Saison 2013 - 2014

  • La Cime du Diable par le Mont Capelet Supérieur

    Sortie randonnée du Mardi 12 Août 2014: « La Cime du Diable par le Mt Capelet Supérieur »

    Il est 06h30 quand nous quittons St Vallier de Thiey en direction de la Pointe des Trois communes – Plateau de l’Authion.

    Nous sommes quatre, Nicole, Bruno, Jacques et moi pour cette journée qui sera on le sait « sportive » !!

    Il nous faudra 2h00 de voiture pour arriver au point de départ de notre randonnée. La pointe des Trois communes (2053m).

    Au dessus de nous se détache une impressionnante  construction, le Fort de la Redoute.

    La redoute des Trois communes est un ouvrage d’infanterie construit à 2080 mètres d’altitude. Elle est placée sur le sommet le plus au Nord du Massif de l’Authion en avant des forts des Milles Fourches et de la Forca pour ralentir les assauts de l’infanterie sur ces ouvrages.
    En avril 1945, les allemands occuperont le Massif de l’Authion pour ralentir l’avancée des alliés. Les traces sur les ouvrages du massif témoignent encore des violents combats.

    Il fait une journée splendide, le ciel est bleu azur et devant nous se dressent les deux sommets que nous allons gravir aujourd’hui.

    08h45, nous nous mettons en marche. Nous empruntons le GR52 en direction de « La baisse de St Véran ». Une première partie très agréable car nous ne ferons que descendre. Nous voilà à 1836m d’altitude et à partir de maintenant les choses sérieuse commence car le sentier va progressivement monter. Nous suivons toujours le GR52 pour rejoindre successivement, le Col de Raus (1999m) et la Baisse Cavaline (2107m). Le paysage est tqui va nous mener jusqu’au sommet du Mont Capelet Supérieur (2637m).

    Bruno et jacques vont bon train. Nicole et moi montons à rythme un peu moins soutenu. La pente est bien raide et les zigzags du sentier sont très appréciés. Nous ferons plusieurs arrêts dans la montée pour boire et  grignoter. Heureusement il y a du vent qui par moment nous gène mais qui a le mérite de nous rafraichir. Il est 12h00 lorsque nous arrivons au sommet. Nous retrouvons Bruno et Jacques installés au pied de l’antenne radio placée au sommet.

     La vue est superbe. A Nord-Est juste à coté, impressionnante, noire, on pourrait la toucher presque, La Cime du Diable.

    Pour l’atteindre il nous faudra redescendre un peu pour ensuite attaquer la montée par la face Sud-sud-Est.

    La descente est pas simple, le sentier enfin ce qui pourrait être un sentier, passe  dans des éboulis, il faut mettre les mains, lever les jambes, faire un peu d’équilibre, en bref, l’enfer. Nous n’arriverons pas à manger à la Cime. Les organismes sont mis à rude épreuve. Nous allons faire la pause au bord du sentier avec devant nous tout le massif de l’Authion, la vallée des merveilles et les lacs de la Muta, du Trem et Fourca sous les yeux.

    Après une pause assez brève, nous reprenons l’assaut final. Nous n’étions pas très loin du but à peine dix minutes. Nous y sommes, La cime du Diable ( 2685m). Ce sommet porte très bien son nom !! C’est vraiment l’enfer pour l’atteindre. Le sommet est noir. El diablo !!!

    Allez, pause, photos et c’est 360° de vue splendide même si quelques nuages commencent à monter.

    Maintenant il nous faut entamer une grande longue descente. La première partie est bien raide et ce n’est pas gagné du tout. La fatigue est là et nos ne sommes pas au bout de nos peines.

    Au pied de la Cime du Diable, le Pas du Trem (2480m), un beau névé que nous passerons sans problème avant de découvrir les Lacs du Diable (2420m). Là un troupeau de chamois, ils nous regardent passer, paisibles, ils compatissent surement à nos efforts !!!

    Nous retrouvons le GR52 au niveau du Pas du Diable (2442m). De là, il nous reste au moins 02h30 de marche pour retrouver notre voiture !!

    Nous nous remettons en marche, le sentier est toujours aussi pénible et les organismes accusent vraiment le coup. Nous retrouvons la Baisse Cavaline et en levant la tête en mesure le chemin parcourus !!

    De la Baisse de St Véran, il nous reste 200m de dénivelé positif avant d’arriver à la pointe des trois communes. Il est 17h30 quand on retrouve la voiture. Nous sommes épuisés. Cette randonnée est magnifique, mais vraiment difficile, enfin pour nous !!

    Nous ne quitterons le Col du Turini qu’après avoir bu un petit verre en terrasse.

    Il est 20h00, nous séparons sur le parking du tennis de St Vallier bien content de notre journée. Une bonne nuit de sommeil et ça ne sera plus qu’un très bon souvenir.

    Parcours de 17kms pour 1200m de dénivelé positif.

    Merci à vous pour cette journée magnifique.

    A très bientôt sur les sentiers.

    Georges

  • Les Gorges de Daluis

    Vendredi 13 Juin 2014, LES GORGES DE DALUIS

    L’aventure aujourd’hui va nous mener dans l’arrière pays Niçois, dans une très belle vallée : « La Vallée du Daluis » 

    La route est longue, nous partons de St Vallier à 7h, tous encore un peu embrumés mais bon pied, bon œil.

    Geneviève, Christine, Marie-Jo, Christiane, Marc, Charles et moi-même. Une belle équipe.

    Direction Nice d’où nous remontons la plaine du Var jusqu’au superbe village d’Entrevaux. 

    Entrevaux:

    Citée médiévale fortifiée par Vauban sous l’ordre de Louis XIV en 1690, construite sur un éperon rocheux. A  ses pieds la rivière du Var entoure ses fortifications. L’accès à la citadelle est assuré de manière originale grâce à 9 rampes en zigzag.

    Il faut compter 1h30 de visite, 156m de dénivelé soit 30mn de marche et 3€.

    On reviendra car le spectacle est trop beau (cf photos jointes).

    Pour ceux qui ont remarqué sur la route des constructions semblables à des demi-aqueducs (cf photo), ce sont en fait des  « Ponts-bâches » (type de pont faisant passer un cours d’eau intermittent au dessus d’une voie de communication : route ou voie ferrée). 

    Nous remontons ensuite à droite la route du Dalius.  

    Les gorges de Daluis, creusées par le haut-Var dans des sols de pélites rouges, sont absolument magnifiques.

    Pélites = classe de roches sédimentaires détritiques (composées d’au moins 50% de débris).

    Tout le paysage est rouge. Les parois des gorges sont vertigineuses.

    La route est très étroite et parsemée de tunnels étranges car très hauts et étroits. Ils ont été creusés au début du siècle dernier afin qu’ils soient accessibles au tramway. (cf photos)

    Les roches très découpées prennent des formes surprenantes comme le « Tête de femme coiffée » (cf photos anciennes et récentes ». 

    Nous arrivons au fameux « Pont de la mariée ».

    Pourquoi ce nom : C’est une jeune mariée qui est tombée de ce pont …

    Cette légende qui date de 1927 a une double explication:

    - certains disent que la mariée s’est jetée du pont par désespoir d’Amour parce qu’elle n’avait pas épousé l’homme qu’elle aimait.

    - d’autres disent que la mariée est tombée accidentellement. Son époux, en allant au village chercher du secours  a été plus ou moins soupçonné de l’avoir poussée mais a été ensuite innocenté.

    Aujourd’hui les candidats pour s’y jeter sont nombreux mais ils sont tous attachés à un…… gros élastique.

    Nous garons nos voitures et attaquons la montée dans les sous-bois direction La Colla, la Saussette point haut de notre randonnée.

    Le soleil est au beau fixe, tout le monde est en forme.

    Par moments un trou dans les feuillages nous permet de voir de grandioses paysages.

    Arrivés à Saussette la chaleur (31°) et notre petit déjeuner étant très loin nous décidons de pique-niquer à la petite chapelle Saint Jacques.

    Et nous voilà tous confortablement installés sur les escaliers de la chapelle ainsi que sur l’abreuvoir dont la fontaine est encore en fonction.

    L’endroit est très convivial.

    Nous attaquons à manger au rythme des amusantes anecdotes qui fusent de part et d’autre.

    Merci à vous tous pour ces moments de bonheur.

    Un petit café, un bon chocolat (merci Geneviève) et nous voilà repartis vers la descente sur le pont de Berthéou.

    De là le spectacle des gorges est surprenant et nous commençons une petite grimpette sur cette roche rouge qui s’effrite sous nos pas.

    Le soleil, notre fidèle compagnon reste seul sur nos têtes et nous profitons de l’ombre de quelques rares arbres sur le chemin. 

    Nous approchons du point dit « sublime » mais la troupe est saturée de chaleur et seuls Charles et Christiane vont l’atteindre. (cf photos).

    Tous les autres préfèrent rester à l’ombre et en profitent pour prendre une petite douchette pour se rafraîchir…. 

    Sur le chemin du retour le temps commence à se gâter et la pluie nous rattrape avant notre arrivée à la voiture. Juste un peu mouillé, juste ce qu’il faut ….

     Les  « Joyeux Randonneurs » sont de retour.

    Encore une randonnée bien sympathique.

     A penser pour la prochaine fois :

    - Eviter les mois de juin, juillet et août et peut être même septembre.

    - Prévoir cette sortie plutôt le dimanche pour éviter les embouteillages sur l’autoroute (Centre administratif).

                                                               Nicole

  • Le Sentier du Littoral

    Sortie randonnée du Vendredi 06 juin 2014 : « Le Sentier du Littoral »

    07h30 le rendez-vous est pris ! Nous sommes six au départ de St Vallier. Geneviève, Charles, Christiane, Nicole, Gigi et moi. Un premier arrêt à Cabris pour récupérer Isabelle et un autre à Grasse  où nous attend Maryvonne.

    Il est 09h15, nous mettons en marche au départ de Agay. Un village, situé dans l’une des plus belles rades de la Côte d’Azur, entre le Cap Dramont et la pointe de la Baumette, est la porte d’entrée naturelle de l’Estérel.

    Direction le sémaphore du Dramont . Nous longeons la route sur quelques centaines de mètres avant de prendre le sentier du littoral. Un sentier  tracé sur l’ancien parcours des douaniers. Un réel plaisir !! Nous passons le Port de la Chapelle, la plage du Pourousset, les Pointes Longues, la plage du Camp Long avant d’attaquer la première difficulté du parcours qui va nous mener au pied du Dramont. Le sentier est difficile mais la vue est magnifique. Nous passons la Pointe du Dramont, la Pointe de l’Esquine de l’Ay pour découvrir l’Île d’Or. Un des soixante plus beaux sites de France. Privatisée depuis 1897 (on ne peut y aborder), elle a été le théâtre de réceptions fastueuses, le propriétaire de l’époque s’étant proclamé roi de l’île ! Sa tour de guet, carrée et crénelée, est construite en pierre rouge de l’Estérel. L’Ile d’Or a été immortalisée par Hergé dans “L’Ile noire”.

    Passage par le petit port du Poussaï avant de découvrir la plage du Débarquement. La plage du débarquement de Saint-Raphaël  doit son nom au débarquement des alliés en août 1944. Elle est composée de sable sur la partie haute de la plage et de gros galets sur la partie basse (au bord de l’eau – les galets sont gris alors que dans cette zone ils sont en général rouges). Nous allons profiter du site pour faire une petite pause à l’ombre.

    Nous passons par le mémorial du Débarquement avant de poursuivre en bord de route pour rejoindre la Pointe de Pierre Blave et retrouver le bord de mer.

    De là, nous allons enchainer d’une plage à une autre pour faire notre pause pique-nique sur la plage de Boulouris.

    Après une petite heure de pause, nous reprenons notre chemin en direction de St Raphaël.

     

    Nous enchainant plages et criques, petites plages cachées, pointes escarpées pour enfin retrouver la route et une petite terrasse pour boire une petite mousse bien fraiche !!

    Le plus dur est à venir !! Retrouver nos voitures garées à Agay. Pour cela nous devons prendre un bus qui nous conduit à la Mairie de Boulouris, prendre une correspondance pour Agay. La première étape se passe bien mais la correspondance (45 minutes plus tard) nous passe devant sans pouvoir nous prendre car le bus est complet !!

    Prochain bus dans une heure !!! Nous prenons le premier bus en direction de St Raphaël –Gare Routière- dans le but de prendre le bus au départ pour être sur de ne pas être laissé sur le touche une nouvelle fois. Après une petite visite des différents quartiers, nous voilà à la gare routière. Correspondance dans treize minutes !!

    Le bus arrive, nous retrouvons notre premier chauffeur qui aura l’amabilité de ne pas nous refaire payer un ticket.

    Nous retrouvons nos voitures, reste plus qu’à rentrer à la maison.

    Une bien belle journée et une belle randonnée. Merci à tous et à bientôt sur les sentiers.

    Georges

     

  • Chasteuil - Villars Brandis

    Randonnée du Vendredi 30 Mai 2014 "Chasteuil - Villars Brandis"

     Saint Vallier 7h30 :

    Rendez-vous parking des tennis.

     Le mois de mai, parsemé de plusieurs jours fériés, nous incite beaucoup à partir en long week-end et principalement cette année car il y a de nombreux ponts.

    Voilà pourquoi ce matin entre ceux qui sont partis et ceux qui n’ont malheureusement pas pu venir, nous étions quatre joyeux randonneurs sur le départ, Christiane, Bruno, Jean-Jacques et moi-même.

