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Les Cadières de Brandis
- Le 07/09/2013
- Dans Saison 2013 - 2014
Sortie randonnée du vendredi 06 septembre 2013, au programme :
« Les Cadières de Brandis ».Une nouvelle saison qui commence !!
Pour la première, nous allons découvrir ces montagnes aux formes assez atypiques, des rochers qui pourraient faire penser à un château qui change de couleur au gré du temps, des saisons et des heures. Je veux parler des Cadières de Brandis. « Cadière » ni plus ni moins qu’une chaise, en provençal.
Le point de départ de notre marche, le Col des Lèques, sur la route Napoléon au dessus de Castellane.
Pour cette première sortie de la saison nous serons dix. Nous retrouvons, Christiane, Annette, Marie-Jo, Gisèle, Nicole, Anne-Marie qui nous fait un grand plaisir d’être avec nous, Rodolphe, Marco, Jean-Jacques et moi. Ha j’oubliais Fleure !!
Du col nous empruntons la piste forestière que nous allons suivre une bonne partie de la montée. Dans une épingle nous ferons une petite pause avant d’attaquer une bonne grimpette qui me vaudra quelques noms oiseaux !! « Une mise en jambe, qu’il disait !!! » En chemin on pourra croiser un bon nombre de « Carline » une plante quasi endémique dans le Verdon. La coutume l’appelle « le baromètre du berger » car en la consultant, l’homme au grand manteau est capable de dire le temps qu’il fera. C’est simple, lorsque le cœur est bien ouvert le soleil et le beau ciel ne sont pas loin et au contraire s’il se referme, le temps s’annonce froid ou à la pluie.
Certain provençaux conservent la tradition porte bonheur qui consiste à accrocher une carline à la porte d’entrée de leur habitation.
Après quelques petits efforts, nous arrivons sur la crête de Colle Bernaiche. Là nous avons une vue magnifique. Dommage que le temps ne soit pas au plus beau. Sur notre gauche Castellane, devant nous le hameau de Villars-Brandis et un peu plus loin, la montagne de Robion, la chapelle St Jean, posée sur son éperon rocheux, et dominant le tout le Mourre de Chanier (1930m).
Sur notre droite on peut admirer les Cadières de Brandis. Vraiment très beau.
Nous reprenons notre marche, le sentier monte régulièrement à flanc de colline pour déboucher dans un bois. Nous sommes en haut !! Petite pause et nous poursuivons. Sur notre droite la tête de la Barre de la Sapée, une barre rocheuse impressionnante.
Nous ferons notre pause pique-nique aux pieds des Cadières. Tout le monde est bien content de poser le sac et de se restaurer, il commençait à faire faim !!
Après un bon trois quart d’heure de pause, nous remettons en marche. Il faut dire que le ciel se couvre pas mal alors même si tout le monde a son poncho on va essayer de ne pas le sortir !!
On arrive dans une petite forêt qui débouche sur des éboulis importants. Il faut bien suivre le marquage, le sentier est tout de même confortable même si pas moment il faudra s’aider des mains pour franchir quelques marches un peu plus importantes.
Plaques, strates, bouleversements géologiques, roches échancrées, falaise calcaires taraudées, tous ces éléments s’imbriquent pour témoigner de la force créatrice originelle qui a donné naissance au plus beau canyon européen : le Verdon.
Le sentier nous fait passer sous une immense dalle pour déboucher dans la forêt du Chalonnet. La descente est assez prononcée et nous sommes tous bien content quand enfin le chemin est bien plat !
Nous retrouvons la piste forestière empruntée ce matin pour enfin arriver aux voitures.
Echanges de chaussures et nous dirigeons vers Castellane pour notre traditionnelle pause mousse et pour les gourmandes, de belles glaces.
Une belle randonnée et surtout une bonne mise en jambe !!!
A très bientôt sur les sentiers.
Georges
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Le Massif de l'Authion.
- Le 24/08/2013
- Dans Saison 2012-2013
Sortie randonnée du vendredi 24 août 2013, au programme : « Le plateau de l’Authion ».
Aujourd’hui nous avons choisi comme lieux de randonnée, un site qui aura marqué l’histoire de notre pays. En effet le plateau de l’Authion aura été déjà en 1691 un champ de bataille et il sera le dernier durant la deuxième guerre mondiale
C’est Le 9 avril 1945 à Nice que Le Général De Gaulle annonce l'offensive sur l'Authion et la Roya.
L'opération "Canard" débute le 10 avril 1945. Elle est commandée par le Général DOYEN et groupe la 1ère division motorisée d'infanterie (1ère D.F.L. venue d'Alsace), le 3ème régiment de tirailleurs sénégalais, le B.I.M.P (bataillon d'infanterie du Pacifique) et des chars du 1" régiment de fusiliers marins.Le 12 avril 1945, les Français enlèvent l'Authion au prix de 274 tués et 644 mutilés ou blessés, et poursuivent les Allemands. Le 13 avril, Breil est libérée : le 14, Tende et La Brigue le sont à leur tour. (ces deux communes deviendront françaises en 1947 par le traité de Paris ainsi que les territoires que des communes des Alpes-Maritimes possédaient en Italie.
De toutes ces périodes, demeurent les ruines de forteresses, de casemates et un terrain qui porte encore les traces des derniers bombardements.
Pour tout savoir sur les derniers combats de l’Authion je vous invite à consulter ce site : http://www.musee-resistance-azureenne.com/les-combats-de-lauthion.html ou encore http://www.vesubian.com/sites/loisirs/authion.htm.
Il est 08h30 lorsque nous arrivons à la Baisse de Tueis (1888m), point de départ de notre randonnée. Nous sommes dans le parc national du Mercantour.
08h45, on se met en marche. Direction le sommet de l’Authion. Après trois quart d’heure de marche nous y sommes. De là, nous avons une vue globale de l’ensemble des forteresses. Au loin, la Pointe des Trois communes avec, très impressionnant, le fort de la Redoute. Légèrement à droite en contre bas les fortifications de Plan Caval et sur notre droite les forts de La Forca et des Mille fourches. Bien sur le paysage autour de nous est grandiose même si le soleil joue avec les nuages nous privant de superbes couleurs.
Nous allons commencer par le fort de La Redoute. Nous poursuivons notre marche en suivant un superbe sentier en herbe. Autour de nous ce n’est qu’alpage. Nous croiserons un troupeau de moutons gardé par trois Patou qui nous laisserons passer sans problème mais très vigilants tout de même !!
Gisèle, de retour de vacances, n’est pas très fière, Marie-Jo ne fait pas de bruit et Jean-Jacques ne sait pas exactement où se placer !! Le berger était là, donc il n’y avait pas lieu de s’inquiéter !!
