuses et plusieurs thèses s’affrontent.
    C’est une des plus anciennes races du monde, déjà connue des phéniciens. Caractérisé par sa petite taille, 1.35m à 1.50m au garrot, son squelette et ses membres grossiers, sa tête lourde, le cheval Camargue se reconnait à l’âge adulte par sa robe gris clair. Pourtant le poulain naît baie brun et ce n’est que vers 4-5 ans que son pelage s’éclaircit.

    Une fois notre boucle accomplie, nous nous dirigeons sur « la draille des cinq gorges », une piste qui mène de Méjanes aux Saintes Maries de la Mer en longeant l’étang du Vaccarès.

    Nous allons faire notre pause pique-nique sur les berges de l’étang. Chacun se trouve une petite place d’autres ont la nostalgie de la Bretagne, ils pique-niqueront à bord d’une barque en attendant la marée !!

    Je profite de la pause pour faire du stop et récupérer notre véhicule. Bibi a mal à une jambe, alors pour la préserver elle nous attendra dans le véhicule.

    Nous reprenons notre marche et comme vous avez pu le constater il nous manque une star Camarguaise !! Le taureau !! Hé bien le voilà, ils nous regardent d’un sale œil, il y en a même un qui en voyant Gigi se met à gratter le sol du sabot !!

    Comme le cheval sa présence en Camargue remonte à la plus Haute Antiquité. Façonné par l’environnement dans lequel il vit, le taureau Camargue est un animal rustique ; vivant en troupeaux appelés « manades ». La race Camargue a été reconnue depuis 1998.

    Après une bonne heure de marche nous faisons retour vers les véhicules. Nous rentrons au camping. Il est encore tôt alors pour finir la journée, nous allons visiter le village des Saintes Maries de la Mer. La ville, construite autour de son église des XIe et XIIe siècles et longtemps enserrée dans une enceinte, conserve encore aujourd'hui trace de ce passé historique dans la configuration de ses ruelles souvent étroites.

    Nous ne manquerons pas de visiter l’église forteresse romane et la crypte de sainte Sara avant de flâner dans les ruelles.

    La soirée sera encore bien sympathique avec un petit verre « à la maison » et un diner à la ville où chacun dégustera une spécialité régionale selon son envie, Gardianne de Taureau, cassolette du pêcheur, Sardines grillées ect…

    Il restait de la mirabelle alors ce serait dommage de ne pas en boire un petit verre avant d’aller se coucher.

    Lundi 11 Novembre 2013 :

    Au programme, petite séance de détente en thalasso pour trois filles, ménages pour trois autres et séance de marche nordique pour le reste de la troupe.

    Notre parcours nous mène à l’Ouest du village. Nous empruntons la digue qui contourne tout le village et prenons la direction du Petit Rhône. Le vent est toujours aussi fort mais il ne fait pas froid. Nous faisons une première tentative sur la plage mais les projections de sable nous contraignent à remonter sur le chemin initial. Un peu plus loin, la plage est un peu à l’abri alors nous descendons et c’est un vrai régal. Vraiment super de marcher comme ça au bord de l’eau, une sortie vraiment vivifiante. Voilà plus d’une heure que nous marchons alors on fait demi-tour. Arrivé au port nous prenons cinq minutes pour nous soulager du sable qui rempli nos chaussures.

    De retour au camping, nous chargeons les dernières affaires, récupérons nos trois femmes de la thalasso et mettons le cap vers Fontvieille.

    Nous serons bloqués à la sortie du camping car j’ai oublié de dire que depuis deux jours aux Saintes Maries de la Mer c’est la fête. C’est le Festival d’Abrivado ; 200 gardians et 1000 chevaux dans une course folle sur les plages, puis une parade des cavaliers guidant les taureaux jusqu’aux arènes.

    Après une bonne demi-heure d’attente nous prenons la route. Il nous faudra une heure pour arriver à Fontvieille et retrouver Hélène, Hervé, Lomane et Zélie, nos « joyeux randonneurs vallérois » exilés dans cette région de Provence.

    Nous nous installons pour le pique-nique car les ventres crient famine, il est 13h30.