    Le moral est bon, le soleil brille et nous voilà partis.

    Nous rejoignons tranquillement le village de Chasteuil via Castellane.

     Chasteuil :

    Très joli petit village où les habitants sont bien  sympathiques (démonstration à la fin de la randonnée…), déjà habité en 1304 avec 20  « population en feux » (foyers).

    Au passage un clin d’œil au Verdon qui ne fait pas mentir sur sa couleur typique.

    Le chemin est tout tracé, GR4, très beau sentier, facile d’accès.

    De chaque côté des genêts au jaune éclatant, superbe haie d’honneur sur notre passage.

    Le paysage est magnifique.

    Très rapidement nous apercevons les fameuses « Cadières de Brandis ».

    En Provençal  « cadières » signifient chaises, et c’est vrai que cette immense falaise en a vraiment l’aspect, ces énormes tours de dolomites ont bien la forme de sièges.

    Il m’a été dit que « Cadières de Brandis » pourrait se traduire par  « Chaises branlantes », d’ailleurs nous voyons bien à un endroit qu’il y a eu récemment une partie qui s’est effondrée.

    La région de Castellane est une région assez sismique et a connu dans son histoire un grand nombre de tremblements de terre.

    Nous voilà arrivés au petit col d’où part le chemin de la chapelle « St Jean » cramponnée au rocher.

    A voir absolument.

    Elle a été restaurée en 2010 par une petite équipe de bénévoles qui s’est portée à son  secours car la toiture menaçait de s’écrouler.

    Ils ont œuvré sous un soleil radieux et dans la bonne humeur afin de conserver un des fleurons du patrimoine.

    Si les poutres, chevrons et tuiles ont été amenés par hélicoptère il leur a fallu porter les tuiles manquantes à dos d’homme …. pas facile et courageux…

    Nous attaquons maintenant la montée vers Brandis en traversant par son ravin.

    Brandis :

    Un joli petit hameau formé de plusieurs maisons abandonnées, tombées en ruine. Heureusement  une ou deux d’entres elles ont été sauvées et retapées. Nous avons même eu  la chance de voir l’ancien four à pain avec sa porte typique.

    Là, Jean-Jacques nous propose de traverser le village, il nous amène dans un endroit féerique, un immense pré au pied des « Cadières ».

    Vision grandiose sur ces blocs monolithiques de 200m de hauteur au milieu d’un chaos indescriptible de rochers effondrés.

    (Avec un  peu d’imagination on se croirait au pied du Kilimandjaro) .

    L’endroit est plus que propice pour s’installer et profiter du lieu et du soleil pour sortir notre pique-nique.

    Bon appétit et merci bien Jean-Jacques car sans toi on n’aurait sûrement pas trouvé ce petit coin de paradis…

    Nous voilà repartis en direction de Villars-Brandis et là les nuages commencent à nous suivre.

    Villars-Brandis :

    C’est une ancienne commune française des Alpes de Hautes-Provence qui a été rattachée à Castellane en 1964.

    En 1304 il y avait déjà 10 foyers.

    Nous y passons assez vite car le temps commence à être menaçant.

    Une goutte, une autre, nous sortons tout notre attirail pour nous protéger, mais les Dieux sont avec nous, nous avons juste le temps de continuer notre chemin avant l’orage.

    A notre retour à Chasteuil, les tonnerres commencent à rugir et la pluie devient plus menaçante, nous sommes même attaqués par de petits grêlons.

    La voiture est à 200m.

    Un habitant du village nous offre gentiment l’hospitalité sous le porche de sa maison.

    Nous échangeons quelques discussions et confiant il nous montre avec fierté son trésor : sur une table deux coupelles remplies d’eau….. en s’approchant nous remarquons au fond des particules qui brillent comme de l’or. Mais oui se sont des paillettes d’or qu’il a trouvées dans le Verdon. Il est « orpailleur ».

    Il en faudra beaucoup avant d’avoir un lingot…. mais les petits ruisseaux font les grandes rivières. Et puis c’est tellement extraordinaire cette rencontre. Personnellement c’est la première fois que je rencontre un orpailleur.

    La pluie se calme, nous en profitons pour rejoindre la voiture.

    Tout va bien, nous ne sommes pas mouillés, nous repartons ravis de cette superbe journée.

    La surprise nous attend sur la route pour rejoindre Castellane. Là c’est une épaisse couche de grêle qui est tombée et recouvre toute la route. Tout le monde roule au pas… certains se sont même arrêtés sur le bas côté. C’est ce que nous faisons aussi à un moment afin d’attendre que le ciel se calme.

    Merci beaucoup Jean-Jacques pour ta conduite experte, même pas une glissade, même pas peur.

    A St Vallier le temps est sec, pas une goutte de pluie il va falloir arroser le jardin…

    Bon, vient le temps de se séparer…

    A la prochaine….

    Bon pied, bon œil….

           

    Nicole

  • Sur les traces de Napoléon.

    Sortie du vendredi 25 avril 2014, au programme : « Sur les Traces de Napoléon ».

    Aujourd’hui encore, nous restons dans notre secteur pour découvrir ou redécouvrir nos beaux sentiers et ce que l’histoire nous a laissé comme patrimoine.

    Nous sommes dix pour cette sortie : Arlette et Marc, Nicole et Rodolphe, Marie-Jo, Bruno, Joseph, Jacques, Jean-Jacques et moi.

    Nous sommes au Parking à proximité de la chapelle St Jean-Baptiste. Il est 09h00 et comme la troupe de Napoléon nous nous dirigeons vers Escragnolles  par le sentier des gorges de la Siagne. Nous traversons le « Vieux Pont ». C’est en 1736 qu’apparait un premier devis de construction du pont Saint Jean qui traverse la Siagne. Il sera détruit dans la nuit du 24 au 25 novembre 1911, à la suite de pluies torrentielles et reconstruit en 1931.

    Une première photo de groupe et nous poursuivons sur le même chemin escarpé et dangereux où l’Empereur manqua de tomber et où une mule chargée d’or bascula dans le ravin. Un bien beau sentier avec  sur notre droite la Siagne et tout au fond du vallon le magnifique domaine du même nom.

    Après une bonne heure de marche nous arrivons à la chapelle St Martin. Ancienne église du «castrum d’Escajola» la chapelle Saint-Martin est citée en 1242. En 1546, l’évêque de Fréjus reconnait le mauvais état de «l’eglise vieille et antique proche du château et vieux village». Bien qu’en ruine, elle restera paroissiale jusqu’en 1612. En 2005 elle a été restaurée, suite à une belle initiative des habitants qui se sont mobilisés pour réaliser une mise hors d’eau en attendant les crédits pour une véritable réhabilitation. Une association de sauvegardea lancé une souscription qui a permis de mobiliser 3000€ pour l’achat des matériaux. La main d’œuvre a été fournie gratuitement par des bénévoles et des professionnels du bâtiment résidant sur la commune. Elle n’a pas retrouvé sa toiture Romane mais elle a fière allure.

    Après une petite pause de récupération, nous poursuivons notre montée. Toujours sur notre droite le hameau de Baïl. Construit au XVIème Siècle, c’est l’un des premiers hameaux d’Escragnolles sur les douze que compte le village.

    Nous voilà à la Colette, un autre hameau construit également au XVI siècle qui à cette époque était constitué de deux maisons. Le lotissement actuel fut construit en 1970.

    Nous nous dirigeons vers le Plateau Briasq. Nous ferons une petite halte au Castellas, ancienne enceinte ligure idéalement placée pour assurer la surveillance des gorges de la Siagne.

    Encore une petite montée et nous empruntons la piste pour rejoindre les ruines du Hameau de Rouyère. Pas grand-chose à dire si ce n’est la présence de nombreuses planches de cultures qui témoignent de l’existence d’une activité agricole assez importante.

    Nous profitons d’un beau pré pour poser nos sacs et faire notre pause pique-nique. Un beau soleil nous réchauffe et nous encourage à la pratique d’une petite sieste.

    C’est reparti, cap au NNE pour redescendre dans le vallon de la Siagne et retrouver le « Vieux Pont ». La descente est très agréable et complètement en sous-bois.

    Nous arrivons au parking mais nous poursuivons vers la Chapelle Saint Jean-Baptiste. Une chapelle qui apparaît dans les textes en 1669. Elle pourrait être bâtie sur l’ancienne « ecclesia de Mota » citée en 1242. E, 1828 y est adjoint un porche couvert. Devant la chapelle un magnifique pré où il fait bon pique-niquer l’été. Dommage que certains ne respectent pas ces lieux !!

    Nous descendons en bord de Siagne pour découvrir les ruines des moulins de St Jean. On découvre une magnifique chute d’eau sur un tapis de mousse et juste à coté les ruines du moulin.Il s’agit du moulin de la Motte ou Saint Jean. D’abord propriété du chapitre de Grasse, seigneur de Saint Vallier, il revient en 1527 à la communauté puis en 1722 à des particuliers. Le “Molendinum de la Motta” tire son nom de la motte féodale mais n’existait pas lors de la donation de Dame Fida. Le moulin n’est cité qu’à partir de 1389. La “banalité” était seigneuriale, puis devint communale et enfin dite “roturière”. En 1907 les meules s’arrêtent définitivement de tourner. Le moulin appartenait à Pons Alexandre Rebuffel qui le vendit à la Compagnie d’Energie Electrique du Littoral.

    Une restauration avait été entreprise mais malheureusement abandonnée. La végétation a repris ses droits !!

    De retour à Saint-Vallier, nous clôturons cette belle journée par un petit verre sur une terrasse du village.

    Merci à tous et à bientôt sur les sentiers.

     Georges

  • Les Hauteurs de St Vallier de thiey

    Sortie du vendredi 18 Avril 2014

     

                    Au programme "Les Hauts de ST Vallier de Thiey". 

     Une randonnée qui nous ramène sur les hauteurs de St Vallier et qui nous fait découvrir ou redécouvrir le Vallon de Nans.

    Un parcours très agréable !

    Départ de la randonnée : le parking des Terrains de Tennis.

    Parcours : Saint Vallier, le Ferrier, Nans, le Mortier, le Ferrier et  retour Saint Vallier.

     8h30 : Nous voilà partis pour une nouvelle aventure : Christine, Christiane, Nicole, Marc, Jean-Jacques, Bruno, Rodolphe et Pipo bien sûr.

     Nous attaquons à bonne allure le vieux chemin d’Entrevaux laissant à notre gauche l’ancienne carrière de marbre de Saint Vallier.

    Ce chemin est un des nombreux chemins de communication qui couvraient le territoire de St Vallier jusqu’à la création de routes au 19ème siècle. D’ailleurs au niveau du ponceau en pierre sur le torrent, plusieurs chemins se rejoignaient :

    Celui d’Entrevaux bien sûr mais aussi celui de Canaux à la Malle et celui d’Andon à Grasse.

    Aujourd’hui ils font la joie des randonneurs.

    Après avoir prudemment… traversé la route nous grimpons au travers d’une jolie forêt (où foisonnent une multitude de champignons……  en saison bien sûr  hi hi !)

    Nous voilà en face de deux jolis ponts de pierre dont le plus anciens est entrain malheureusement de s’écrouler. Nous avons une pensée pour tous ceux qui ont durement travaillé à leur construction.

     Nous suivons notre chemin tranquillement jusqu’au « Col du Ferrier ».

    Ce nom de Ferrier provient de  l’activité métallurgique qui a été mise à jour dans ce secteur, sur les pentes ouest en contrebas de l’enceinte avec la découverte de scories (déchets solides provenant des opérations de traitement des minéraux métalliques ou de l’affinage de certains métaux, elles surnagent le métal en fusion. Les scories sont de taille variée, du gros bloc au matériau pulvérulent (poudres)).

     VILLAGE LIGURE DU FERRIER :

     Le village ligure du Ferrier exploitant le minerai de fer, continue de prospérer pendant la période romaine jusqu’aux 3ème et 4ème siècles de notre ère.

    Le nom peut désigner soit celui qui travaille le fer, un forgeron, soit une mine de fer.

      Après une courte pause nous traversons la route (toujours la D5) et nous partons par le large sentier DFCI vers la Forêt de Caussols jusqu’à la balise 128 où nous prenons à gauche  balise 127 dans la Forêt de Nans.

     Là un joli pont de bois nous mène vers un :

    « Arbre remarquable » très ancien, un hêtre paraît t’il ?

     Cet arbre mort est monumental.

    Apparemment il est  répertorié puisque ses abords sont aménagés avec une barrière de protection, mais pas de panneau et pas d’information sur place. Dommage !

     Nous retraversons notre petit pont de bois et nous nous dirigeons vers le pont de Nans en passant devant la :

     « Bastide Daver : la Maison Forestière ».

     C’est au Pont de Nans que nous choisissons de pique-niquer. Une belle table de bois nous attend, tout le monde prend  sa place. «  BON APPETIT ! »

     Manger, café, biscuit, petite sieste …  un petit vent froid nous donne l’envie de repartir.

    Nous sommes vite au parking du pont de Nans et afin d’éviter de marcher trop longtemps sur la route nationale, nous prenons le sentier qui descend dans le vallon (à gauche en remontant quelques mètres la route vers Escragnoles).

    De l’autre côté du vallon, une petit grimpette et quelques mètres encore à parcourir sur la nationale : là il faut être très prudent car cet endroit est assez dangereux : le mur du virage a été refait récemment et le chemin qui passe derrière est très chaotique.

    Attention aux chevilles et à la chute dans le ravin … !