Une petite montée et nous arrivons au point culminant de notre sortie, la Redoute des Trois communes, un ouvrage d’infanterie construit à 2080m d’altitude. Elle est placée le plus au Nord du Massif de l’Authion, en avant des forts des Mille Fourches et de La Forca pour ralentir les assauts de l’infanterie sur ces ouvrages.
Ce fort n’est pas très grand mais il est imposant et il règne ici une ambiance assez étrange. Aussi étrange que le nom du sommet qui domine de ses 2680m tout le plateau, la Cime du Diable ! Nous n’aurons pas la chance de le voir car il est pour le moment enveloppé dans des nuages aussi noir que son nom !!
Nous faisons retour vers le sommet de l’Authion, nous passons devant les ruines d’anciennes casemates.
Nous arrivons au niveau de La Forca. Le fort de La Forca est un ouvrage d’infanterie moderne en pierre de taille avec une toiture en béton spécial qui lui permet de résister aux nouveaux obus. Il est construit au point culminant du Sud du Massif de l’Authion à 2078m. Son rôle est de surveiller la Vallée de la Roya pour empêcher une invasion par l’Italie sur Nice. Après un petit tour d’horizon, nous mettons le cap SSE. Une belle piste en herbe qui va nous mener au col juste plus bas (1989m) avant de poursuivre en direction du fort des Mille Fourches (2042m). Un ouvrage identique à celui de La Forca avec la même mission.
En faisant le tour du fort, on aura juste le temps d’apercevoir La cime du Diable (2685m), juste devant le Mont Capelet supérieur (2637m) et derrière le Mont du Grand Capelet (2935m). Je n’aurais même pas le temps de faire une photo !! Si une, mais on ne voit pas grand-chose !!
Allez, on poursuit. Cette fois, pas de sentier. Cap au Sud à travers les alpages et forêt de mélèzes. On se retrouve quelques 260m plus bas au lieu dit : Cabanes vieilles (1779m). Ici c’est un casernement. Son rôle, héberger les troupes du massif de l’Authion pour protéger la frontière. De simples baraquement utilisés en temps de paix car ils ne sont pas à l’épreuve des obus. Ils seront employés jusqu’en 1940 pour héberger les troupes des ouvrages de Maginot. Un char Stuart a été récupéré et mis au pied des baraques en mémoire des combats de 1945.
Nous ferons notre pause pique-nique ici. Le site est très visité, nous ne sommes pas vraiment seuls !! Juste en dessous dans le vallon, la vacherie de l’Authion.
Après une petite heure de pause, nous reprenons notre marche en direction de Camp d’Argent. Nous sommes sur le GR52, le sentier est agréable. Il alterne partie à l’ombre et partie ensoleillé. En bordure, de magnifiques corbeilles de lavande toutes en fleurs.
Il nous faudra une heure trente pour rejoindre la station de Camp d’Argent. Maintenant il faut remonter vers notre point de départ !! Il fait chaud au soleil, pas vrai les filles !! Jean-Jacques n’est pas mieux !!
Allez nous y sommes, échange de chaussures et bien sur arrêt juste un peu plus bas pour la traditionnelle pause mousse !! Je peux vous dire qu’elle était bonne !
Il faut maintenant faire retour en direction de St Vallier de Thiey. La descente du mythique col de Turini se fera avec un petit arrêt, juste pour changer de co-pilote !!! Pas facile les virages !!
Une belle randonnée, un bon devoir de mémoire en prime.
A très bientôt sur les sentiers.
Georges
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Le Lac de Graveirette et le Lac Négre
- Le 20/08/2013
- Dans Saison 2012-2013
Lundi 19 août 2013, au programme : « Le Lac de Graveirette et le Lac Négre ».
Aujourd’hui c’est dans la Vallée de la Vésubie que nous nous dirigeons. Une randonnée dans le Parc National du Mercantour avec pour point de départ le parking de la vacherie de Salèse. C’est sur les conseils avérés de mon ami Gérard (l’homme au vin de cerise !!) que nous allons refaire le Lac Négre mais en passant par le Lac de Graveirette. Une variante pour certaines du groupe et un coup double pour les autres !!!
Nous sommes six au rendez-vous, Christiane, Marie-Jo, Roselyne, Nicole, Jérémy (un petit lyonnais en vacance à la maison qui va découvrir la randonnée) et moi. Nous récupérons Jean-Jacques à Pré du Lac.
Il est 09h00 lorsque nous nous mettons en marche. Du parking de la vacherie de Salèse, balise 434 (1665m) nous remontons le Vallon de Salèse en direction du Col de Salèse (2031m). Un sentier bien agréable, au travers une magnifique forêt de mélèzes. Après avoir laissé la vacherie sur notre droite, nous poursuivons pour arriver au niveau de la source de Chardole (1924m). Petite séance photos et nous poursuivons notre montée vers le col. Il fait très beau et la température est idéale.
Après une heure quinze de marche nous voilà au Col de Salèse (2031m). Nous faisons une petite pause café. Sur notre gauche « La pointe des Adus » et sur notre droite la « Pointe de Rogué.
Nous reprenons notre marche, légère descente, nous franchissons un ruisseau sur une belle passerelle en bois pour arriver au niveau des ruines de « L’Agnellière » (2057m). Là, je vais devoir montrer mes talents de cordonnier. En effet, Roselyne a sa semelle qui se décolle et craint de finir sur la plante du pied. Avec une petite ficelle je vais donc lui faire un laçage de la semelle !! Une opération qui permettra à notre randonneuse de poursuivre la randonnée. Es-ce que ca va tenir ?? La suite vous le dira !!
C’est également ici que nous quittons le GR pour emprunter un chemin non balisé mais combien magnifique et sauvage. Nous prenons la direction du Lac de Graveirette. Après une bonne heure de marche, une petite merveille ! Au pied des pointes Colombrons et Giegn, d’une superficie de 0.7 hectare et à 2239m d’altitude, le lac de graveirette. Magnifique !! Merci Gérard de nous avoir donné l’adresse, c’est superbe et surtout peu visité.
Pause photos et re photos et encore une pour le plaisir !!
Nous avons décidé de faire notre pause pique-nique sur les berges du Lac Négre, alors il faut reprendre notre chemin. Il n’y a pas vraiment de chemin, alors c’est au cap que nous allons retrouver le GR qui mène au lac. Un passage qui n’est pas compliqué mais assez éprouvant. Franchissement de pierrées, de ruisseau et nous voilà sur le GR. Plus que cinq minutes de marche et nous sommes arrivés.