    Fontvieille est situé en plein cœur de la Provence des Alpilles. Un village pittoresque avec ses maisons anciennes construites avec la pierre des fameuses carrières qui étaient installées sur place dès le XV°. C'est cette même pierre qui a été choisie pour construire les arènes d'Arles et de Nîmes ainsi que le château de Tarascon de 1429 à 1434, et plus récemment le Palais Longchamp et la Bourse à Marseille.

    Fontvieille est aussi le village où Alphonse Daudet a écrit les célèbres " Lettres de Mon Moulin ".

    Le pique-nique avalé, nous nous mettons en marche sur les traces d’Alphonse Daudet.

    On grimpe une petite colline pour découvrir le moulin majestueux et imperturbable. Depuis la colline, nous découvrons un superbe panorama sur les Alpilles. C'est dans ce décor de pierre, (de "caillasse" comme on dit ici), sur cette butte ventée entourée d'oliviers, de pins, de chênes verts, que Daudet trouva l'inspiration pour ses histoires.
    Il les a imaginé ses personnages en écoutant les histoires des bergers et des habitants du château de Montauban.

    Nous poursuivons notre ballade pour découvrir  un deuxième puis un troisième moulin avant de  rejoindre le Château de Montauban où il habitait de temps en temps. Aujourd’hui, c’est un musée consacré à l’écrivain.

    Nous sommes gâtés le musée est ouvert, exceptionnellement, alors nous profitons de cette belle aubaine pour le visiter. Superbe !

    Au programme était prévu la visite des Baux de Provence, mais vu l’heure tardive et la fatigue nous décidons de prendre le chemin du retour.

    Nous traversons de superbes oliveraies et les vues sur les Alpilles sont superbes. Nous apercevrons le village des Baux au loin perché sur son rocher.

    Il est 19h00 lorsque nous arrivons à St Vallier de Thiey. Un superbe week-end qui aura comblé tout les participants.

    Merci à tous pour votre bonne humeur et à très bientôt sur les sentiers.

    Georges.

     

     

     

     

     

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  • Castellaras et Lac de Thorenc

    • Le 29/10/2013

    Sortie randonnée du vendredi 25 ctobre 2013, au programme : « Castellaras et Lac de Thorenc».

    Il est 08h00 quand nous nous mettons en route, direction le Pont du Loup sur la route d’Andon.

    Le ciel n’est pas très clair mais nous faisons grande confiance à la météo qui nous annonce une journée avec des passages nuageux et de belles éclaircies l’après-midi.

    Il nous faudra à peine une demi-heure pour atteindre notre point de départ.

    Echange de chaussures et top c’est parti.

    Balise  152, cap au Nord Nord Est, un petit sentier qui n’a pas été épargné par les dernières pluies mais praticable. Nous sommes en sous-bois le sentier se faufile entre chênes et sapins pour au sommet du premier mamelon où nous allons faire une petite pause pour nous découvrir un peu.

    Nous arrivons au hameau de Font Freye (1182m), on traverse la route pour rejoindre la balise 153 direction le Col de la Baïsse (1319m). Le sentier est agréable, la vue est superbe, dommage que la lumière ne soit pas de la partie. Une bonne grimpette que nous abordons chacun à notre rythme pour  enfin atteindre le col. Petite pause, puis nous quittons le sentier balisé pour emprunter la piste forestière qui part sur la droite.

    Nous allons suivre ce chemin durant un bon moment. Le rythme n’est pas des plus rapide, la cueillette de champignons nous ralentissant pas mal mais bon c’est tellement bon !!

    Après deux petits kilomètres nous quittons la piste forestière pour suivre sur la droite un petit sentier non balisé qui va nous mener aux pieds du Castellaras.

    Un sentier fort agréable où les cueillettes vont bon train !! Nous arrivons dans un espace bien dégagé d’où on peut admirer le paysage et le Castellaras.

    Allez un dernier petit effort pour atteindre le sommet du Castellaras premier objectif de notre sortie .