    Heureusement rapidement nous reprenons  notre sentier après avoir encore traversé la nationale. Ouf ! Nous voilà à l’abri.

    Christiane nous fait remarquer une grotte à la base d’une falaise est-ce la :

    « Grotte de Rocca-Dura ? »

     Après moult recherches je pense que oui c’est bien la grotte en question mais difficile pour avoir une explication ou même une photo. J’ai trouvé une localisation qui semble être correcte (voir avec Georges pour le repérage …) :

    « A environ 2 km au nord de St Vallier. Accès par le col du Ferrier le long de la crête vers l'ouest dans les rochers » cf photo

    .La présence de l’homme est déjà manifeste dans la grotte de Roca Dura  6000 ans avant JC. Les hommes vivaient essentiellement de la chasse et leurs outils se composaient de silex taillés et d’os appointés.

     Une petite grimpette pour nous faire digérer et nous voilà au sommet du :

     « Plateau du  Mortier » avec son oppidum.

     Le site, d’une superficie réduite à 3 500 m², bénéficie d’un rempart quadrangulaire robuste sur à-pics, épais de 2,80 m à 4,20 m et haut de 3m. C’est un des dispositifs de protection les plus massifs du département. Une entrée a été aménagée à l’extrémité orientale de l’enceinte. Quelques aménagements succincts intérieurs occupent l’angle situé au nord-ouest. À l’extérieur et au sud du camp, le plateau du Mortier est bordé, sur son côté oriental par un long mur.

     Les Celto-Ligures, ensemble de peuples habitant le sud-est de la Gaule mélange de populations gauloise et de Ligures, sont une population autochtone de langue indo-européenne, installée depuis le premier millénaire avant JC.

    Les chroniques latines indiquent que ces peuplades étaient particulièrement belliqueuses et donc en guerre continuelle.

     Après une petite visite du site nous reprenons tranquillement  le sentier pour rejoindre le Col du Ferrier.

    Et là  CHANCE !  Bruno qui avait égaré ses bâtons de marche quelques jours auparavant en venant randonner dans ce coin vient de les retrouver sagement installés à la même place attendant patiemment leur propriétaire, cf les photos : la « joie de Bruno ».

    Arrivés au Col du Ferrier notre « Pipo » commence à présenter des signes de fatigue et semble souffrir d’un mal à la patte arrière.

    En bon maître Rodolphe le met sur son dos, et la descente n’a pas toujours été facile, voyez-vous-même sur les photos.

    Et nous voilà arrivés à notre point de départ ravis de cette aventure du jour.

     Mais non on ne se quittera pas comme cela.... Christine et Marc nous invitent gentiment à boire le verre de l’amitié dans leur joli jardin. Super sympa.

                                   MERCI BIEN LES AMIS ET A TRES BIENTOT.

     

     

     

     

  • Le circuit du Castellet

    Sortie randonnée du dimanche 13 avril 204 : « Le Circuit du Castellet ».

    Le parcours programmé nous ramène à Saint-Jeannet . Petit village situé dans le département des Alpes Maritimes, en région Provence Alpes Côte d’Azur, à une vingtaine de kilomètres de Nice, entre Gattières, la Gaude et Vence.

    Nous sommes onze pour cette sortie : Christiane, Marie-jo, Isabelle, Anne-Marie, Christine, Nicole, Danièle, Maryvonne, Jacques, Jean-Jacques et moi.

    Le temps est couvert mais pas de pluie annoncée.

    Il est 09h15 lorsque le groupe se met en marche. Nous sommes garés tout en bas du parking alors en guise d’échauffement rien de mieux que quelques marches d’escaliers qui vont nous mener dans la rue principale du village.

    Nous ferons une première petite halte au niveau  du Lavoir communal : construit au XIXe siècle, ce lavoir accueillait les bugadières, venues faire la bugade (lessive en provençal). Ces pierres polies sont les témoins de cette époque où le village n’était encore pas alimenté en eau courante.

    Quelques photos et nous poursuivons. Le départ est assez pentu !! Alors chacun à son rythme nous progressons sur le GR51. Nous sommes dans le Vallon de Parriau. Sur notre gauche le Baou de st Jeannet et sur notre droite, le Baou de la Gaude. Sur notre droite les premières ruines d’une bergerie.

    Petite pause pour récupérer de cette belle montée. Nous quittons le Gr51 pour poursuivre vers le Nord. Prochaine étape la « Jas Jausserand ». « Jas » terme français  désignant un abri couvert pour les troupeaux de chèvres et de moutons en Provence,

    Une bien belle bergerie en pierres avec devant une série de restanques superbes.

    Au niveau de la balise 14 nous mettons le cap à l’Ouest, direction « Les Gardioles ». Sur notre parcours deux belles bories. Il y avait une troisième mais je ne l’ai pas trouvé. Le groupe est en pleine forme et la bonne humeur est de la partie.

    A la hauteur d’un beau cairn, nous prendrons à gauche en direction de la balise15. Nous ferons une petite halte au niveau d’une épave d’avion. Un Morane-Saunier Rallye 893 immatriculé F-GAYC. Un crash qui a eu lieu le 18 avril 1981. Les quatre passagers  n’ont pas survécu.

    Allez  nous poursuivons. Arrivé à la balise 15 il nous reste une grosse demi-heure de marche pour rejoindre les ruines du castellet.

    En chemin nous aurions du trouver  une glacière dans le Bois du Castellet, mais je ne l’ai pas vu. L'endroit est particulièrement froid, et l'enneigement devait être assez important chaque hiver. Car pour produire de la glace, une seule solution ici, stocker la neige dans la glacière rendue étanche avec un mélange de terre et d'herbes entre les pierres. La neige étant tassée et recouverte en épaisseur par des couches de feuilles mortes ou de fins branchages se transforme en glace. Les feuilles mortes facilitent plus tard la séparation de la glace en couches. Ce n'est qu'à la bonne saison, juin ou juillet, que la glace était transportée de nuit si possible chez les utilisateurs. Cette opération était délicate car après avoir cassé les blocs de glace, il fallait les transporter rapidement dans des sacs de jute et à dos de mulets. Et le sentier du Castellet est particulièrement difficile ! Le rattachement du Comté de Nice à la France en 1860 a permis le développement du tourisme. La demande de glace a été exponentielle, pour la fabrication de sorbets et la conservation des aliments...

    Je n’ai malheureusement pas trouvé « les Charbonnières » Ces emplacements, avec un petit mur bâti dans la pente, permettaient sur une surface plane de construire une hutte de chênes verts (Quercus ilex, Yeuse). Après cuisson de la meule, le charbon de bois était transporté à dos de mulet sur le lieu de consommation ou de vente. Avec 450 kg de bois de chênes verts; on obtient environ 100 kg de charbon de bois.  A Saint-Jeannet, beaucoup de charbonniers étaient italiens. Il subsiste au bord de la Cagne, en bas de la Combe du Poirier le campement des bouscatiers  (Bouscatiers ; synonyme de bûcherons). Il est vraisemblable que la dernière exploitation a eu lieu après la guerre de 1914 et jusqu'aux années 1950.

    J’ai bien trouvé du charbon mais le groupe ne m’a pas cru quand j’ai voulu assimiler un petit feu de chasseurs à une « Charbonnière ».

    Allez encore un petit effort et c’est la pause pique-nique tant attendu. Devant des ruines assez imposantes. Il s’agit du Castellet avec sa tour-donjon accolée à une longue bâtisse sans étage. Aujourd’hui, partiellement ruiné, ce petit château, comme son nom l’indique, occupe un point défensif privilégié au milieu des solitudes de la garrigue, à l’extrémité d’un monticule situé à l’ouest du célèbre Baou de Saint Jeannet. Protégeant le passage d’une voie donnant accès à la haute vallée de la Cagne (Coursegoules, Bézaudun), cette construction a repris l’emplacement occupé par un castellaras (enceinte préhistorique) édifié en éperon barré, comme l’atteste les fondations en gros blocs appareillés.

     Une importante bâtisse quadrangulaire à étages, haute d’une dizaine de mètres, partiellement délabrée, adossée à une vaste bergerie. Les génoises, les fenêtres géminées, les voûtes des étables attestent d’un aménagement au XVème siècle de cette belle ferme seigneuriale fortifiée. Les destructions sont imputables aux obus tirés par la marine alliée en Août 1944 lors du débarquement.

    Nous prendrons une belle pause repas. La vue bien que voilée est superbe et tout le monde en profite.

    Maintenant il faut descendre !! Le sentier descend pas mal mais il est bien marqué et ne présente pas vraiment de risque. Tout le monde suit !!

    Avant de rentrer dans le village, une belle petite grimpette pour tonifier les mollets !! Juste ce qu’il faut pour apprécier une bonne petite mousse.

    Nous passons devant la Chapelle Notre Dame des Baous (XVe s) : Avec son petit jardin et sa fontaine, cet édifice est un véritable îlot de paix et de fraîcheur. A l'intérieur de celle-ci, on retrouve des ex-voto à la mémoire d'alpinistes disparus en montagne.

    Nous sommes dans le village, on retrouve le lavoir puis l’Eglise Saint Jean Baptiste : Elle fut construite en 1666, attenante à la chapelle des Pénitents blancs (aujourd’hui Chapelle Saint-Bernardin). Le clocher, avec sa tour carrée, a été rajouté en 1670. Les décors (tableaux, statues de saints, balustrades) furent rajoutées sous l’influence du baroque niçois et génois. Une très belle place avec une belle fontaine.

    Encore un petit effort et la terrasse du café nous accueille enfin !! Je ne vous raconte pas comme c’est bon !!

    Le groupe a bien apprécié et nous avons passé une superbe journée. Merci à tous et à très bientôt sur les sentiers.

    Georges

  • Séjour à Beuil - Les 05 et 06 avril 2014

    Séjour à Beuil – Les Launes du 05 et 06 Avril 2014

    Samedi 05 Avril 2014.

    Nous serons seize pour ce court séjour  à Beuil plus précisément au gîte « Centre Nature et Montagne » de Les Launes.

    Sont présents, Jean-Jacques, Guilaine, Jean-Louis, Jeanine, Marco, Christine, Anne-Marie, Christiane, Charles, Geneviève, Gigi, Rodolphe, Jacques, Maryvonne, Nicole qui nous rejoindra en fin de journée et moi.

    Au programme de ce weekend, de la marche Nordique !! Mais comme on ne sait pas vraiment ce qui nous attend,  je reste assez prudent sur notre emploi du temps. On avisera sur place.

    Après une bonne heure trente de route, nous arrivons dans « les gorges du Cians ». Route sinueuse, mais ces gorges sont vraiment très belles. Nous ferons une petite halte  pour profiter du paysage et gonfler la clue !

    Nous voilà arrivé. Il y a encore beaucoup de neige !! Pas facile, le choix des itinéraires est assez limité.

    Pour le moment nous allons faire notre petite pause pique-nique. Je repère sur la carte une aire aménagée ! Sur la carte elle y est mais ce n’est pas précisé qu’elle est sous la neige. Retour au parking initial, chacun sort son petit sac et nous voilà installé au soleil avec vue sur les montagnes enneigées juste en face de nous.

    Après une petite analyse de la carte, je décide de marcher sur les versants Sud-ouest de la tête  du Garnier pour limiter les risques de trouver de la neige. Nous nous mettons en marche tranquillement. Le sentier n’est pas vraiment adapté à la Marche Nordique mais plus à de la randonnée puis rando raquette par endroits puis trek enfin on s’adapte !! Tout le monde se régale des paysages. Nous contournons un petit mamelon « Cumba Clava » pour arriver au lieu dit « Le rivet ». Des ruines de bergeries sur un petit plateau, un site de rêve pour pique-nique avec option sieste !! Après petite pause et quelques photos nous poursuivons en direction du hameau « l’Oustalet ». Quelques chalets tout au fond d’un vallon entourées d’alpages !! Superbe !!

    Le chemin que nous devons initialement prendre est vraiment trop enneigé alors nous franchissons un petit ruisseau et nous allons emprunter  une piste qui va nous mener jusqu’à Valberg.  Tout en haut de la piste nous voyons le Mont Mounier légèrement sur la gauche la Cime Négre.

    Valberg, quinze minutes d’arrêt, tout le monde en terrasse !! Une petite mousse bien méritée !!

    Après cette petite pause bien agréable, au soleil nous reprenons notre marche direction le gîte.

    Après une bonne demi-heure de marche, nous y voilà.

    Chacun prend place dans les chambres, petite douche bien chaude et il nous reste plus qu’à prendre l’apéro. Merci, Geneviève ton vin d’orange était bien bon !!

    19h15, pétante ! Tout le monde est assis autour de notre grande table. Bon appétit à tous. Le diner sera bien bon et copieux.

    La fin de la soirée sera consacrée aux jeux de cartes. Belote, rami. Les meilleurs ont gagné !! Avec Marco nous avons encore fait des heureux !!

    Nous ne trainerons pas trop car la fatigue se fait déjà sentir. Bonne nuit à tous!!

    Dimanche 06 avril 2014.

    07h45, tout le monde est déjà au petit déjeuner !! Tout le monde a passé une très bonne nuit, enfin non pas tous, j’ai cru comprendre que des ronflements avaient réveillé certains d’entres nous !! D’être sourd a certains avantages !!

    Il est 09h30 quand le groupe se met en marche. Le grand technicien que je suis, a préféré une boucle sur les versants Sud avec tout de même en prévision une partie de sentier  légèrement enneigé sur la face Nord mais qui ne devrait pas trop nous gêner dans notre progression. Pas de raquettes, chaussures de montagne ou de Marche Nordique comme vous voulez. Si vous voulez porter vos raquettes vous pouvez les accrocher au sac ! Le plan me parait bien ficelé !! Bravo, Georges !