A cœur du Massif du haut Boréon, le lac Négre (2354m), d’une superficie de 12ha est un des lacs les plus réputés du massif. Autrefois appelé Lac Noir, il étale ses eaux aux pieds des Cayres de Bresses Nord et Sud de granit couleur ocre. La tête des Tablasses (2855m), la cime de Frémamorte (2730m), le cayre du Préfouns (2835m) et les aiguilles du lac Négre sont les autres sommets qui dominent le lac.
C’est vraiment impressionnant, majestueux, vraiment très beau. Allez que cela ne nous coupe pas l’appétit !! C’est le moment de casser une petite croûte.
Encore une fois derrière nous, de gros nuages menaçant commencent à s’accumuler. Nous ne prendrons pas le temps de faire une petite sieste !!
La descente est assez éprouvante, même si le sentier est une pure merveille avec des parties pavées et très bien entretenu. Bravo aux aménageurs.
Nous sommes presque aux voitures lorsque la pluie commence à tomber. Certains devront tout de même enfiler le poncho pour ne pas arriver trempé.
Encore une fois nous sommes passés au travers des gouttes !! Du bon boulot !!
Nous ne pouvons clôturer cette sortie sans la « petite mousse » alors c’est à Roquebillière que nous ferons notre petite halte.
Encore une bien belle randonnée, des lacs superbes !! Merci Gérard pour tes conseils, nous nous sommes régalés.
La chaussure de Roselyne ? Nickel la réparation made in Mac giver a tenue !! Elle a pu finir sans problème !!
Je vous dis à très bientôt sur les sentiers.
Georges
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Les lacs de Millefonts et le Mont Pépoirie.
- Le 17/08/2013
- Dans Saison 2012-2013
Lundi 14 août 2013, au programme : « Les Lacs de Millefonts et le Mont Pépoirie ».
Notre sortie d’aujourd’hui nous mène aux portes du Parc National du Mercantour. Un départ de randonnée bien loin de chez nous, mais nous serons tout de même six au point de rendez-vous et il est 06h30 !!
Christiane, Marie-Jo, Nicole, Roselyne, Marc et moi ! Il est 06h40 lorsque nous quittons St Vallier en direction de La Colmiane à quelques 115 kms !! Quand on aime on ne compte pas !!
Nous sommes au point de départ de notre randonnée (2040m), après avoir pesté à maintes reprises contre un camping-car qui ne fera aucun effort pour nous laisser passer alors que la route ne permettait pas de doubler, Grrrrrr !!!
Il est 09h15, nous nous mettons en marche. Derrière nous le vallon du Gasc. Nous nous dirigeons vers le Col du Veillos (2194m). En guise d’échauffement, un sentier qui monte régulièrement. Il nous faudra une bonne demi-heure pour atteindre le Col. Nous faisons une petite pause. La vue que nous avons est magnifique. Devant nous le Vallon des Millefonts avec tout au fond la vacherie, sur notre droite le Mont Pépoirie, nous y serons plus tard !!
Le sentier redescend légèrement puis remonte pour déboucher sur le Lac Petit (2225m). Superbe ! En fait, ce lac porte mal son nom car c’est le plus important des cinq lacs que nous allons découvrir.
Une petite pause photos et nous poursuivons notre montée. Nous traversons un troupeau de moutons gardés par deux « Patous » qui nous laisserons passer sont problème. Nous contournons le lac par la gauche, petit sentier assez pentu et nous voilà au deuxième lac. Pas de nom pour celui-ci. Nous enchainons avec le lac Rond puis le lac Long pour finir par le Lac Gros. Petite pause et nous poursuivons vers le Col de Barn (2452m). Dommage, la chaine du Mercantour est complètement enveloppée par de gros nuages. A nos pieds le lac de Barn (2129m) et le vallon du Barn. Au loin on peut voir les dentelles de la Tête de la Costasse.
Il nous reste 800m et 200m de dénivelé pour atteindre la partie sommitale de notre randonnée, le Mont Pépoirie (2674m). Vous l’aurez compris, l’ascension va être assez raide. Il nous faudra 45 minutes pour atteindre le sommet. Bravo Mesdames et bien joué mon ptit Marco tu l’as eu.
Une petite surprise au sommet, nous aurons droit à notre petit verre de vin de cerises !! Non ce n’est pas moi qui offre, c’est note ami Gérard !! Hé oui, nous le retrouvons là au sommet du Mont Pépoirie en pleine sieste !! Toujours armé de sa bouteille d’apéro, c’est avec grand plaisir que nous trinquons !!! Toujours aussi bon son petit vin.
Pour notre pause pique-nique, au sommet, le soleil nous gratifie de beaux rayons bien chauds.
Gérard fera la descente avec nous. Nous mettons le cap S.S.O et nous voilà partis pour 1.5kms de descente par la crête. Le sentier n’est vraiment pas facile, les genoux accusent le coup !!
Nous ferons une petite pause au Col de Veillos puis dernière descente vers le parking alors que le Mont Pépoirie est déjà perdu dans d’épais nuages bien noirs qui ne présagent rien de bon.
Il est 15h30, nous sommes sur le parking, bien contents de pouvoir changer de chaussures.
Nous saluons notre ami Gérard et nous voilà sur le chemin du retour. A peine démarré, la pluie !! Hé oui cela s’appelle la maîtrise du timing !! Je plaisante !!
Maintenant ce n’est plus de la pluie mais un déluge, puis l’orage. La météo à vue juste.
Nous ferons une petite pause mousse à St Dalmas.
Le retour se fera sous une pluie battante. 18h30 nous sommes à St Vallier tous enchantés de notre journée.
Merci à vous et je vous dis à très bientôt sur les sentiers.
Georges
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Séjour à Thorame-Haute du 21 au 25 juillet 2013
- Le 11/08/2013
- Dans Saison 2012-2013
Séjour Randonnées et Marche Nordique du 21 au 25 juillet 2013 à Thorame-Haute.
Pour ce séjour nous avons choisi l’option camping !!
Dimanche 21 juillet 2013 :
Il est 10h30 lorsque nous quittons St Vallier de Thiey. Nous sommes trois, Gigi, Jean-Marie et moi, notre rôle : la prise en compte du camping et préparer l’arrivée de nos compères, dans l’après-midi et pour le reste de la troupe, le Lundi matin et lundi soir.
Nous serons sur les lieux à 12h15 hé oui un peu plus long le trajet car j’ai une remorque attelée. La logistique pour cinq jours !!
Nous passerons notre après-midi à préparer le campement. Chaque famille a sa tente de prête avec tout le confort !!
Mes amis Messins arriveront vers 19h00. Au premier abord, ils sont un peu surpris de la rusticité du campement mais une petite mousse et une bonne soirée aura raison de leur inquiétude !!