    Le Castellaras : situé sur un éperon rocheux à 1400 m d'altitude, sur un ancien oppidum celto-ligure en bordure de la voie Ventiane qui reliait Cimiez à Castellane, il comprend les ruines d'une chapelle romane du XIIe siècle, d'un château, d'une écurie poste de garde et d'une vaste citerne d'eau et entouré d'imposantes murailles. Il a été ruiné en 1391 après d'âpres luttes entre les successeurs de la légendaire Reine Jeanne.

     De notre position on peut voir les sommets du Mercantour, plus près, la montagne de Thorenc et son point culminant, le pic de l’Aiglo (1644m) et un peu plus au Nord-Nord-Est le Pic de Fourneuby (1607m), puis la Montagne du Cheiron, de l’autre coté on peut voir cette pointe qui n’est autre que le Bauroux et bien sur la Vallée de l’Esteron.

    A nos pieds on peut voir les vestiges du vieux village de Thorenc qui lui aussi aura subi les même aventures que le Castellaras.

    Après une bonne pause, nous remettons en marche. Maintenant il faut redescendre et les dernières pluies ont bien arrangé le sentier !! Avec beaucoup de précaution nous arrivons sur la D2. On se dirige sur la gauche puis 100m plus loin nous prenons une piste. Une chaine avec panneau d’interdiction nous arrête un peu mais un passage entre deux arbres est ouvert alors je décide de suivre la piste prévue.

    Les ventres criant famine, nous allons nous arrêter pour casser la croûte au bord de la piste. Ca me permettra de faire un peu le point car je ne vois plus la continuité de notre parcours !!

    C’est le ventre plein que nous allons couper à travers champs pour récupérer une autre piste puis repiquer sur le lac de Thorenc. Nous sommes dans l’Ubac des quatre Tours. Il nous faudra passer des clôtures mais cette fois ventre à terre pour certain !!

    Nous arrivons au bord du Lac. Un beau plan d’eau, bien équipé pour les sorties pique-niques estivales.

    Petite pause photos puis nous poursuivons. Il nous faut remonter au Col de la Baïsse (1319m) soit quelques 200m de dénivelé plus haut !!

    Une représentante du Parc Régional des Préalpes d’Azur nous interpelle et nous renseigne sur le parc Régional. Le groupe est très attentif !! C’est très bien !!

    Allez c’est parti. Nous sommes dans le Vallon de l’Ubac, chemin bordé de chênes. Les feuilles qui tapissent le sol nous offrent une harmonie de couleurs superbe (voir photos).

    Les organismes souffrent un peu mais avec quelques champignons à ramasser on oublie un peu les douleurs !! Nous arrivons au Col. Pause cueillette, puis nous redescendons vers le pont du loup où nous retrouvons nos voitures.

    Comme dirait Charles, « belle randonnée, mais physique, oui physique même quand on descend !! ».

    Bravo, vous avez très bien marché et pour la peine nous allons boire une petite mousse au « Parpaiolo » chez notre amie Emilie à Andon.

     Je vous dis à très bientôt sur les sentiers.

     Georges

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  • Les collines Niçoises

    Sortie randonnée du vendredi 11ctobre 2013, au programme : « Les collines Niçoises ».

    Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt !! Alors aujourd’hui tout est à nous car c’est à cinq heures du matin que le réveil sonne dans les chaumières des courageux randonneurs vallérois qui ont décidé de participer à la fête de la randonnée organisée par le Comité Départemental de la randonnée Pédestre 06.

     Au programme « randonnée urbaine et collines Niçoises ».

     06h10 nous quittons St Vallier. Nous sommes six, Christiane, Marie-Jo, Gisèle, Bella, Bruno et moi.

     07h10, voitures garées au parking Las Planas, nous voilà dans le Tramway !! Ouaaahhhh c’est superrr. Nous descendons à l’arrêt Gorbella, pour continuer à pieds direction la Maison de l’Environnement, point de départ de notre randonnée.

    07h30, nous y sommes, petit café de bienvenue, formalités et voilà Geneviève et Charles qui nous rejoignent.

    08h00, c’est parti. Direction le square Boyer. Nous sommes sur le GR5, sur un trottoir certes, mais sur un GR tout de même.

    Une randonnée qui nous change de nos habituelles sorties en moyennes ou en Montagnes mais qui nous permet de découvrir les rues de Nice d’une autre façon.