    Allez, on y va, direction Beuil, dans 100m on prend le sentier qui longe la route principale ! Ha ça commence mal, le sentier est complètement enneigé. Bon pas grave on continue sur la route. Sur ma carte un petit sentier qui va nous épargner de la route et qui sera surement plus agréable. Traversée de route et on attaque le petit sentier.

    Dans le premier vallon, un peu de neige sur le sentier ! Normal c’est encaissé. Le groupe progresse prudemment et l’obstacle est rapidement franchi. C’est superbe et le sentier est vraiment très agréable ! Nous arrivons au lieu dit « Le clot ».  

    Une plaine superbe, petite cabane d’alpage, un abreuvoir et vue imprenable sur Beuil. Plein Sud, beau soleil, beau tapis de neige !!

    Nous avons 1.200km à parcourir pour retrouver la piste tout au fond du Vallon du Garnier. Bien sur la forêt que nous allons traverser est complètement enneigée !! La neige est assez compacte  on arrive à marcher même si par moment on s’enfonce jusqu’au genou. Nous poursuivons notre marche Nordique pour le cas !!

    Enfin un petit coin au sec !! Petite pause boisson et barres, les organismes ont en bien besoin. Il nous reste 300m à faire pour enfin marcher les pieds au sec, enfin je voulais dire sur sol sans neige car pour les pieds !!!!

    Cap au Nord, le groupe se remet en marche. Une belle pente bien régulière mais c’est tout de même 160m de dénivelé positif qui nous séparent de notre prochain point à 1.8 km, le hameau « La Lapière ».

    Nous retrouvons quelques chalets et de beaux alpages. Je fais une petite reconnaissance rapide de la piste que nous devons emprunter pour atteindre  le Col de l’Espaul et bien sur la piste est sur la face Est donc complètement enneigée. Vu l’heure je décide de faire la pause pique-nique ici. Le site est idéal pour la pause repas.

    Etude rapide de la carte, pour trouver un itinéraire bis. C’est fait nous emprunterons une piste qui est très bien exposée ce qui devrait nous épargner de la neige.

    Tout le monde se restaure et se repose un peu. Petites blagues de Rodolphe, il adore les portugaise !!

    Mais comme toujours, les bonnes choses ont toujours une fin, alors en avant joyeux randonneurs il nous ne sommes pas encore arrivés !!

    La première partie de notre piste est complètement  sèche, la deuxième un peu moins mais ça va et le Col de l’Espaul sous la Neige mais là c’était prévu !!! Bien vu !!

    Au col, trois personnes prendront la direction de Valberg par une piste bien au sec, car une d’entre elle souffre du talon d’Achille. Une voiture viendra à leur rencontre pour les récupérer.

    Le reste du groupe s’engage dans la dernière partie de notre boucle, direction le Lac de Beuil. Le sentier est enneigé mais  vu ce que l’on a déjà passé, c’est plus que confortable !!

    Le lac de Beuil ! Sous la neige et la glace !! La fatigue de certain, surement, fera dire « tout ça pour cette petite marre !! » hé oui pas toujours facile !!

    Reste plus qu’à se laisser glisser jusqu’au village et retrouver nos trois collègues abandonnés au col. Une bien belle journée, même si  ce n’était pas facile nous en avons pris plein les yeux, les cuisses, les mollets, les bras sans oublier les pieds mouillés !! Sacré Georges, vraiment un fin technicien !!

    Merci à « Jacques Closer » pour son reportage photos, merci à tous pour votre courage et votre bonne humeur, je vous dis à très bientôt sur les sentiers secs ou en raquettes !!

    Vive la rando-marche/neige !!

    Georges.

  • "Le Col de l'Essuyadou - Esterel"

    Sortie du vendredi 28 mars 2014, au programme « Col de l’Essuyadou – Esterel ».

    Retour dans le massif de l’Esterel, plus précisément nous partirons de la maison forestière du MALPEY.

    Nous sommes treize au départ et je vous rassure de suite nous serons treize au retour !!

    La composition de l’équipe pour cette sortie : Christiane, Marco, Gigi, Marie-Jo 1 et Marie-Jo 2, Bruno, Joseph, Jacques, Isabelle, Jean-Jacques, Danièle, Rodolphe et moi.

    La maison forestière du MALPEY. Maison de « la Mauvaise Montagne » car le massif à longtemps été le repère de brigands dont le célèbre Gaspard de Besse (1751-1781)  qui détroussait les voyageurs et agents du fisc !!

    Notre dernier passage devant cette maison, c’était le 24 janvier 2012 !!

    Il est 09h15 quand on se met en marche et la température est déjà bien agréable. Direction la Cantine du Porfait (345m) puis par la piste qui porte le même nom nous allons rejoindre le Carrefour de Roche Noire (250m). Petite pause puis nous poursuivons notre descente vers le Col de l’Essuyadou (170m). De là nous mettons le cap au 180°, un petit sentier pas très bien entretenu mais ça passe. Nous contournons par la droite deux petits mamelons avant de trouver devant nous le Sommet du Bonnet de Capelan (216m) et son sommet avec une collerette rocheuse très particulière.

    De là nous poursuivons notre descente vers la piste de Castelli (67m) qui sera le point bas de notre parcours.

    Nous ferons une petite pause boisson et barres au bord d’un petit étang de pêche. Nous le contournons pour en retrouver un deuxième. Le site est très agréable. Un secteur où on retrouve du mimosa. Nous aurions bien fait la pause pique-nique ici mais il est encore trop tôt pour s’arrêter, alors nous poursuivons notre chemin. Avec tout ce que nous      avons descendu, il faut attaquer la montée et elle commence dés maintenant !! Rassurez-vous c’est très progressif et tout le monde est en forme.

    Nous ferons notre pause pique-nique un peu plus haut que le carrefour de la colle douce.

    De notre table de pique-nique, nous avons une vue superbe sur tout le massif de l’Esterel, St Raphaël et Fréjus jusqu’au Cap Camara. Nous profitons du soleil, petite sieste pour certains, blagues et rires pour les autres.

    Après trois quart d’heure de pause nous nous remettons en route. Bien sur ca continue de monter !! Au niveau du Col des Sacs, nous quittons la piste pour retrouver le GR49 que nous allons suivre tout le long du retour.

    Le sentier est très agréable, les panoramas sont superbes et le tout agrémenté de magnifiques fleurs, cistes, asphodèles blanches, fausse lavande et encore iris sauvage.

    Nous retrouvons le parking du départ et tout le monde est bien content d’y être !!

    Nous irons partager le petit verre traditionnel sur une terrasse dans le petit village de « L’Eglise des Adrets ».

    Une bien belle journée et un beau circuit !! Merci à tous et à bientôt sur les sentiers.

    Georges

  • Sources et Moulins - Mons

    Vendredi 21 mars 204 au programme « Sources et Moulins ».

     Pour cette sortie seront présents, Christiane, Marie-jo, Bella, Christine,  Anne-Marie (on ne l’arrête plus !!), Guilaine, Jean-Jacques, Bruno, Jacques, Nicole et moi soit onze personnes.

     Direction Mons (83) point de départ de notre randonnée. La dernière fois que nous sommes passés par ce village c’était le 30 mars 2012 !! Hé oui déjà deux ans et nous étions montés jusqu’à la cascade de Clars. Le temps passe vite !!

     Tout le monde est équipé, nous nous mettons en route. Première étape, descendre jusqu’à la Siagnole tout au fond du vallon !! Pour ce faire, nous empruntons une bonne partie du GR49. Après avoir longé la RD56 sur un petit kilomètre nous arrivons sur le pont qui enjambe la Siagnole. Sur notre droite « Les Moulins », des vrais moulins et encore en activité.

    Ces moulins sont privés, rachetés à la commune de Mons par l’ancien meunier du village. Passionné, il les garde en état de marche et restaure toute la structure, tout simplement superbe. Bravo Monsieur !

    Plus d’infos : http://fr.wikipedia.org/wiki/Moulin_de_la_Siagnole

    Avec son accord, nous pourrons faire le tour des installations. L’occasion d’expliquer au groupe le principe de fonctionnement, captage d’eau, répartition de l’eau par l’intermédiaire des canaux d’amener ou « biefs ». Le site est tout simplement magique. Vous pouvez le visiter lors de la fête des moulins au mois de juin à la fête des pères.

     Après cette visite, nous poursuivons note marche en direction de notre prochain objectif, l’aqueduc Romain.

    Très grands utilisateurs d’eau, les Romains entreprirent la construction d’extraordinaires aqueducs pour alimenter en suffisance les nombreux termes, fontaines et réseaux d’égouts de leurs cités.

    L’aqueduc de l’antique « Forum Julii » est un des exemples architecturaux les plus connus en la matière. Ce qui l’est moins c’est le point d’origine de cet aqueduc : en effet, ce dernier prend (littéralement) sa source au pied du village de Mons, à 520 mètres d’altitude. Là, les romains captèrent les sources de la Siagnole pour alimenter les résidences de la future « Forum Julii » (Fréjus) en eau potable par le biais de monumentaux ouvrages d’art. Les romains ont taillé l’aqueduc à même le roc sur 5 kms, le long de la rive droite de la rivière. "La Roche taillée est une tranchée de 50 mètres de long, de 3 mètres 60 de large et de 12 mètres de haut, creusée à même le roc. Un ouvrage âgé de plus de 2000 ans, à couper le souffle, édifié pendant le premier siècle de notre ère par des techniciens, géomètres et ouvriers appartenant à l’armée de César. Sa raison d’être : le franchissement d’une falaise surplombant la vallée de la Siagnole (située à 2 kilomètres en aval de la source) obligeant ainsi les constructeurs à installer le canal au fond de cette impressionnante tranchée creusée à l’aide de burins, de barres à mine, de polkas( marteau à deux taillants et que l'ouvrier utilise alternativement en faisant tourner l'outil dans sa main), d’escoudes(marteau spécial à plan incliné en forme de trapèze isocèle, l'ouvrier s'en sert pour extraire et diviser les blocs de pierre), de marteaux rustiques (employé pour dégrossir et équarrir les pierres, laisse beaucoup de traces)et de bouchardes par les esclaves de César". Un ouvrage qui s'étale sur 42 km avec une pente moyenne de 2%. Tout l'art des romains (outre le creusement de cette falaise) a été de respecter une pente régulière permettant un bon écoulement de l'eau.

    Après être passé au milieu de cette faille impressionnante, nous poursuivons quelques mètres plus loin pour passer sur un aqueduc, maintenant recouvert par des dalles en béton.

     Allez, on fait demi-tour. Prochain objectif, les sources de la Siagnole. Nous allons remonter tout le canal jusqu’à la source. Après une petite demi-heure de marche nous y sommes.

    Nous avons de la chance la source coule à flot ! On peut voir l’eau jaillir sous forme de geysers !!

     Le site est formidable, alors nous décidons de faire notre pause pique-nique ici.

    Bon appétit à tous !!

     Pour éviter de faire le même chemin, je modifie le tracé du retour. Nous allons suivre un peu la rivière puis remonter par une piste et traverser de très belles oliveraies. Nous retrouvons le GR49, reste plus qu’à remonter jusqu’au village de Mons quelques deux cent trente mètres de dénivelé  plus haut.

    Nous progressons à bon rythme tout en prenant le temps d’une petite pause.

     Nous sommes dans le village, des ruelles toujours aussi agréables, vraiment un beau petit village.

     Les sacs déposés dans les voitures, nous prendrons notre petite « mousse » sur la place principale.

     Une bien belle randonnée !! Je vous dis bravo et à très bientôt sur les sentiers.

     Georges.

  • Meulières et Oppidum - Bagnols en Forêt

    Sortie du dimanche 16 mars 2014, au programme « Meulières et Oppidum – Bagnols en Forêt ».

    Une belle journée en perspective. Nous avons rendez-vous à 07H45 à St Vallier de Thiey.

    Nous sommes déjà douze, Christiane, Christine, Marco, Marie-Jo, Anne-Marie  le « come back », Roselyne, Philippe, Charles, Arlette, Marc, Nicole et moi.

    Direction Peymeinade où nous retrouvons, Guilaine et Jean-Jacques et dernier arrêt au Tignet pour récupérer Jacques. Nous serons donc quinze pour cette sortie dans le Var.

    Bagnols en Forêt est un village du Var de 2500 habitants à 300 m d'altitude. Il est situé à la limite des massifs de l'Esterel, des Maures et du Tanneron.

     Ce village jouit d'une situation privilégiée entre la mer et les préalpes. Comme son nom l'indique il est entouré de forêts.

    L’occupation humaine du territoire de “ Bagnols en Forêts ” remonte au moins à 12.000 ans avant J.C. On retrouve dans de nombreuses grottes, situées dans les falaises, la trace des hommes qui les occupèrent (silex, fragments de poteries, nécropoles et ossements).

    Nous sommes garés sur un parking en face de la Chapelle Notre-Dame de la Pitié.

    Les fouilles effectuées en 1982 ont établi que cette chapelle, située dans la plaine de Bagnols en Forêt, a été construite sur les ruines d’une « Villa » Gallo-Romaine, édifiée au début du 1er siècle. Des fragments de poteries de cette époque ainsi qu’une céramique sigillée « Le Gladiateur » datant de l’an 49 ont été découverts à proximité de la chapelle. Ils sont exposés au dépôt de fouilles au premier étage de l’Office de Tourisme. Les archives établissent que la chapelle fut construite en 1560 mais ne permettent pas de reconstruire son histoire avant cette date. Depuis 1729, une procession en l’honneur de Notre Dame s’y tient tous les 15 Août.