Lundi 22 juillet 2013 :
La première nuit aura été assez bonne pour tout le monde et nous nous retrouvons à 07h00 devant un bon petit déjeuner.
Gigi se charge de nous préparer les pique-niques, ils seront excellents durant tout le séjour, trop forte ! 14 !!
Il est temps de se mettre en route direction le hameau de La Valette point de départ de notre première sortie. Un aller-retour de 9 kms avec 500m de dénivelé positif qui nous mènera à « La Cabane de Boules »
Nous retrouvons, Guilaine, Jean-Jacques, Rénaldina et Michel venus de Grasse nous rejoindre. Nous serons 13 au départ, je vous rassure aussi au retour !! Sont présents, Gigi, Jean-Marie, mes amis Messins, Rachèle, Christian, Mylène, Sandra, Marie-Laure et Claude.
Le ciel est magnifique. Nous longerons « L’Issole » sur 3 kilomètres, nous passerons le « Ravin du Martinon » pour commencer une montée assez soutenue jusqu’au terme de notre marche « La Cabane de Boules ». Une grotte autre fois utilisée par les bergers qui appartient maintenant à l’ONF.
Nous ferons quelques pauses pour boire et manger mais aussi pour admirer la beauté du paysage qui nous entoure. Juste au dessus de nous, la Montagne de Boules, le Col de Chalufy, le Sommet de Denjuan et la Montagne de Chalufy. Derrière nous la Vallée de l’Issole avec tout en bas le hameau de La Valette.
Malheureusement le ciel s’obscurcit et il va falloir penser à redescendre. Notre pause pique-nique sera de courte durée, déjà nous entamons la descente. Quelques gouttes d’eau nous font presser le pas mais l’orage approche. Nous sommes en sous-bois quand l’orage éclate juste au dessus de notre tête. Nous ne sommes pas vraiment fiers mais il reste encore quelques centaines de mètres à parcourir pour pouvoir nous mettre à l’abri dans les voitures. Nous arriverons aux véhicules complètement trempés, mais très heureux de retirer nos ponchos et nous mettre au sec !!
Notre campement est sous l’eau. Heureusement, nous avons un abri en tôles et nos tentes sont de très bonnes qualités. L’orage durera au moins 3 heures !!
Le moral est un peu bas, notre équipement de randonnée est trempé et vu l’humidité qui règne tout ne sera pas sec pour notre sortie du mardi !!
A 17h00, l’équipe se complète avec l’arrivée de Marie-jo, toute contente de nous retrouver malgré une météo démoralisante.
Nous passerons tout de même une bonne soirée, les lasagnes sont excellentes et le diner bien arrosé !! La nuit sera calme et reposante.
Mardi 23 juillet 2013 :
06h45, le clairon sonne !! Christian a déjà fait couler une cafetière et préparé la table pour le petit déjeuner. Trop fort !!
08h00 nous sommes six à prendre la direction du hameau de Peyresq, point de départ de notre randonnée.
Aujourd’hui au programme, « Le Courradour ». Une boucle de 11 kms avec 730m de dénivelé positif.
Il est 09h00 lorsque nous quittons Peyresq (1525m), hameau que nous avions déjà visité au mois de Mai 2013 il n’y avait à cette période pas âme qui vive, alors qu’aujourd’hui le hameau est très animé et les maisons toutes ouvertes. Nous, je veux dire, Marie-Jo (même pas peur !!), Jean-Jacques, Jean-Marie, Christian, Claude et moi. Hé oui les femmes nous ont lâché ainsi que Michel souffrant d’une petite douleur à un genou. Ils iront de leur coté faire une petite randonnée et découvrir le village de Colmars.
Nous attaquons d’embler avec une pente assez soutenue. Il me faudra quelques minutes pour trouver le bon rythme pour que tout le monde se sente bien. Nous ferons de nombreuses pauses pour nous hydrater et manger un peu. Il faut dire que quasiment tout le dénivelé se fait au départ !! Pas facile, mais la beauté du paysage nous fera vite oublier ces quelques souffrances !
Nous arrivons sur une crête (2040m) le chemin est assez aérien !! Nous passerons par le sommet (2153m) pour éviter ce passage délicat. Quelques mètres de dénivelé positif de plus, mais comme d’habitude nous prenons le temps de monter en admirant ce qui nous entoure. Sur notre droite le Mont St Honorat, la Cime de Fourchias, Le Grand Coyer, devant nous un magnifique plateau bien vert, le Plan du Rieu un peu plus loin, le Petit Coyer. La vue est superbe.
Nous allons longer la crête sur la gauche pour trouver un peu plus bas un petit sentier très peu marqué mais qui à travers bois va nous ramener sur le chemin initialement prévu. Nous y sommes, cap à l’Est, nous traversons une magnifique forêt de sapins pour arriver sur une clairière avec une vue sur la vallée. Nous allons faire notre pause pique-nique ici. Quelques nuages commencent à s’accumuler, quelques uns plus menaçants que d’autres mais nous prendrons tout de même le temps pour manger notre superbe Pan Bagnat préparé avec classe par notre intendante, je veux parler de Gigi. Un régal, personne n’en laissera une miette.
Allez nous reprenons notre marche. Nous ne faisons que de descendre. Nous arrivons au niveau de « Le Pré de Thorame », un col superbe avec une vaste prairie où il ferait bon faire un bivouac. Nous retrouvons le GR de Pays – Tour du Haut Verdon, cap au Sud. Nous traversons des paysages très variés mais toujours aussi agréable, nous passons le « Ravin de Confi » pour arriver sur le superbe belvédère qui se trouve juste avant le village de Peyresq. Vous aurez compris que nous sommes arrivés. Quelques photos, une petite visite du hameau de Peyresq et nous voilà sur le chemin du retour. Nous allons bien sur faire une petite pause « Mousse » au gîte de la Colle St Michel pour saluer nos hôtes, Nathalie et Bernard. Après une bonne heure à blaguer, nous reprenons la route en direction de notre campement où nous retrouvons nos femmes et Michel qui ont, de leur coté, randonné vers la cascade de La Lance, visité Colmars et fait quelques courses, grillades, pour le diner. Quelle organisation !!
Petite partie de boules, petit apéro, allumage de BBQ, petite pluie pour arroser le tout, bonne soirée et bonne partie de rigolade, bonne douche et tout le monde au lit, je veux dire au sac de couchage !!
Mercredi 24 juillet 2013 :
Aujourd’hui c’est Marche Nordique. Nous prenons un peu notre temps car nous attendons le quinzième Joyeux randonneur, je veux parler d’Hervé qui arrive de Salon en Provence remorque chargée de victuailles fruits légumes et fromages sans oublier le ‘basilic’ car ce soir pâtes au pistou .Merci !!
