Le Plan des Noves
- Par lesjoyeuxrandonneursvallerois
- Le 12/03/2014
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Vendredi 7 Mars 2014 ,« LE PLAN DES NOVES »
Voilà notre belle équipe repartie pour une nouvelle aventure.
C’est sous un soleil radieux que Gigi, Roselyne, Jeanine, Guilaine, Christiane, Nicole, Georges, Marc et ses petits enfants Raphaël et Jules, Rodolphe, Jean-Louis, Jacques et Jean-Jacques partent à l’attaque du Plan des Noves.
Situé proche du Col de Vence le Plan des Noves (terres nouvelles) est un ancien grenier vençois. Ce plateau à la terre fertile présente une grande diversité biologique.
Au XVIII et XIX siècle les cultivateurs ont dressés de nombreuses restanques qui existent encore de nos jours et les bergers de nombreuses bories pour dormir à proximité de leurs troupeaux.
Après une petite partie en descente en suivant le Gr51 nous contournons le plateau par un bon chemin. Alors qu’il nous paraît au départ plutôt désertique en fait nous constatons qu’il est très peuplé.
Nous y avons rencontré: des vaches, des chevaux, des moutons avec leurs 7 patous (c’est la première fois que nous rencontrons des patous vraiment très sympathiques même attachants) avec en plus un jeune berger très convivial, des abeilles qui commencent à sortir de leur ruches etc… car nous avons loupé tout le monde des insectes et autres bestioles reptiles divers, oiseaux ( il paraîtrait qu’il y en a 125 espèces).
Après une petite grimpette nous passons le Grand-Plan des Noves, et arrivons à une bergerie en ruine d’où nous avons une vue magnifique sur le Baou de St Jeannet, perché comme un aigle sur son village les pattes dans
Afin de la voir de tous les côtés nous faisons un aller retour jusqu’à la côte 809 où nous avons encore un panorama superbe à 360° avec vue sur tout l’Estérel, la côte, la mer et les montagnes enneigées du Mercantour.
Pause déjeuner. Toujours très convivial. Le café, les biscuits et le chocolat toujours au rendez-vous.
A partir de là nous entamons une descente vers le Mangia Pan (Mange pain) toponyme révélateur de l’ancienne vocation céréalière du sol.
La bergerie de Mangia Pan en ruine est reconnaissable face à ses trois murs qui soutiennent des restanques.
Toutes ces ruines nous laissent une impression de grand respect envers toutes ces personnes qui ont courbé leurs échines pour cultiver cet impressionnant plateau, soufrant du manque d’eau car il n’y a pas ici ni de source ni de ruisseau et l’été, Râ y est le roi.
Nous rejoignons tranquillement le croisement avec le Gr51, notre première halte.
La remontée vers le parking se fait sans problème, le long du Gr on ne peut pas se perdre.
Arrivés au parking nous jetons un dernier regard sur ce plateau qui nous raconte une foule d’histoires depuis l’âge de bronze avec ses tumulus qui ont servis de sépultures (on peut encore deviner la zone d’incinération de forme ovale devant l’entrée de la chambre) jusqu’à nos jours où de courageux cultivateurs et éleveurs perdurent les gestes de nos ancêtres.
Ne le dites pas mais il paraît qu’il y a des truffes sur ce plateau…..
En attendant nous repartons les yeux pleins de souvenir et le visage plein de soleil….
Sans oublier bien sûr le verre de l’amitié sur le chemin et
A
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