    Nous voilà partis, il est 09h15. Nous mettons le cap au 160° puis à la première intersection nous prenons à droite en direction de la « Piste de Bayonne ». Une piste que nous allons suivre jusqu’au col du même nom. Petite pause, boisson et déshabillage car il fait déjà bien bon. Petites photos et nous reprenons notre marche. Nous sommes sur le GR51 et nous le resterons une bonne partie de la journée.

    Végétation assez variée mais tout de même dominée par des pins. Des pins avec des formes assez particulières comme vous pourrez le voir sur les photos. Pourquoi ces formes ? Je n’en sais rien !!

    Le sentier est très agréable et ne présente pas de grosses difficultés. Un ou deux petits raidillons mais très bien abordés par le groupe.

    Nous arrivons, après bien des pauses, à la « Forteresse ». L'oppidum de la Forteresse est situé à 380 m d'altitude, orienté Est-Ouest, relié à la vigie de la Gardiette (à L'Est) et à l'oppidum de Bayonne, domine et contrôle le col de la Pierre du Coucou, sur la voie antique reliant Puget-sur-Argens et la vallée de l'Argens avec l'arrière pays et le Haut Pays varois.

    Le site a été occupé de la période du Bronze Ancien (donc de 1800 à 750 avant J.C) jusqu'à la fin de l'âge du Fer (50 avant J.C, conquête romaine). Il faisait partie d'un alignement d'oppida qui dominaient la région et contrôlaient une route reliant ce qui allait devenir la Voie Aurélienne aux hauts plateaux de l'intérieur des terres.

    Inutile de vous préciser que la vue est superbe. Bagnols en Forêt au premier plan et au loin on peut voir Fayence, Montauroux, l’Audibergue et même notre belle Montagne du Thiey.

    Après une bonne pause et avoir bien profité de cette belle vue, nous reprenons le sentier en sens inverse pour retrouver le GR et nous diriger vers les anciennes meulières.

    Sur la commune de Bagnols-en-Forêt, il existe trois gisements principaux de taillerie de meules (ou meulières) dont le plus important est celui de la Forteresse. A cet endroit sont éparpillées des dizaines de meules de toutes les dimensions, des excavations qui demeurent les témoins du travail des hommes ayant extrait des roches destinées à animer quelque moulin à huile ou à farine. Les meules étaient extraites de la roche mère de l'Estérel (rhyolite amarante) qui a la particularité d'être très abrasive.

    Le début de l'activité remonte au début de l'âge de fer et s'est poursuivie jusqu'au Moyen-âge, interrompue probablement à partir de 1393 (date où toute vie a cessé à Bagnols, suite aux épidémies et aux destructions et pillages de Raymond de Turenne, seigneur de Haute Provence, à qui l'on avait confisqué des terres et qui forma une armée "punitive" qui descendit dans le Sud en passant par Bagnols-en-Forêt) jusqu'en 1477 (date d'arrivée de colons de Pieve di Teco, en Ligurie). Elle a cessé dans le courant du XVIIIème siècle.

     Pourquoi tant de meules ont-elles été laissées sur place après des heures de labeur ?

     Parce qu'en son cœur, la pierre présentait des fissures qui ne garantissaient pas l'usage de la meule. D'autres se sont brisées lors de leur descente. En effet, les accidents n'étaient pas rares lorsqu'il fallait emprunter le sentier menant au plan de Bagnols pour descendre à bras d'homme des pièces de près d'une tonne.

     Comment expliquer que l'exploitation ait si subitement cessé ?

     Certains avancent qu'une épidémie de peste au XVIIIème siècle a pu décimer les tailleurs de meules.

    Plus probablement, les artisans ont été victimes de la découverte d'autres sites exploitables (à Cap d'Agde par exemple), dans des conditions plus faciles, plus économiques et d'accès plus aisé que ce sentier, à peine muletier, dans lequel ils devaient perdre bon nombre de pierres qu'ils avaient eu si difficulté à tailler ! Dès lors, la concurrence jouant en leur défaveur, la profession a pu s'éteindre rapidement ou les tailleurs s'expatrier.

    Nous profiterons de ce lieu et de la belle vue pour poser nos sacs et faire notre pause pique-nique. Après une petite sieste pour certain, nous nous remettons en marche. La descente vers le Col de la Pierre du Coucou  est assez raide, la prudence est de rigueur.

    Au col, nous mettons cap au Sud sur une piste que nous allons suivre sur une courte distance pour reprendre en sous-bois notre GR51. Il nous faudra bien trois quart d’heure pour atteindre le Col du Petit Roc.

    Une dernière étape avant d’attaquer le retour, l’ascension du Pic de la Gardiette.

    Nous ne serons que huit à partir à l’assaut de cet oppidum. Sont de la partie : Marc, Arlette, Anne-Marie, Christiane, Jean-Jacques, Jacques, Philippe et moi. Le reste du groupe ayant opté pour la pause étant donné que nous devons faire retour au Col.

    Le sentier est assez large au départ puis à mesure de la montée il se resserre pour finalement finir en tout petit tracé parfois à peine visible. La dernière partie est bien raide et nous sommes tous heureux d’arriver au sommet et de découvrir la vue. Nous allons récupérer un peu de nos efforts en admirant le paysage. Dommage que coté mer la vue soit l légèrement voilée. Nous échangerons quelques mots avec un couple déjà en haut puis nous attaquons la descente qui en fait se verra beaucoup plus facile que la montée.

    Nous retrouvons le reste du groupe et nous poursuivons plein Nord pour la dernière étape (3kms 700) qui va nous ramener à nos voitures.

    Une petite halte dans une ferme et nous y sommes. Pour finir en beauté, il nous reste plus qu’à boire notre petite « mousse ». Ce sera chose faite à une terrasse dans le village de Bagnols en Forêt.

    Une bien belle boucle, instructive et très agréable.

    Merci à toutes et tous, vous avez été champions du monde. Je vous dis à très bientôt sur les sentiers.

    Georges.

  • Le Plan des Noves

    Vendredi  7 Mars 2014 ,«  LE PLAN DES NOVES » 

     Voilà notre belle équipe repartie pour une nouvelle aventure.

     C’est sous un soleil radieux que Gigi, Roselyne, Jeanine, Guilaine, Christiane, Nicole, Georges, Marc et ses petits enfants Raphaël et Jules, Rodolphe, Jean-Louis, Jacques et  Jean-Jacques partent à l’attaque du Plan des Noves.

    Situé proche du Col de Vence le Plan des Noves (terres nouvelles) est un ancien grenier vençois. Ce plateau à la terre fertile présente une grande diversité biologique.

    Au XVIII et XIX siècle les cultivateurs ont dressés de nombreuses  restanques  qui existent encore de nos jours et les bergers de nombreuses bories pour dormir à proximité de leurs troupeaux.

    Après une petite partie en descente en suivant le Gr51 nous contournons le plateau par un bon chemin. Alors qu’il nous paraît au départ plutôt désertique en fait nous constatons qu’il est  très peuplé.

    Nous y avons rencontré: des vaches, des chevaux, des moutons avec leurs 7 patous (c’est la première fois que nous rencontrons des patous vraiment très sympathiques même attachants) avec en plus un jeune  berger très convivial, des abeilles qui commencent à sortir de leur ruches etc…  car nous avons loupé tout le monde des insectes et autres bestioles reptiles divers, oiseaux ( il paraîtrait qu’il y en a 125 espèces). 

    Après une petite grimpette nous  passons  le Grand-Plan des Noves, et arrivons à une bergerie en ruine d’où nous avons une vue magnifique sur le Baou de St Jeannet, perché comme un aigle sur son village les pattes dans la Cagne, plus loin St Jean Cap Ferrat et en fond de toile la  « Grande Bleue ».

     Afin de la voir de tous les côtés nous faisons un aller retour jusqu’à  la côte 809 où nous avons encore un panorama superbe à 360° avec vue sur tout l’Estérel, la côte, la mer et les montagnes enneigées du Mercantour.

     Pause déjeuner. Toujours très convivial. Le café, les biscuits et le chocolat toujours  au rendez-vous.

     A partir de là nous entamons une descente vers le Mangia Pan (Mange pain) toponyme révélateur de l’ancienne vocation céréalière du sol.

    La bergerie de Mangia Pan en ruine est reconnaissable face à ses trois murs qui soutiennent des restanques.

    Toutes ces ruines nous laissent une impression de grand respect envers toutes ces personnes qui ont courbé leurs échines pour cultiver cet impressionnant plateau, soufrant du manque d’eau car il n’y a pas ici ni de source ni de ruisseau et l’été, Râ y est le roi.

     Nous rejoignons  tranquillement le croisement avec le Gr51, notre première halte.

    La remontée vers le parking se fait sans problème, le long du Gr on ne peut pas se perdre.

     Arrivés au parking nous jetons  un dernier regard sur ce plateau qui nous raconte une foule d’histoires depuis l’âge de bronze avec ses tumulus qui ont servis de sépultures (on peut encore deviner la zone d’incinération de forme ovale devant l’entrée de la chambre) jusqu’à nos jours où de courageux cultivateurs et éleveurs perdurent les gestes de nos ancêtres.

     Ne le dites pas mais il paraît qu’il y a des truffes sur ce plateau…..

     En attendant nous repartons les yeux pleins de souvenir et le visage plein de soleil….

    Sans oublier bien sûr le verre de l’amitié sur le chemin et

                                                                        A LA PROCHAINE..

  • Le Grand Duc - Rando Mimosa

    Sortie du vendredi 21 février 2014, au programme « Le Grand Duc – Rando Mimosa 2014 ».

    Enfin la météo nous permet de faire cette sortie Mimosa. Ce n’est pas grand bleu mais il ne pleut pas alors c’est parti.

    08h30, nous sommes déjà neuf : Geneviève, Charles, Christine, Marie-Jo, Nicole, Gigi, Roselyne, Béatrice et moi. Direction Mandelieu où nous devons retrouver la bande des Grassois.

    Il est 09h30, nous sommes sur le parking au bord de la RD92 (290m), point de départ de notre randonnée. Nous baignons déjà dans le Mimosa et sommes saoulés par le parfum qui flotte dans l’air. Là nous retrouvons, Jacques, Jean-Jacques, Guilaine, Catherine, Rénaldina, Michel et Danièle.

    Allez, 09h45, c’est parti. On traverse la route pour emprunter la piste DFCI de Barbossi. Belle piste qui se faufile entre les mimosas, ça tombe bien c’est ce que nous sommes venus chercher !! Le Mimosa :

    Comme le rappelle un célèbre mimosiste, "Le mimosa qui éclaire, qui embaume et qui ravit restera toujours le symbole de la Côte d'Azur. C'est la seule fleur qui apporte au beau milieu de l'hiver l'éclat de ses couleurs et la délicatesse de son parfum". Le mimosa, ce symbole d'or venu du continent australien au XIXe siècle, a trouvé en Provence sa terre de prédilection, notamment dans le massif du Tanneron qui domine la cité de Mandelieu-La Napoule. Les fleurs sont dites sessiles, c'est-à-dire sans pédicelle et portent des centaines d'étamines variant dans toutes les nuances de jaunes; elles sont minuscules et forment de petites boules jaune d'or : les glomérules. Illuminant les collines au coeur de l'hiver, de janvier à mars, le mimosa ne se contente pas de séduire l'oeil du visiteur grâce à sa floraison jaune-vif, mais il flatte aussi son odorat, exhalant de subtiles senteurs aux heures chaudes de la journée.

    Après un petit kilomètre de marche nous débouchons au premier col (350m). Cap au Nord et c’est toujours sur une piste que nous progressons. Pour être plus précis nous sommes sur le GR51. Le mimosa laisse place à de magnifiques chênes lièges. Le groupe est en forme, le rythme est bon ! Les bavardages vont bon train !!

    Nous retrouvons la RD92 que nous allons longer sur quelques centaines de mètres. Nous passerons devant la stèle dédiée à la famille Gray. Famille décimée lors de l’incendie qui a ravagé le massif entre le 03 et 06 octobre 1970. Un des plus grave incendie qu’ait connu le massif du Tanneron où 5000 ha de bois et plus d’une centaine de bâtiments, maisons, fermes ou dépendances sont détruits  mais surtout huit personnes trouvent la mort. Parmi les victimes, Dina Gray et ses quatre enfants, rattrapés par les flammes alors qu’ils cherchaient à fuir en voiture. Quelle tragédie !!

    Nous quittons la RD92 pour emprunter une piste DFCI « La piste des Fenouillers » (450m). Nous descendons dans la vallée, la vue est magnifique. Dommage que le soleil se cache derrière d’épais nuages et nous prive de lumière.

    Nous allons suivre cette piste sur plus de trois kilomètres avant d’arriver à une bifurcation (245m) ou nous mettrons le cap à l’Est et suivre la piste du grand Duc. Nous  allons monter et trouver deux réservoirs d’eau (305m) et il est l’heure de la pause casse-croûte.

    Nous installons sur le réservoir et chacun sort son petit sandwich ou salade. Il commençait à faire faim !!

    Notre petite pause pique-nique sera ponctuée de quelques gouttes de pluie mais rien de bien méchant.

    Après nous être restaurés, nous reprenons notre marche direction le Nord. Après quelques minutes de marche nous retrouvons le premier col. Reste plus qu’à reprendre la piste de Barbossi et retrouver notre point de départ.