Au programme, une séance de Marche Nordique sur les hauteurs de saint André-les-Alpes suivi d’un pique-nique et baignade au Lac de Castillon. Aujourd’hui c’est la totalité du groupe qui est de sortie.
Il est 10h00 lorsque nous attaquons notre programme !! Pas facile ce matin !! Nous quittons le parking pour traverser le Verdon et nous rendre sur la butte qui surplombe le lac où trône les statuts de St Pierre et St Paul, saints protecteurs du village.
Le sentier est agréable, légèrement ombragé. La montée est assez raide mais rien ne nous arrête, on pousse sur les bâtons et le groupe arrive au sommet de la butte. La vue est superbe.
Panoramique devant les 2 Saints : Devant nous, la vallée du Haut Verdon avec le sommet du Laupon 2434 m (Colmars) puis vers la droite, sommet dénudé et rocailleux du Pic de Rent 1974 m (Colle St Michel) la Crête des Serres 1777m et le sommet de Chamatte à 1878 m (antennes) sur la droite le lac, au fond le sommet de Crémon 1760 m (pyramidal).
Panoramique derrière les 2 Saints : Devant nous le lac avec la plage du plan, puis sur la droite, la vallée de l'Issole, au fond les sommets du Cheval Blanc 2323 m, de Côte Longue 2287 m et de Maurel 1771 m (antenne) et la Mure– Argens.
Nous ferons notre pause pique-nique sur le haut de la butte avec cette vue superbe à l’ombre de petits feuillus. Encore une fois, notre panier pique-nique est au top !! Merci les préparatrices.
Après cette pause bien agréable, nous reprenons notre marche avec un passage à la chapelle de Méouille, puis retour au parking par le même sentier. Il fait très chaud, alors nous décidons de faire un passage par le lac pour se rafraichir, le gosier et le corps pour les plus courageux qui iront plonger une tête dans une eau assez fraiche !!
Après ce petit intermède, nous rejoindrons le campement, pour nous essayer aux boules !! Les Messins auront raison des Sudistes !! Je n’afficherai pas les scores !!
Encore une bonne soirée, avec petite grillade partie.
Nous ne trainerons pas très tard car demain une grande journée nous attend.
Jeudi 25 juillet 2013 :
06h15 : tarratatatarratatatarratata !! Hé oui c’est tôt !! Mais si nous voulons profiter de notre journée il faut bien ça.
Encore une fois, Christian aura assuré la préparation du petit déjeuner. Café, jus d’orange, pain, confitures, rien ne manque, un vrai chef !!
07h30 nous nous mettons en route, direction le parking du Laus au pied du Lac d’Allos.
08h10 nous sommes au point de rendez-vous. Effectivement nous avons rendez-vous avec Nicole et Jeanine qui doivent nous rejoindre de St Vallier de Thiey pour passer la journée avec nous et profiter de cette magnifique randonnée.
Les deux filles ayant un peu de retard, nous allons commencer tout doucement notre montée et nous les attendrons au bord du Lac.
Les paysages sont magnifiques, nous passons le Plateau du Laus, là où se situait le lac il quelques centaines d’années, alimenté par un immense glacier. Tout cela à disparu mais demeure une magnifique plaine où serpente un ruisseau « la serpentine » alimenté par une résurgence provenant du lac d’Allos. Nous sommes sur le sentier d’interprétation. Un cheminement ponctué de panneaux nous expliquons toute l’histoire de cette région. Très très bien fait et fort intéressant.
Nous avons pris notre temps alors nous sommes rattrapés par Nicole et Jeanine juste avant d’arriver au Lac.
Nous faisons une petite pause au bord du lac (2200m) pour profiter de la beauté du site. Guilaine et Jean-Jacques s’arrêteront là et avec le reste du groupe, nous poursuivons en direction du « Pas du Lausson (2600m)». Nous sommes tous enchantés par la beauté du site, les marmottes sont de la partie et météo aussi. Nous progressons bien, en prenant le temps de profiter du paysage et de faire régulièrement des pauses boissons. A 2500m nous avons une vue magnifique sur le Lac d’Allos. Splendide. Photos et re photos !!
Avant le « Pas du Lausson » nous franchirons de nombreux névés et un petit vent nous obligera à sortir les vestes du sac car il ne fait plus très chaud.
Nous sommes au Pas du Lausson (2602m). La vue est superbe. Un 360° de rêve. Derrière nous le Mont Pelat (3050m), sur notre droite « La Montagne de l’Avalanche (2729m)» et « Les Tours du Lac », devant nous la montagne de l’Estrop avec la tête de Gorgias (2621m), « La Pointe du Génépi (2764m) et « Le Sommet de Gialorgues (2761m) et à nos pieds le Lausson un petit lac.
Nous mettons le cap au NNE en direction du Sommet du Lausson (2645m) puis nous poursuivons en direction du Lac des Garrets. Une belle descente et nous voilà au bord du lac où nous ferons notre pause pique-nique. Lieux magiques pour un moment de détente et de récupération bien mérité.
Après une bonne pause, nous reprenons notre marche. Petite montée puis c’est la descente qui commence. Le Col de la Petite Cayolle droit devant et sur notre gauche le Lac de la Petite Cayolle encore bien glacé. C’est magnifique, les jeux de lumière nous montrent le lac sous différentes couleurs et avec des reflets changeant en permanence. Après le col nous descendant vers le lac, franchissons un beau névé pour plonger dans le vallon de Méouilles surplombé par « La barre du Pelat » barre rocheuse aux formes très complexes.
La descente se passe sans difficulté et nous retrouverons Guilaine et Jean-Jacques sur le sentier du départ pour finir la descente ensemble.
Tout le monde est enchanté de cette randonnée. Le site est vraiment remarquable.
Nous finirons sur la terrasse d’un café de « Colmars » pour la traditionnelle petite mousse et nous retrouver au campement.
Notre séjour est terminé. Chacun replis ses affaires, les voitures sont chargées et s’est le retour vers Saint Vallier de Thiey.
Merci à tous, plus particulièrement à Gigi qui nous a gâtés avec ses petits plats et ses pique-niques de grande qualité. Nos amis Messins sont repartis avec la tête pleine d’images et heureux d’avoir partagés notre passion.
Le rendez-vous est pris pour l’année prochaine.
Je vous dis à très bientôt sur les sentiers.
Georges.
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Week-end à Annot
- Le 09/07/2013
- Dans Saison 2012-2013
Week-end de randonnées à Annot les 05, 06 et 07 juillet 2013.