    Nous voilà Place Alexandre Médecin. Cette ancienne place de Nice et son petit jardin, honorent un bon Niçois né et mort à Nice (1852-1911). Docteur en droit et avocat à Nice il fut également adjoint au maire de Nice de 1886 à 1890. Il laissa quatre fils qui suivirent sa trace et se distinguèrent dans divers domaines. Le plus jeune d’entres eux, Jean Médecin, fut Maire de Nice pendant plus de trente ans.

    A partir de là commence une montée interminable. Nous empruntons le vieux chemin de Gueraut. C’est une appellation très ancienne qui désigne toute une partie de colline, un quartier et un hameau au nord de la ville jusqu’aux limites des communes de Falicon et d’Aspremont.

    Deux étymologies sont possibles ; serait l’association de deux mots niçois « gaire, aut », en français guère haut, pour désigner un lieu bien que dominant la ville mais étant peu élevé par rapport au Mont Chauve qui lui-même domine. La seconde, encore une association de deux mots niçois « caire, aut », en français, un endroit, lieu, coin haut, le mot « caire » ayant été déformé en « gaire ». Quelle est la meilleure ? Ou la vraie ? La question reste posée mais l’endroit élevé correspond bien à la situation.

    Nous poursuivons notre montée pour arriver à l’Aire St Michel. Cette dénomination désignait l’emplacement où l’on battait le blé à proximité d’une chapelle privée dédiée à saint Michel.

    Négrin dans ses «Promenades de Nice» (1869-1870) décrit ainsi ce lieu: «L’Aire Saint-Michel est une sorte de carrefour avec des pins auquel aboutissent le Vieux Chemin de Gairaut, la grand-route d’Aspremont, celle de Falicon, un chemin de montagne à gauche, et le chemin de Rimiès à droite».

    De là, nous prenons la route de Falicon, pour ensuite emprunter le chemin puis la montée des Giaines.

    Nous voilà dans la colline de Gairaut sur un petit sentier, le même que ceux que nous avons l’habitude de pratiquer !! La vue est magnifique. La ville de Nice à nos pieds, on peut voir le massif de l’Esterel sous un angle différent, un peut plus loin on verra la montagne du Cheiron que nous connaissons bien pour y être passé il y a quinze jours.

    Le sentier est très difficile et il faut être très attentif. Il n’empêche que malgré tout, la chute n’épargnera pas certain d’entres nous. Sans gravité mais tout de même !!

    Nous arrivons enfin à la Pyramide de Ratapignata.

    La pyramide de Falicon est un monument en forme de pyramide situé sur la commune de Falicon, au nord de Nice, dans le département des Alpes-Maritimes

    Cet édifice, aujourd'hui presque en ruines, marque l'entrée de la grotte de Ratapignata ou grotte des Ratapignatas (en niçois, « la grotte des chauves-souris »). Ce monument fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 07 août 2007.

    La pyramide de Falicon a été découverte en 1803 par Domenico Rossetti, un avocat de Vasto en vacances dans la région. Depuis cette date, diverses théories quant à l'origine de la pyramide ont été évoquées : on a parlé d'un ancien temple gallo-romain (la ville de Nice toute proche comptait en effet une colonie romaine, Cemenelum) ou d'un monument de l’ordre du Temple.

    De nombreux ouvrages ont d'ailleurs été écrits au sujet de cet édifice. Toutefois, selon une enquête de l'Institut de Préhistoire et d'Archéologie Alpes Méditerranée2, qui a permis d'aboutir au classement de l'édifice, la pyramide aurait été édifiée entre 1803 et 1812 afin de marquer l'entrée de la grotte que Domenico Rossetti appelait « grotte du Mont-Chauve ».cf : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyramide_de_Falicon_et_grotte_de_Ratapignata

    Nous poursuivons notre marche, devant nous le Mont Chauve d’Aspremont.

    Nous ferons la pause repas avec pour vue, la ville de Nice et tout le massif de l’Esterel au loin.

    Il fait une journée magnifique, un régal.