    Une petite randonnée bien agréable. Tout le monde aura bien apprécié.

    Reste plus qu’à prendre notre petite mousse à Mandelieu avant de remonter dans notre village !

    Merci à toutes et tous et à très bientôt sur les sentiers.

    Georges.

  • Les Suvières

    Sortie du vendredi 10 janvier 2014, au programme « Les Suvières ».

    C’est la première sortie de l’année. Pour démarrer l’année 2014, j’ai choisi de retourner dans le Massif de l’Esterel et plus précisément de monter au sommet des rochers des « Suvières »(568m) qui n’est pas moins que le troisième sommet du massif.

    Il est 07h55 lorsque nous quittons St Vallier, un premier arrêt à Cabris puis à St Jacques de Grasse et nous sommes au complet soit treize joyeux randonneurs.

    Marco et Christine, Geneviève, Nicole, Bruno, Marie-Jo, Joseph, Marc, Isabelle, Danièle, Llyr et Jacques qui fait ses débuts avec nous, bienvenue au club « biloute » !!

    Nous arrivons au point de départ de notre randonnée, le « Pont St Jean » (42m) sur la route national 7 entre Mandelieu et Fréjus.

    09h10, la troupe se met en route non sans avoir écouté attentivement les consignes de l’animateur en chef qui fait son retour après un bon mois d’absence !!

    Nous sommes dans le « Vallon des Trois Termes » un sentier en sous bois, du mimosa qui ne va tarder à éclater. Le sentier porte les traces des dernières grosses pluies, il est assez abîmé et par endroits il nous faut faire un peu de gymnastique mais cela reste tout de même bien praticable. Il est 10h30 lorsque nous arrivons à la première étape du parcours, « Le Col des Trois Termes »(303m). Un col que nous connaissons déjà pour être passé par celui-ci lors de la randonnée du Mont StMartin (23 novembre 2012). Une bonne petite pause pour récupérer, s’hydrater et manger un petit bout, profiter du paysage.

    Nous nous remettons en marche, on passe la maison forestière des Trois Termes puis nous attaquons sur la droite un beau chemin qui va nous mener à « La Baisse des Pourraques » (481m).

    Nous ferons une petite pause, juste le temps de se désaltérer un peu et nous poursuivons sur la gauche par un petit sentier qui va nous conduire à l’objectif du jour, le sommet des Suvières (559m). Queques petits pas d’escalade et nous y sommes. La vue est superbe, un 360° magique !! Mer, montagnes, sommets enneigés du Mercantour, c’est tout simplement magnifique. Nous profitons de la vue quelques instants mais l’appel du ventre est plus fort, chacun s’installe pour un pique-nique bien mérité. Toujours aussi sympas de pique-niquer avec une vue pareille.

    Il sera pratiquement 13h00 quand nous nous décidons à attaquer la descente. Retour à la Baisse de Pourraques, sentier à gauche et nous voilà en direction de la « Baisse des Violettes » (362m). Un beau sentier qui serpente dans un pierrier pour aboutir après une bonne demi-heure de marche à La Baisse des Violettes.

    Un petit tour d’horizon pour emprunter le premier sentier de droite. Il fait très bon et c’est dans la bonne ambiance que le groupe progresse. Nous arrivons au niveau des rochers de « La Clavette » (363m). Un site où, écureuil, sanglier, éléphant, tête de sioux, patou en bref il faut laisser libre cours à son imagination et tous ces rochers vous révéleront des tas de formes. Pour certains c’est plus difficile que d’autres mais bon là… !!! C’est l’imagination !!

    Un petit passage délicat à passer au niveau du rocher de la clavette puis c’est sur un super sentier en sous bois que nous allons progresser. Nous sommes dans « Le pas de la Cèpe ». Un petit aller-retour sur un sentier de chasseur… je voulais montrer comment était construite une cabane de chasseur !! Et nous reprenons le bon sentier en direction de « La Baisse du Verre » (233m). Pas facile le sentier, pas très marqué et comme j’avais déjà fait faire un aller-retour le déplacement était assez silencieux, j’arrivais à entendre la pensée du groupe « sommes-nous sur la bonne piste ???? » mais oui nous sommes sur le bon sentier mais il faut reconnaître qu’il y a de quoi se poser la question !! Après la Baisse du Verre nous poursuivons en direction de la « Baisse du Sablier » (150m) où nous ferons une petite pause avant d’attaquer la dernière descente qui va nous ramener aux voitures.

     Une bien belle randonnée pour tout le monde enfin presque !!!

    Merci à tous et à très bientôt sur les sentiers.

     

    Georges

  • La boucle des villages d'Eze et le mont Bastide

    Dimanche 15 décembre 2013, au programe « La boucle des villages d'Eze et le mont Bastide »

     Au départ les Joyeux Randonneurs Vallérois avec :

    Marie-Jo, Christine, Roselyne, Philippe, Rodolphe, Jean-Jacques, Llyr et moi-même.

    A la gare d’Eze nous attaquons la montée par le «  Chemin de Nietzsche ».

    Raide, raide la montée… en direction du village médiéval de Eze.

    Nous marchons au pas du philosophe allemand Friedrich Nietzsche.

    Pourquoi Nietzsche ?

    Parce qu’il  séjourna à plusieurs reprises sur la Côte d’Azur et qu’on raconte que c’est en empruntant ce sentier plutôt raide qui conduit de Eze  vers la mer que Nietzsche réunissait ses idées. A l’ombre des pins ou exposé au soleil il écrivit la majeure partie du troisième tome de "Ainsi parlait Zarathoustra",  

    « C’est quand l’inspiration créatrice coule en moi le plus richement, que mes muscles fonctionnent le mieux » écrit-il.

    (Bon OK, mais si vous regardez bien il faisait le chemin en descendant…..alors facile, facile…)

    Ouf nous voilà à Eze :

    Très beau village médiéval à visiter ainsi que son jardin exotique avec son impressionnante collection de cactus et de plantes grasses et sa vue imprenable sur la grande bleue. Un très bon moment de détente.

    Nous avons même pu voir dans ces jardins des animaux sauvages, girafes, lions, crocodiles…. Mirages ? non… statues.

     Nous nous décidons de continuer notre route. Aller à l’assaut du Mont Bastide.

    Il culmine à 570 m  et non pas 4570m comme sur la photo.

    L'exploration de ce site archéologique fut l'une des plus anciennes du département. Beaucoup de fouilles depuis 1852 et encore de nos jours mais peu de travaux ont débouchés sur des publications exploitables.

    Les hypothèses les plus farfelues se sont attachées à ce site ;

    Pour certains il s’agissait d’une « cité  gauloise », d’autres révélaient la nature romaine du site.

    L'histoire et la configuration de ce site apparaissent assez révélatrices de celles d'une majorité des villages antiques qui ont constitué un trait marquant du paysage des Alpes de la Mer dès le IIIe s. av. J.-C

     Nous décidons de nous installer pour déjeuner, au soleil, avec vision directe sur le Mercantour et ses merveilleuses montagnes saupoudrées de neige fraîche.

    La descente est facile par un très bon chemin,  les yeux plongés dans le bleu de notre méditerranée chérie. 

    Arrivés de retour  à la gare nous recherchons vainement un endroit pour boire la petite  «  mousse » conviviale, mais tout étant fermé nous remontons dans nos montagnes.

    Superbe journée, superbe randonnée, à refaire avec tous ceux qui n’ont pas eu la chance de se joindre à nous aujourd’hui.

    A la prochaine.....Nicole

  • Le Mouton d'Anou

    Sortie du vendredi 29 novembre 2013, au programme « Le Mouton d’Anou ».

    Il est 07h45, le ciel est complètement dégagé, température assez fraiche mais il est évident que nous allons avoir une belle journée.

    Deux voitures pour ce déplacement en direction de Bezaudun-Les-Alpes.

    Sont présents, Nicole, Danièle, Annette, Marie-Jo, Roselyne, Christine, Jean-Jacques et moi-même.

    Il est 09h15, lorsque nous nous mettons en marche. Nous sommes garés au lieu dit « Le Gourbel ».Nous empruntons une piste qui descend dans « la combe de Cagnes » sur notre gauche, la Colle de Menon (1029m). Après une petite demi-heure de marche, nous faisons une petite pause pour nous découvrir. A l’abri du vent et bien exposé au soleil il fait presque chaud, alors les vestes volent dans les sacs.

    Au niveau de la balise 139, nous récupérons le GR51 que nous allons suivre jusqu’à la balise 15. Le sentier est très agréable et superbement entretenu. Bravo aux baliseurs pour leur travail.

    Nous ferons encore des petites pauses pour nous désaltérer mais aussi pour profiter du paysage. Devant nous une barre rocheuse « Le pas de l’escalier ». avec derrière un secteur où nous avons déjà usé nos chaussures, « Le Plan de Noves ». Un peu plus bas « Les Costes de la Cagne », un beau vallon qui sert également de lit à la rivière « La Cagnes ».

    Nous arrivons dans le fond du vallon du Ruth. A partir de là, 2 kms de montée avec des passages soutenus mais dans l’ensemble une montée assez progressive. Nous ferons une petite halte à la balise 15 puis nous poursuivrons notre chemin. La forêt s’éclaircie pour laisser place à paysage karstique où les bories trouvent toute leur place.

    Nous avons bien marché, il est 12h15 lorsque nous nous installons au bord du sentier sur de belles pierres plates avec le soleil qui nous réchauffe. Une petite veste s’impose tout de même. Allez bon appétit à tous.

    Après quarante minutes de pause, il faut tout de reprendre notre marche car nous ne sommes pas encore arrivés. Notre départ est quelque peu retardé car un superbe troupeau de chèvres nous passe devant. Elles sont superbes.

    Nous arrivons à la balise 138, reste plus qu’à monter au sommet du Mouton d’Anou partie sommitale de notre parcours.

    Nous y sommes, 1078m d’altitude, une vue remarquable sur 360°. Le Mouton d’anou un petit sommet placé entre St Jeannnet et Bezaudun-les-Alpes, mais quelle vue !! Tout simplement superbe. Devant nous la Montagne du Chier, un peu plus loin l’Estellier (1278m), sur notre gauche le sommet du Viérou et la chaine du cheiron. Au fond toute la chaine des sommets du Mercantour avec leur manteau neigeux c’est magnifique. Derrière nous la Méditerranée de St Jean Cap Ferrat au massif de l’Esterel.

    Nous profitons quelques instants de cette superbe vue, puis nous redescendons rejoindre nos deux amies restées plus bas.

    C’est les yeux brillants que nous reprenons notre marche, les commentaires fusent. Je suis ravi que le groupe apprécie cette boucle. Nous sommes sur la piste du Gaz. Sur le bord du chemin, encore une belle Borie.

    Il est 15h30 lorsque nous retrouvons nos voitures. Une bien belle sortie, tout le monde est ravi.

    Pour clôturer cette belle journée, nous ferons une petite halte  « Mousse » à Gréolières Village.

    Merci à tous et à très bientôt sur les sentiers.

     

    Georges

  • Séjour Marche Nordique en Camargue

    Séjour en Camargue du 09 au 11 novembre 2013.

    Nous sommes douze à participer à ce week-end au pays des taureaux et des chevaux blancs : La Camargue.

    Le delta du Rhône d’une superficie de 100000 hectares figure parmi les quatre plus grands deltas d’Europe. Formé dès l’ère quaternaire par l’apport de sable, de cailloux et de limon déposés par les torrents qu’étaient alors le Rhône et la Durance, il n’a cessé de se transformer au cours des siècles.

    Au programme trois séances de marche nordique, visites de villages et  de sites touristiques.

    Samedi 09 novembre 2013, départ de St Vallier de Thiey, direction Les Saintes Maries de la Mer (13), capitale de la Camargue. En cours de route nous ferons une petite pause café et à 11h30 nous sommes arrivés.

    Direction le « Camping de la Brise » où nous avons réservé deux mobil homes. Nous nous installons rapidement et passons aux choses sérieuses, le casse croute !! Petit apéritif léger car une première séance de marche nordique nous attend.

    C’est sur « la digue à la mer » que nous allons faire nos premiers pas.

    La Camargue à fait face, au cours du XIX siècle, à de fréquentes crues provoquant des dégâts considérable en particulier en 1856. La Digue à la mer est construite 1859. Elle a pour mission de limiter les assauts de la mer Méditerranée sur le delta du Rhône, elle est strictement interdite à la circulation des véhicules motorisés et est ainsi devenue, au fil du temps, un itinéraire incontournable de balade pour les marcheurs, les chevaux et les cyclistes.

    Un vrai régal. D’un coté les étangs et toute la faune que l’on peut trouver en Camargue et de l’autre les dunes, la plage et la Méditerranée !

    Les dunes, dernier rempart avant la mer, sont un milieu fragile. Lors des tempêtes, le cordon sableux, solide, permet d’absorber l’énergie de la houle et de bloquer ainsi l’avancée de la mer vers l’intérieur des terres. C’et un milieu protégé où se développe des espèces adaptées à la sécheresse et au sel, comme le lys maritime, le lézard des dunes et l’oyat (espèce de plante vivace).

    Nous quitterons la digue par un accès à la plage, contournons les dunes pour se retrouver en bord de mer. Que du bonheur de marcher là, un petit vent, les vagues, l’espace !!

    De retour au camping, nous aurons marché quelques huit kilomètres, mais nous aurions pu continuer des heures tellement c’était agréable.

    Petite veste et nous voilà partis en direction de,  Aigues-Mortes.