VENDREDI 5 JUILLET 2013
Nous sommes 14 Joyeux Lurons à partir pour ce long Week- End de randonnée autour d’Annot :
C’est une première pour le Club ! Etaient au départ :
NICOLE (et son Toucan), MARIE-JO, CHRISTIANE, ROSELYNE et PHILIPPE ( et sa guitare) Monique (sans RAYMOND qui nous rejoindra Samedi- à vélo – et oui…en partant après le boulot, de Grasse) CHARLES, GENEVIEVE, MARC, JEAN JACQUES et GHILAINE, MARCO et CHRISTINE, sans oublier GEORGES, biensûr…
Rassurez-vous, les mêmes étaient à l’arrivée, après quelques péripéties.
Après une pause KFé à Castellane, on arrive à Annot, où l’on prend le chemin du gîte de RONCHAREL.
On casse 1 petite graine dans les bois –à grands renforts de rire – avant d’arriver sur les lieux de notre séjour.
A 1280 m d’altitude, l’endroit est magique, avec une vue époustouflante sur ANNOT et les Montagnes du Mercantour, le Col du Fa etc…
Le groupe prend des allures de colonie de vacances quand on se répartit les » chambrées ».
Mais trêve de plaisanterie, on est là pour RANDONNER, alors direction la gare d’Annot, où le train des Pignes, avec sa vieille locomotive à vapeur, classée monument historique, restauré et entretenu par une association de bénévoles, le Groupe d’Etude pour les Chemins de fer de Provence, est prêt pour le départ, comme nous.
Ce n’est pas la meilleure heure : 13 h, chaleur écrasante (30°), mais ce qui nous attend, en vaut bien la peine…
« LE CHAOS DES GRES » d’Annot . On passe sous le viaduc des Chemins de Fer de Provence qui enjambent la vallée de la Beite, et en avant.
Ensemble rocheux unique au monde, on dirait qu’un géant a donné 1 coup de botte dans la montagne ! Des blocs immenses – de tailles et de formes plus qu’originales – se bousculent, dans une totale anarchie, pouvant atteindre 250 m d’épaisseur. Ce serait le résultat d’avalanches sous- marines, de sable et de vase, datant de 40 millions d’années…
La montée est rude dans les éboulis jusqu’à la « chambre du Roi » dont la légende remonte aux Sarrasins – faille qui ouvre sur 1 grande pièce à ciel ouvert. On se permet quelques vocalises, car l’écho est génial. Les troncs des châtaigniers- souvent tricentenaires - étirent leurs troncs à l’infini. Des cavités obscures abritent encore des bergers, et on n’a même pas eu peur de s’y engouffrer, pour certains seulement.
En redescendant nous verrons quelques habitats troglodytes. Les battons sont bien utiles dans ce dédale de caillasses.
Après cette première mise en jambes de 3 bonnes heures, nous visitons MEAILLES, beau village qui domine la Vaïre 300 m. plus bas, où il ne reste que 50 habitants – fort sympas au demeurant.
Puis petite mousse, et retour au gîte pour la Partie de Boule, le repas fort animé, que l’on partage avec 1 Club de « vélo » et soirée autour de l’Artiste du groupe – le grand compositeur Corse PILIPPE – qui a créé l’hymne de notre Association, qu’on ne manquera pas de vous interpréter le 11 !!!!
SAMEDI 6 JUILLET 2013
Là, on ne rigole plus ! le FUGERET par le Col d’Argenton : 12 km – 850 m de dénivelé …
Les « garçons » déposent 1 voiture au Fugeret - lieu de notre retour – à quelques km d’Annot.
9h, l’équipe est en pleine forme. On a emporté beaucoup d’eau, car le temps est lourd, très orageux.
Derrière la photo du groupe, on peut voir l'Eglise Saint Jean-Baptiste dont le clocher a probablement été érigé en plusieurs étapes. Il est couronné par les bustes des quatre évangélistes (dix-huitième siècle) et d'un campanile en grès. Tout juste remis en état.
La rando commence bien sous le couvert d’une forêt de châtaigniers et l’on emprunte la « voie romaine » qui nous mènera jusqu’au Col d’Argenton. Il s’agit de la voie dite « prétorienne » qui partait de Cimiez jusqu’à Apt, en passant par Entrevaux, Annot, Castellane, Moustiers, et Riez.
Le murmure de l’eau est toujours présent, apaisant, la forêt magnifique, beaucoup d’arbres sont déracinés. Il faut savoir qu’au XVII siècle, le bois était coupé et acheminé par flottage sur le Var, pour construire des navires à l’arsenal de Toulon, puis au XX siècle, par chemin de fer, pour construire le port de Nice.
Le dénivelé s’accentue, on fait de nombreuses haltes pour boire, on chemine toujours entre les blocs de grès, les châtaigniers et les fougères immenses – qui sont à l’origine du nom du village LE FUGERET – qui signifie fougères en occitan.
Nous atteignons les Rochers de Pelloussis, on commence à sentir un peu de fatigue toujours sur cette voie romaine. On passe devant une belle cascade et la faim commence à se faire sentir, Mais le Chef GEORGES a dit : Casse croûte au col d’Argenton où l’on arrive vers 12h 30.
Nous nous arrêterons avant le col, au lieu dit « La Plaine » pour notre pause casse-croûte. Une bonne demi-heure plus tard, les estomacs remplis, on redémarre, sur une belle piste, mais erreur. IL faut rebrousser chemin. La piste est plus haut – en plein soleil et ça grimpe !… Nous voilà au Col d’Argenton. On est un peu déçu, le col ne nous offre pas la vue qu’on attendait, mais nous sommes à 1468 m et fiers de nous…
Et là commence une superbe descente dans les fougères, toujours à l’ombre des arbres, et à la joie de Guylaine, Jean Jacques, et bien d’autres, de découvrir des méga cèpes !!! que Georges nous montre en poussant des cris de guerre qui font rire tout le monde.
La descente s’accentue, avec un à pic à droite, et le chemin mal dessiné, en dévers, sablonneux, qui devient dangereux : alors le Chef décide de déployer une corde en guise de main courante pour nous rassurer. Cette « manip »terminée, chacun passe l’endroit difficile et la colonne repart avec les genoux qui commencent à souffrir, car quand on monte + de 800 m, il faut forcément les redescendre…
Maintenant nous ne sommes plus sous le couvert des arbres, mais sous un soleil de plomb, avec de gros nuages noirs à l’horizon qui laisse augurer un bel orage. On presse le pas. Encore un passage difficile, le chemin a été emporté, on grimpe un rocher, pour redescendre le lit d’un torrent à sec et retrouver le chemin initial. Nous longeons un petit ruisseau où l’on rafraichit nos bras, en attendant avec impatience de se désaltérer au Fugeret où nous arrivons vers 17 h, en pleine fête de village, avec course en sac pour les enfants. Nous sommes en nage et complètement déshydratés.