    Reste plus qu’à suivre le GR5 qui va nous ramener à la maison de l’Environnement non sans faire une halte au Temple de l’Amour. Magnifique monument ! Un toit soutenu par des colonnes d’inspiration grecques, ancien kiosque à musique inauguré en 1890. Il a été construit pour le Comte Joseph de Chambrun (1821-1899), propriétaire des lieux à l’époque. En marbre de Carrare, il s’inspire du temple de Sibylle à Tivoli. Il fut un des hauts lieux  de la vie musicale et mondaine de Nice.

    A l’arrivée une petite boisson nous est offert, un petit paquet avec de la documentation et une petite tombola clôturera  cette journée. Merci à Christiane qui a eu l’amabilité de tirer mon ticket et me faire gagner un bon d’achat !! Pas belle la vie !!

    Bravo à toute l’équipe, merci pour votre participation et votre contribution à la fête de la randonnée 2013. Je vous dis à très bientôt sur les sentiers !!

    Georges

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  • Le Sommet du Viérou

    Sortie randonnée du vendredi 27 septembre 2013, au programme : « Le Sommet du Viérou ».

    La sortie du jour nous ramène dans la montagne du Cheiron, plus précisément dans sa partie Est. Nous partirons de Bezaudun-Les-Alpes petit village situé à 886m d’altitude, commune du Parc Naturel Régional des Préalpes d’Azur.

    Nous serons 14 aujourd’hui !! Geneviève, Charles, Nicole, Rodolphe, Jonathan, Marie-Jo, Anne-Marie, Christine, Christiane, Gérard, Bruno, Bernard, Marc et moi. Une bien belle équipe !

    Nous souhaitons la bienvenue à Bruno et Bernard qui viennent d’intégrer le groupe des Joyeux randonneurs vallérois.

     Photo de groupe et nous nous mettons en marche. De la place de l’église, nous descendons en direction du vallon de la Gravière où coule tranquillement « le Bouyon » petit ruisseau qui ira, plus bas, grossir l’Estéron.

     Nous descendons jusqu’au fond du vallon soit 100m plus bas que notre point de départ. Nous progressons entre genets et ronces puis à partir de la balise 112  sur un chemin beaucoup plus confortable.

     Nous arrivons à la balise 113, à l’ombre d’une pinède. Une petite pause pour regonfler les batteries et nous poursuivons notre progression.

     Il est 12h30 lorsque nous arrivons au niveau de « La Bastide de Colle Belle », une belle prairie et un endroit idéal pour faire notre pause pique-nique. Gérard nous offre son petit apéritif maison, un vin de Coing aujourd’hui.

     Après trois quart d’heure de pause, nous remettons en marche. Après une brève descente, il nous faut attaquer la montée. Il nous faut souvent chercher le bon sentier car le manque de passage fait que les traces ne sont pas très visibles. Il nous faudra une bonne heure et demie pour arriver à la Baisse du Viérou (1356m).  Pas de chance, la vue est toujours bouchée ! Derrière nous on peut tout de même deviner les sommets du Mercantour. Juste en dessous de nous, des deux cotés de notre position, un océan de nuages !!

    Il nous faut encore monter pour atteindre la partie sommitale de notre parcours, le Sommet du Viérou (1395m). Petites photos souvenirs et maintenant c’est la descente. Jamais facile de descendre et aujourd’hui le sentier n’est pas vraiment des meilleurs et pour couronner le tout, le brouillard monte.

    Nous finirons notre marche dans le brouillard, pas vraiment la meilleure des situations quand le groupe commence à être fatigué, que l’éclairage commence à diminuer et que le sentier n’est pas des plus commode !! Mais nous finirons tout de même par retrouver notre point de départ.

     Aujourd’hui il n’y aura pas de pause mousse.

     Il est 18h00 lorsque nous nous quittons sur le parking à Saint Vallier de Thiey.

     Dommage que nous n’ayons pas pu profiter de la vue !! Une randonnée qui restera tout de même dans les mémoires !!

     Nous souhaitons un bon rétablissement à Gérard qui a terminé cette randonnée avec un genou bien endolori.

     Bravo à toute l’équipe, bonne récupération  et à très bientôt sur les sentiers !!

    Georges

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