    Un peu d’histoire. Le pape Innocent IV appelle en 1240 les souverains d’Europe à la croisade afin de reprendre Jérusalem. Louis IX prend le commandement de l’expédition, mais ne disposant pas de port d’embarquement en Méditerranée, il jette son dévolu sur le port d’Aquae Mortuae. En ce temps, la Provence appartient à l’Empire Germanique et le Languedoc Roussillon aux rois d’aragon.

    Aigues-Mortes, propriété de l’Abbaye de Psalmody est échangée contre des terres des environs de Sommières.

    La cité des « eaux mortes » est alors située sur les rivages d’une immense lagune qui communique avec la mer par les graus (terme occitan signifiant « estuaire » ou « chenal ») et avec le bras le plus occidental du Rhône par ses immenses marais. Louis IX fait construire une chaussée endiguée, seul accès terrestre entre Aigues-Mortes et la terre ferme, défendu ultérieurement par la Tour de Carbonnière. En 1248, le plan de la ville est presque terminé. Aigues-Mortes devient un centre d’échanges de tout premier plan avec les pays du Levant.

    Une taxe d’un denier par livre de marchandise est instaurée en 1268 afin de financer les remparts de la cité. A la mort de Louis IX, les fondations des remparts ne sont encore qu’en partie tracées.

    Les travaux reprennent en 1272 pour se finir au début du XIVème siècle. Les pierres calcaires proviennent des carrières de Beaucaire et des Baux. Les remparts se déroulent sur 1634m.

    Après une brève visite de cette magnifique cité, une bonne douche et un bon petit apéritif bien mérité, nous irons diner au village des Saintes.

    Une très bonne soirée bien agréable. Une petite mirabelle et tout le monde au lit.

     

    Dimanche 10 Novembre 2013 :

    Le ciel est bien chargé et le vent souffle assez fort avec même de belles rafales.

    Au programme : le tour de l’étang de Galabert.

    Après un bon petit déjeuner, merci pour les petits gateaux, nous voilà partis en direction des Salins de Giraud. Il nous faut faire tout le tour de l’étang du Vaccarès. A mesure que nous avançons, je me pose la question « allons-nous pouvoir marcher sur la digue et au bord de la mer » car les rafales de vent ne faiblissent pas.

    Nous nous arrêtons à « La Capelière » le centre d’information de la réserve Naturelle Nationale de Camargue. A la réception on me confirme qu’il n’est pas très prudent de marcher dans le secteur avec le vent qu’il y a aujourd’hui.

    Changement de programme, direction le Domaine de Méjanes où j’ai vu sur la carte l’existence d’un parcours pédestre avec la possibilité de modifier le tracé pour agrandir le circuit.

    Nous longeons l’Etang du Vaccarès, qui n’est pas moins que la plus vaste étendue d’eau (6000ha) du territoire Camarguais. Un étang qui accueille tout un monde de migrateurs. En effet Marais et étangs sont habités par une faune extraordinairement dense d’oiseaux : dans les marécages passe tout un monde de sauvagines, de sarcelles, de canards sauvages, de bécasseaux, de hérons, de barges, de chevaliers, de pieds de mer. Sur les étangs, se sont les mouettes qui volent autour des îlots, les blanches aigrettes et les flamants roses.

    Après tout ce temps en voiture, nous sommes au Domaine de Méjanes (propriété Paul Ricard). Allez, on y va. Une première boucle de 3 kilomètres entre marais et étangs.

    En chemin on peut voir, oiseaux, sangliers (en enclos !!) et les chevaux ! Le cheval Camargue, il existe en Camargue depuis la plus Haute Antiquité mais ses véritables origines sont encore mystérieuses et plusieurs thèses s’affrontent.
    C’est une des plus anciennes races du monde, déjà connue des phéniciens. Caractérisé par sa petite taille, 1.35m à 1.50m au garrot, son squelette et ses membres grossiers, sa tête lourde, le cheval Camargue se reconnait à l’âge adulte par sa robe gris clair. Pourtant le poulain naît baie brun et ce n’est que vers 4-5 ans que son pelage s’éclaircit.

    Une fois notre boucle accomplie, nous nous dirigeons sur « la draille des cinq gorges », une piste qui mène de Méjanes aux Saintes Maries de la Mer en longeant l’étang du Vaccarès.

    Nous allons faire notre pause pique-nique sur les berges de l’étang. Chacun se trouve une petite place d’autres ont la nostalgie de la Bretagne, ils pique-niqueront à bord d’une barque en attendant la marée !!

    Je profite de la pause pour faire du stop et récupérer notre véhicule. Bibi a mal à une jambe, alors pour la préserver elle nous attendra dans le véhicule.

    Nous reprenons notre marche et comme vous avez pu le constater il nous manque une star Camarguaise !! Le taureau !! Hé bien le voilà, ils nous regardent d’un sale œil, il y en a même un qui en voyant Gigi se met à gratter le sol du sabot !!

    Comme le cheval sa présence en Camargue remonte à la plus Haute Antiquité. Façonné par l’environnement dans lequel il vit, le taureau Camargue est un animal rustique ; vivant en troupeaux appelés « manades ». La race Camargue a été reconnue depuis 1998.

    Après une bonne heure de marche nous faisons retour vers les véhicules. Nous rentrons au camping. Il est encore tôt alors pour finir la journée, nous allons visiter le village des Saintes Maries de la Mer. La ville, construite autour de son église des XIe et XIIe siècles et longtemps enserrée dans une enceinte, conserve encore aujourd'hui trace de ce passé historique dans la configuration de ses ruelles souvent étroites.

    Nous ne manquerons pas de visiter l’église forteresse romane et la crypte de sainte Sara avant de flâner dans les ruelles.

    La soirée sera encore bien sympathique avec un petit verre « à la maison » et un diner à la ville où chacun dégustera une spécialité régionale selon son envie, Gardianne de Taureau, cassolette du pêcheur, Sardines grillées ect…

    Il restait de la mirabelle alors ce serait dommage de ne pas en boire un petit verre avant d’aller se coucher.

    Lundi 11 Novembre 2013 :

    Au programme, petite séance de détente en thalasso pour trois filles, ménages pour trois autres et séance de marche nordique pour le reste de la troupe.

    Notre parcours nous mène à l’Ouest du village. Nous empruntons la digue qui contourne tout le village et prenons la direction du Petit Rhône. Le vent est toujours aussi fort mais il ne fait pas froid. Nous faisons une première tentative sur la plage mais les projections de sable nous contraignent à remonter sur le chemin initial. Un peu plus loin, la plage est un peu à l’abri alors nous descendons et c’est un vrai régal. Vraiment super de marcher comme ça au bord de l’eau, une sortie vraiment vivifiante. Voilà plus d’une heure que nous marchons alors on fait demi-tour. Arrivé au port nous prenons cinq minutes pour nous soulager du sable qui rempli nos chaussures.

    De retour au camping, nous chargeons les dernières affaires, récupérons nos trois femmes de la thalasso et mettons le cap vers Fontvieille.

    Nous serons bloqués à la sortie du camping car j’ai oublié de dire que depuis deux jours aux Saintes Maries de la Mer c’est la fête. C’est le Festival d’Abrivado ; 200 gardians et 1000 chevaux dans une course folle sur les plages, puis une parade des cavaliers guidant les taureaux jusqu’aux arènes.

    Après une bonne demi-heure d’attente nous prenons la route. Il nous faudra une heure pour arriver à Fontvieille et retrouver Hélène, Hervé, Lomane et Zélie, nos « joyeux randonneurs vallérois » exilés dans cette région de Provence.

    Nous nous installons pour le pique-nique car les ventres crient famine, il est 13h30.

    Fontvieille est situé en plein cœur de la Provence des Alpilles. Un village pittoresque avec ses maisons anciennes construites avec la pierre des fameuses carrières qui étaient installées sur place dès le XV°. C'est cette même pierre qui a été choisie pour construire les arènes d'Arles et de Nîmes ainsi que le château de Tarascon de 1429 à 1434, et plus récemment le Palais Longchamp et la Bourse à Marseille.

    Fontvieille est aussi le village où Alphonse Daudet a écrit les célèbres " Lettres de Mon Moulin ".

    Le pique-nique avalé, nous nous mettons en marche sur les traces d’Alphonse Daudet.

    On grimpe une petite colline pour découvrir le moulin majestueux et imperturbable. Depuis la colline, nous découvrons un superbe panorama sur les Alpilles. C'est dans ce décor de pierre, (de "caillasse" comme on dit ici), sur cette butte ventée entourée d'oliviers, de pins, de chênes verts, que Daudet trouva l'inspiration pour ses histoires.
    Il les a imaginé ses personnages en écoutant les histoires des bergers et des habitants du château de Montauban.

    Nous poursuivons notre ballade pour découvrir  un deuxième puis un troisième moulin avant de  rejoindre le Château de Montauban où il habitait de temps en temps. Aujourd’hui, c’est un musée consacré à l’écrivain.

    Nous sommes gâtés le musée est ouvert, exceptionnellement, alors nous profitons de cette belle aubaine pour le visiter. Superbe !

    Au programme était prévu la visite des Baux de Provence, mais vu l’heure tardive et la fatigue nous décidons de prendre le chemin du retour.

    Nous traversons de superbes oliveraies et les vues sur les Alpilles sont superbes. Nous apercevrons le village des Baux au loin perché sur son rocher.

    Il est 19h00 lorsque nous arrivons à St Vallier de Thiey. Un superbe week-end qui aura comblé tout les participants.

    Merci à tous pour votre bonne humeur et à très bientôt sur les sentiers.

    Georges.

     

     

     

     

     

  • Castellaras et Lac de Thorenc

    Sortie randonnée du vendredi 25 ctobre 2013, au programme : « Castellaras et Lac de Thorenc».

    Il est 08h00 quand nous nous mettons en route, direction le Pont du Loup sur la route d’Andon.

    Le ciel n’est pas très clair mais nous faisons grande confiance à la météo qui nous annonce une journée avec des passages nuageux et de belles éclaircies l’après-midi.

    Il nous faudra à peine une demi-heure pour atteindre notre point de départ.

    Echange de chaussures et top c’est parti.

    Balise  152, cap au Nord Nord Est, un petit sentier qui n’a pas été épargné par les dernières pluies mais praticable. Nous sommes en sous-bois le sentier se faufile entre chênes et sapins pour au sommet du premier mamelon où nous allons faire une petite pause pour nous découvrir un peu.

    Nous arrivons au hameau de Font Freye (1182m), on traverse la route pour rejoindre la balise 153 direction le Col de la Baïsse (1319m). Le sentier est agréable, la vue est superbe, dommage que la lumière ne soit pas de la partie. Une bonne grimpette que nous abordons chacun à notre rythme pour  enfin atteindre le col. Petite pause, puis nous quittons le sentier balisé pour emprunter la piste forestière qui part sur la droite.

    Nous allons suivre ce chemin durant un bon moment. Le rythme n’est pas des plus rapide, la cueillette de champignons nous ralentissant pas mal mais bon c’est tellement bon !!

    Après deux petits kilomètres nous quittons la piste forestière pour suivre sur la droite un petit sentier non balisé qui va nous mener aux pieds du Castellaras.

    Un sentier fort agréable où les cueillettes vont bon train !! Nous arrivons dans un espace bien dégagé d’où on peut admirer le paysage et le Castellaras.

    Allez un dernier petit effort pour atteindre le sommet du Castellaras premier objectif de notre sortie .

    Le Castellaras : situé sur un éperon rocheux à 1400 m d'altitude, sur un ancien oppidum celto-ligure en bordure de la voie Ventiane qui reliait Cimiez à Castellane, il comprend les ruines d'une chapelle romane du XIIe siècle, d'un château, d'une écurie poste de garde et d'une vaste citerne d'eau et entouré d'imposantes murailles. Il a été ruiné en 1391 après d'âpres luttes entre les successeurs de la légendaire Reine Jeanne.

     De notre position on peut voir les sommets du Mercantour, plus près, la montagne de Thorenc et son point culminant, le pic de l’Aiglo (1644m) et un peu plus au Nord-Nord-Est le Pic de Fourneuby (1607m), puis la Montagne du Cheiron, de l’autre coté on peut voir cette pointe qui n’est autre que le Bauroux et bien sur la Vallée de l’Esteron.

    A nos pieds on peut voir les vestiges du vieux village de Thorenc qui lui aussi aura subi les même aventures que le Castellaras.

    Après une bonne pause, nous remettons en marche. Maintenant il faut redescendre et les dernières pluies ont bien arrangé le sentier !! Avec beaucoup de précaution nous arrivons sur la D2. On se dirige sur la gauche puis 100m plus loin nous prenons une piste. Une chaine avec panneau d’interdiction nous arrête un peu mais un passage entre deux arbres est ouvert alors je décide de suivre la piste prévue.

    Les ventres criant famine, nous allons nous arrêter pour casser la croûte au bord de la piste. Ca me permettra de faire un peu le point car je ne vois plus la continuité de notre parcours !!

    C’est le ventre plein que nous allons couper à travers champs pour récupérer une autre piste puis repiquer sur le lac de Thorenc. Nous sommes dans l’Ubac des quatre Tours. Il nous faudra passer des clôtures mais cette fois ventre à terre pour certain !!

    Nous arrivons au bord du Lac. Un beau plan d’eau, bien équipé pour les sorties pique-niques estivales.

    Petite pause photos puis nous poursuivons. Il nous faut remonter au Col de la Baïsse (1319m) soit quelques 200m de dénivelé plus haut !!