Nous avons hâte de retourner au gîte pour prendre une bonne douche, bien méritée, après cette superbe journée – difficile – mais géniale.
Nouvelle partie de boules, pour les acharnés et nouvelle désillusion pour Jean-Jacques qui essuie une nouvelle défaite !!
Pour fêter ça, Raymond qui avait également amené sa guitare, s’est joint à Philippe, et nous avons chanté un « BLOUZZZZE » délirant, goutté des alcools plus ou moins Corse, raconté des bêtises pas corse du tout, devant un ciel zébré d’éclairs du meilleur effet. Le Toukan de Nicole-manipulé par Marco- prenait de grandes envolées et on a vraiment beaucoup ri. Tard dans la nuit, le patron du gite est venu nous souhaiter Bonne Nuit, on a compris le message…
DIMANCHE 7 JUILLET 2013
Les CRETES DES TRAVERSES
10 km - Dénivelé 400 m
8h30 Aujourd’hui, c’est le départ. Alors on part directement du gite sans prendre les voitures. Nous démarrons tranquillement par la piste, accompagnés par le jeune chien de chasse des propriétaires – tout fou.
Il fait toujours chaud et nous attaquons rapidement une belle côte ombragée. Ce n’est pas facile, Georges nous avait prévenus, on fait des petits pas pour se ménager et on boit. Le sol est parsemé de sauge sauvage d’un beau violet, et nous passons sous un cytise (sorte de glycine sauvage) d’un jaune intense et éclatant.
Nous quittons le couvert des arbres pour découvrir les pâturages de la montagne du Puy de Rent, et la table d’orientation sur le sommet du Rocheret à 1617m d’altitude. Le panorama, en crête est magique et la table d’orientation nous permet de mettre des noms et des distances sur les sommets du Mercantour et de Provence.
La descente va recommencer. On retrouve des sauges, des lys rouge de Pompone, des lavandes, et des pivoines qui ont malheureusement finies leur floraison.
L’heure du piquenique approche, et on découvre un bel endroit ombragé pour dévorer le super Pan Bagna que nous a fait la restauratrice. Hum ! Plus personne parle, on savoure la nourriture et la chance d’être en bonne compagnie, dans un si bel endroit…
Mais il reste du chemin, alors nous repartons sans tarder car l’orage gronde et nous arrivons au gite, en même temps que la pluie.
On se réparti les fameux cèpes que nous avons ramassé la veille, le pot de départ est abrégé par quelques « grêlons » de bonne taille qui nous empêchent de visiter Annot comme nous l’avions prévu.
Mais peu importe, nous reviendrons certainement refouler les terres du pays d’Annot, qui nous a comblé par sa diversité.
Un grand merci à Georges pour sa bonne humeur et surtout pour les belles ballades qu’il nous concocte, et merci aussi, aux JOYEUX RANDONNEURS VALLEROIS avec qui on partage ses moments de douce plénitude …
Merci aux gérants et aux personnels du gîte pour leur accueil et leur sympathie, nous reviendrons !!
A très vite sur d’autres sommets.
CHRISTINE
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La Colle de Breis et le Pont de Carajuan
- Le 29/06/2013
- Dans Saison 2012-2013
Vendredi 28 juin 2013, au programme : « Trigance - La Colle de Breis – le Pont de Carajuan – Le Pont du Sautet – Trigance ».
Notre sortie d’aujourd’hui nous reconduit au village de Trigance. Nous sommes passés par ce beau village médiévale en février 2013, mais rassurez-vous nous n’allons pas refaire le même boucle.
A l’entrée du village, nous faisons la photo de groupe habituelle. Nous sommes treize. Christiane de retour parmi nous, Annette, Gisèle, Christine et Marc, Guilaine et Jean-Jacques, Marie-Jo, Joseph, Geneviève et Charles et Isabelle que nous n’avions pas vu en randonnée depuis bien longtemps.
Nous traversons le village, petite pause à la boulangerie quelques photos et nous voilà à la sortie de Trigance.
Nous prenons un petit sentier puis une piste forestière qui traverse le bois de Breis. Il fait bon mais nous allons faire une petite halte pour boire un petit coup et retirer, pull et autre sweat-shirt. Nous passons aux Granges de la Breis, des ruines mais vu l’importance des structures, on peut facilement imaginer l’activité qui régnait dans le secteur.
Allez une petite grimpette et nous voilà au point le plus haut de notre parcours. Le Belvédère n’est pas aussi spectaculaire que celui de Rancoumas mais tout de même impressionnant. En face de nous la Barre de l’Aigle, sur notre droite la Clue de Carajuan et son pont que l’on peut facilement distinguer de notre position. Notre présence ne reste pas incognito de nombreux Vautours du Verdon tournent au-dessus de nos tête. Ils sont énormes et majestueux.
Il faut maintenant descendre. Le sentier est bien mais assez pierreux !! Il faut être très attentif et bien poser son pied à plat pour qu’il ne se dérobe pas. Nous aurons tout de même deux glissades mais rassurez-vous, sans casse !!
Après une demi-heure de marche, nous voilà sur le pont de Carajuan. Photos sil vous plait !!
Le Pont de Carajuan : construit en 1643, le conseil de Rougon avait autorisé Pierre Brun de Castellane, seigneur de Rougon, à prendre des chênes dans le défens des Moulières. La construction dura trois ans et dès 1645 le conseil de Trigance décide d’ouvrir le chemin conduisant au pont. En 1663 la communauté de Rougon entame (déjà !) une procédure pour malfaçon contre Esprit Gauthier d’Aimot, à qui elle avait confié la construction.
Le Verdon cause souvent bien des dégâts : les crues liées en partie au déboisement occasionnent des destructions. Le pont dût être reconstruit par Rougon et Trigance en 1703, et en 1994…
Le site est bien agréable, une belle aire de pique nique y est amménagée, alors même s’il est un peu tôt, nous décidons de faire la pause casse croûte ici.
Bien agréable de manger avec le Verdon devant nous, la Montagne de Robion qui domine sur notre droite et un peu plus loin les Cadières de Brandis qui se détachent bien du paysage par leur forme caractéristique. On peut voire également sur notre droite le Jabron.qui vient se jetter dans le Verdon.
Le Jabron, nous allons le remonter et même le franchir au niveau du Pont du Sautet. Un frèle pont de pierres qui enjambe ce défilé d'albâtre. S'il semble très ancien, d'architecture romane, il pourrait n'être qu'une reconstruction d'un ouvrage plus ancien qui n'aurait pas survécu aux terribles crues du torrent qui emportèrent tous les ponts au XVIIIè s. et isolèrent le village du reste de la région.
Le Jabron ce n’est pas le Verdon mais il peut avoir eu l'égoïste fierté, lui aussi, d’avoir creuser ses propres gorges. Certes, on ne peut pas les comparer à l'oeuvre mégalomaniaque du Verdon, mais elles méritent que l'on s'y intéresse car elles sont étonnantes. Le Jabron s'est taillé un étroit canyon dans le calcaire, d'une profondeur variant de 1 à 20 mètres et parfois pas plus large que la grandeur d'un homme
Le site est tout simplement magnifique et mérite vraiment le petit détour. Tout le monde est enchanté et nul doute que s’il avait fait plus chaud, nous aurions volontiers trempé nos pieds dans cette eau limpide.
Nous reprenons notre marche, il fait pas très chaud mais nous ferons quelques arrêts à l’ombre pour nous désaltérer.
Nous passons sous le château de Trigance. Solidement assis sur un rocher, il surplombe les maisons du village, tel un berger qui surveille ses moutons...
Sa date de construction soulève de nombreuses interrogations et aucun document ne nous autorise à l'avancer de façon sûre et définitive.
Pour certains, ce seraient les moines de l'abbaye Saint-Victor qui construisirent cette forteresse de méditation au IXème siècle. D'autres, en revanche, pensent que le château n'aurait été construit que plus tard, au XIème siècle.Réhabilité dans les années 1960, à force de travail et de courage, après trois années d'acharnement, les pierres du château renaissent à la vie. Même si toutes les ruines ne sont pas relevées, l'hôtel ouvre ses portes en 1964.
En rentrant dans le village on ne peut pas manquer le clocher de l’église Saint Michel, une solide tour carrée coiffée d'un toit à quatre pentes couvert de tuiles polychromes.
De belles fontaines, des ruelles authentiques et une belle terrasse !! Nous ne pouvons résister de nous assoir et de prendre une bonne petite mousse ou des glaces pour les gourmandes !!
Une petite boucle, mais très agréable.
Je vous dis à très bientôt sur les sentiers.
Georges
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La Montagne de Brouis
- Le 17/06/2013
- Dans Saison 2012-2013
Randonnée du vendredi 14 juin 2013, au programme : « La montagne de Brouis – Bargème »
Aujourd’hui nous remettons le cap ver le département voisin, le Var. Notre randonnée partira de La Bastide, petit village situé au pied du Mont-Lachens. Le Lachens, plus haut sommet du Var (1.714m), le toit du Var disent-ils !! Sommet que nous avons eu l’occasion de gravir il y a déjà un an, c’était en mai 2012.
Nous sommes six au rendez-vous. Nicole, Christine, Marie-jo, Marco, Gérard un ami venu de St Paul de Vence pour marcher avec nous, merci Gérard s’est très sympathique.
Il est 09h00 lorsque le groupe se met en marche. Traversée du village de La Bastide et c’est par « Les Mayons » que nous allons sortir et prendre la direction de « l’Estang ». Une barrière et la présence d’un troupeau de moutons nous obligeront à modifier notre parcours. La petite déviation est rapidement négociée et maintenant il nous faut attaquer la montée de la Montagne de Brouis.
Nous allons traverser « La coustière ». Le dénivelé est important mais le sentier est bien tracé, régulier et la montée est assez constante. Il n’empêche que les organismes souffrent et c’est à petits pas que nous arriverons quelques 430 m plus haut.
Tout le long de notre montée nous nous sommes régalés de la beauté du paysage. Le vallon de « Pra Long » est superbe et ne laisse pas place au doute ! Les différents exploitations encore présentes témoignent de l’activité agricole qui y régnait déjà à » l’époque ».
Au loin on peut déjà voir le château de Bargème, notre prochaine étape. Il fait une journée formidable et la chaleur ne nous épargne pas.
De notre position, nous avons le grand Brouis à droite et le Petit Brouis sur notre gauche.
Après une petite pause de récupération, nous engageons dans la forêt de la Montagne de Brouis. Très belle forêt qui malheureusement subit les colères du temps et une bonne partie à subit la foudre !! Bien dommage de laisser s’abimer une si belle forêt.
Tout le monde à récupéré, le sentier est en sous-bois ce qui n’est pas désagréable du tout.
Nos trouvons une petite clairière sympathique, alors nous allons poser les sacs et faire notre petite pause pique-nique. Aujourd’hui c’est fête, Gérard nous propose un petit apéritif !! Encore un Beuvrages dont il a le secret !! Bien sur, on ne manquera pas de dire à Gérard que d’habitude le chef ne veut pas d’alcool !! Allez une fois n’est pas coutume !! En tout cas Gérard ne ramènera pas sa bouteille pleine à la maison !! Merci D’Gé !!
Il fait bon, ça discute à tout va, on se régale.
Mais comme toujours les bonnes choses ont une fin, alors il faut se remettre en route. Une belle descente, toujours sur un très beau sentier. Nous passons sous le « Petit Brouis », puis c’est dans une forêt de genets que nous finissons notre descente. Quel parfum !!
Une fois sur la piste, cap à l’Ouest pour rejoindre les ruines de Bargeme qui sont là toutes proches.
Bargeme le plus haut village du Var. Un passé historique étroitement lié à la dynastie des PONTEVES. Ne manquez pas de lire l’histoire de ce village sur le site internet du Village, c’est passionnant.
Nous y sommes dans le village, c’est vraiment très beau. Nous visitons chaque petite ruelle et c’est à la fontaine du village que nous ferons une pause. Nous profitons également que l’eau soit potable pour faire le plein des gourdes car il a fait très chaud et nous avons beaucoup bu.
De là il nous faudra encore marcher deux heures pour retrouver le parking du départ.
Nous longeons la crête qui prolonge les ruines du château sur le GR49. Nous contournons successivement « la serre bonnet » puis la « serre Goundar » pour ensuite retrouver le lieu dit « Lestang ». Marco nous gratifiera de quelques « ras le c.. et encore ras le C.. pour finir par M…. » Courage Marco nous y sommes.
Christine et Nicole n’arrivent pas à quitter notre nouvel ami « robert » !! Un beau sanglier !!
Rassurez-vous il est enfermé !!
Allez encore un petit effort et nous sommes arrivés.
Le parking est là et à coté un beau lavoir où nous allons tremper un peu les pieds !! P….. que c’est froid !!
Nous aurons marché quelques 15 km et 670m de dénivelé positif. Tout le monde est bien fatigué, mais nous avons encore la force de lever le bras pour boire notre petite « mousse » tellement mérité !!
Une bien belle randonnée, merci les amis, merci Gérard et à bientôt sur les sentiers.
Georges.