    Une représentante du Parc Régional des Préalpes d’Azur nous interpelle et nous renseigne sur le parc Régional. Le groupe est très attentif !! C’est très bien !!

    Allez c’est parti. Nous sommes dans le Vallon de l’Ubac, chemin bordé de chênes. Les feuilles qui tapissent le sol nous offrent une harmonie de couleurs superbe (voir photos).

    Les organismes souffrent un peu mais avec quelques champignons à ramasser on oublie un peu les douleurs !! Nous arrivons au Col. Pause cueillette, puis nous redescendons vers le pont du loup où nous retrouvons nos voitures.

    Comme dirait Charles, « belle randonnée, mais physique, oui physique même quand on descend !! ».

    Bravo, vous avez très bien marché et pour la peine nous allons boire une petite mousse au « Parpaiolo » chez notre amie Emilie à Andon.

     Je vous dis à très bientôt sur les sentiers.

     Georges

  • Les collines Niçoises

    Sortie randonnée du vendredi 11ctobre 2013, au programme : « Les collines Niçoises ».

    Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt !! Alors aujourd’hui tout est à nous car c’est à cinq heures du matin que le réveil sonne dans les chaumières des courageux randonneurs vallérois qui ont décidé de participer à la fête de la randonnée organisée par le Comité Départemental de la randonnée Pédestre 06.

     Au programme « randonnée urbaine et collines Niçoises ».

     06h10 nous quittons St Vallier. Nous sommes six, Christiane, Marie-Jo, Gisèle, Bella, Bruno et moi.

     07h10, voitures garées au parking Las Planas, nous voilà dans le Tramway !! Ouaaahhhh c’est superrr. Nous descendons à l’arrêt Gorbella, pour continuer à pieds direction la Maison de l’Environnement, point de départ de notre randonnée.

    07h30, nous y sommes, petit café de bienvenue, formalités et voilà Geneviève et Charles qui nous rejoignent.

    08h00, c’est parti. Direction le square Boyer. Nous sommes sur le GR5, sur un trottoir certes, mais sur un GR tout de même.

    Une randonnée qui nous change de nos habituelles sorties en moyennes ou en Montagnes mais qui nous permet de découvrir les rues de Nice d’une autre façon.

    Nous voilà Place Alexandre Médecin. Cette ancienne place de Nice et son petit jardin, honorent un bon Niçois né et mort à Nice (1852-1911). Docteur en droit et avocat à Nice il fut également adjoint au maire de Nice de 1886 à 1890. Il laissa quatre fils qui suivirent sa trace et se distinguèrent dans divers domaines. Le plus jeune d’entres eux, Jean Médecin, fut Maire de Nice pendant plus de trente ans.

    A partir de là commence une montée interminable. Nous empruntons le vieux chemin de Gueraut. C’est une appellation très ancienne qui désigne toute une partie de colline, un quartier et un hameau au nord de la ville jusqu’aux limites des communes de Falicon et d’Aspremont.

    Deux étymologies sont possibles ; serait l’association de deux mots niçois « gaire, aut », en français guère haut, pour désigner un lieu bien que dominant la ville mais étant peu élevé par rapport au Mont Chauve qui lui-même domine. La seconde, encore une association de deux mots niçois « caire, aut », en français, un endroit, lieu, coin haut, le mot « caire » ayant été déformé en « gaire ». Quelle est la meilleure ? Ou la vraie ? La question reste posée mais l’endroit élevé correspond bien à la situation.

    Nous poursuivons notre montée pour arriver à l’Aire St Michel. Cette dénomination désignait l’emplacement où l’on battait le blé à proximité d’une chapelle privée dédiée à saint Michel.

    Négrin dans ses «Promenades de Nice» (1869-1870) décrit ainsi ce lieu: «L’Aire Saint-Michel est une sorte de carrefour avec des pins auquel aboutissent le Vieux Chemin de Gairaut, la grand-route d’Aspremont, celle de Falicon, un chemin de montagne à gauche, et le chemin de Rimiès à droite».

    De là, nous prenons la route de Falicon, pour ensuite emprunter le chemin puis la montée des Giaines.

    Nous voilà dans la colline de Gairaut sur un petit sentier, le même que ceux que nous avons l’habitude de pratiquer !! La vue est magnifique. La ville de Nice à nos pieds, on peut voir le massif de l’Esterel sous un angle différent, un peut plus loin on verra la montagne du Cheiron que nous connaissons bien pour y être passé il y a quinze jours.

    Le sentier est très difficile et il faut être très attentif. Il n’empêche que malgré tout, la chute n’épargnera pas certain d’entres nous. Sans gravité mais tout de même !!

    Nous arrivons enfin à la Pyramide de Ratapignata.

    La pyramide de Falicon est un monument en forme de pyramide situé sur la commune de Falicon, au nord de Nice, dans le département des Alpes-Maritimes

    Cet édifice, aujourd'hui presque en ruines, marque l'entrée de la grotte de Ratapignata ou grotte des Ratapignatas (en niçois, « la grotte des chauves-souris »). Ce monument fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 07 août 2007.

    La pyramide de Falicon a été découverte en 1803 par Domenico Rossetti, un avocat de Vasto en vacances dans la région. Depuis cette date, diverses théories quant à l'origine de la pyramide ont été évoquées : on a parlé d'un ancien temple gallo-romain (la ville de Nice toute proche comptait en effet une colonie romaine, Cemenelum) ou d'un monument de l’ordre du Temple.

    De nombreux ouvrages ont d'ailleurs été écrits au sujet de cet édifice. Toutefois, selon une enquête de l'Institut de Préhistoire et d'Archéologie Alpes Méditerranée2, qui a permis d'aboutir au classement de l'édifice, la pyramide aurait été édifiée entre 1803 et 1812 afin de marquer l'entrée de la grotte que Domenico Rossetti appelait « grotte du Mont-Chauve ».cf : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyramide_de_Falicon_et_grotte_de_Ratapignata

    Nous poursuivons notre marche, devant nous le Mont Chauve d’Aspremont.

    Nous ferons la pause repas avec pour vue, la ville de Nice et tout le massif de l’Esterel au loin.

    Il fait une journée magnifique, un régal.

    Reste plus qu’à suivre le GR5 qui va nous ramener à la maison de l’Environnement non sans faire une halte au Temple de l’Amour. Magnifique monument ! Un toit soutenu par des colonnes d’inspiration grecques, ancien kiosque à musique inauguré en 1890. Il a été construit pour le Comte Joseph de Chambrun (1821-1899), propriétaire des lieux à l’époque. En marbre de Carrare, il s’inspire du temple de Sibylle à Tivoli. Il fut un des hauts lieux  de la vie musicale et mondaine de Nice.

    A l’arrivée une petite boisson nous est offert, un petit paquet avec de la documentation et une petite tombola clôturera  cette journée. Merci à Christiane qui a eu l’amabilité de tirer mon ticket et me faire gagner un bon d’achat !! Pas belle la vie !!

    Bravo à toute l’équipe, merci pour votre participation et votre contribution à la fête de la randonnée 2013. Je vous dis à très bientôt sur les sentiers !!

    Georges

  • Le Sommet du Viérou

    Sortie randonnée du vendredi 27 septembre 2013, au programme : « Le Sommet du Viérou ».

    La sortie du jour nous ramène dans la montagne du Cheiron, plus précisément dans sa partie Est. Nous partirons de Bezaudun-Les-Alpes petit village situé à 886m d’altitude, commune du Parc Naturel Régional des Préalpes d’Azur.

    Nous serons 14 aujourd’hui !! Geneviève, Charles, Nicole, Rodolphe, Jonathan, Marie-Jo, Anne-Marie, Christine, Christiane, Gérard, Bruno, Bernard, Marc et moi. Une bien belle équipe !

    Nous souhaitons la bienvenue à Bruno et Bernard qui viennent d’intégrer le groupe des Joyeux randonneurs vallérois.

     Photo de groupe et nous nous mettons en marche. De la place de l’église, nous descendons en direction du vallon de la Gravière où coule tranquillement « le Bouyon » petit ruisseau qui ira, plus bas, grossir l’Estéron.

     Nous descendons jusqu’au fond du vallon soit 100m plus bas que notre point de départ. Nous progressons entre genets et ronces puis à partir de la balise 112  sur un chemin beaucoup plus confortable.

     Nous arrivons à la balise 113, à l’ombre d’une pinède. Une petite pause pour regonfler les batteries et nous poursuivons notre progression.

     Il est 12h30 lorsque nous arrivons au niveau de « La Bastide de Colle Belle », une belle prairie et un endroit idéal pour faire notre pause pique-nique. Gérard nous offre son petit apéritif maison, un vin de Coing aujourd’hui.

     Après trois quart d’heure de pause, nous remettons en marche. Après une brève descente, il nous faut attaquer la montée. Il nous faut souvent chercher le bon sentier car le manque de passage fait que les traces ne sont pas très visibles. Il nous faudra une bonne heure et demie pour arriver à la Baisse du Viérou (1356m).  Pas de chance, la vue est toujours bouchée ! Derrière nous on peut tout de même deviner les sommets du Mercantour. Juste en dessous de nous, des deux cotés de notre position, un océan de nuages !!

    Il nous faut encore monter pour atteindre la partie sommitale de notre parcours, le Sommet du Viérou (1395m). Petites photos souvenirs et maintenant c’est la descente. Jamais facile de descendre et aujourd’hui le sentier n’est pas vraiment des meilleurs et pour couronner le tout, le brouillard monte.

    Nous finirons notre marche dans le brouillard, pas vraiment la meilleure des situations quand le groupe commence à être fatigué, que l’éclairage commence à diminuer et que le sentier n’est pas des plus commode !! Mais nous finirons tout de même par retrouver notre point de départ.

     Aujourd’hui il n’y aura pas de pause mousse.

     Il est 18h00 lorsque nous nous quittons sur le parking à Saint Vallier de Thiey.

     Dommage que nous n’ayons pas pu profiter de la vue !! Une randonnée qui restera tout de même dans les mémoires !!

     Nous souhaitons un bon rétablissement à Gérard qui a terminé cette randonnée avec un genou bien endolori.

     Bravo à toute l’équipe, bonne récupération  et à très bientôt sur les sentiers !!

    Georges

  • Les Cadières de Brandis

    Sortie randonnée du vendredi 06 septembre 2013, au programme :
    « Les Cadières de Brandis ».

    Une nouvelle saison qui commence !!

    Pour la première, nous allons découvrir ces montagnes aux formes assez atypiques, des rochers qui pourraient faire penser à un château qui change de couleur au gré du temps, des saisons et des heures. Je veux parler des Cadières de Brandis. « Cadière » ni plus ni moins qu’une chaise, en provençal.

    Le point de départ de notre marche, le Col des Lèques, sur la route Napoléon au dessus de Castellane.

    Pour cette première sortie de la saison nous serons dix. Nous retrouvons, Christiane, Annette, Marie-Jo, Gisèle, Nicole, Anne-Marie qui nous fait un grand plaisir d’être avec nous, Rodolphe, Marco, Jean-Jacques et moi. Ha j’oubliais Fleure !!

    Du col nous empruntons la piste forestière que nous allons suivre une bonne partie de la montée. Dans une épingle nous ferons une petite pause avant d’attaquer une bonne grimpette qui me vaudra quelques noms oiseaux !! « Une mise en jambe, qu’il disait !!! » En chemin on pourra croiser un bon nombre de « Carline » une plante quasi endémique dans le Verdon. La coutume l’appelle « le baromètre du berger » car en la consultant, l’homme au grand manteau est capable de dire le temps qu’il fera. C’est simple, lorsque le cœur est bien ouvert le soleil et le beau ciel ne sont pas loin et au contraire s’il se referme, le temps s’annonce froid ou à la pluie.

    Certain provençaux conservent la tradition porte bonheur qui consiste à accrocher une carline à la porte d’entrée de leur habitation.

     Après quelques petits efforts, nous arrivons sur la crête de Colle Bernaiche. Là nous avons une vue magnifique. Dommage que le temps ne soit pas au plus beau. Sur notre gauche Castellane, devant nous le hameau de Villars-Brandis et un peu plus loin, la montagne de Robion, la chapelle St Jean, posée sur son éperon rocheux, et dominant le tout le Mourre de Chanier (1930m).

    Sur notre droite on peut admirer les Cadières de Brandis. Vraiment très beau.

    Nous reprenons notre marche, le sentier monte régulièrement à flanc de colline pour déboucher dans un bois. Nous sommes en haut !! Petite pause et nous poursuivons. Sur notre droite la tête de la Barre de la Sapée, une barre rocheuse impressionnante.

     Nous ferons notre pause pique-nique aux pieds des Cadières. Tout le monde est bien content de poser le sac et de se restaurer, il commençait à faire faim !!

     Après un bon trois quart d’heure de pause,  nous remettons en marche. Il faut dire que le ciel se couvre pas mal alors même si tout le monde a son poncho on va essayer de ne pas le sortir !!

    On arrive dans une petite forêt qui débouche sur des éboulis importants. Il faut bien suivre le marquage, le sentier est tout de même confortable même si pas moment il faudra s’aider des mains pour franchir quelques marches un peu plus importantes.

    Plaques, strates, bouleversements géologiques, roches échancrées, falaise calcaires taraudées, tous ces éléments s’imbriquent pour témoigner de la force créatrice originelle qui a donné naissance au plus beau canyon européen : le Verdon.

    Le sentier nous fait passer sous une immense dalle pour déboucher dans la forêt du Chalonnet. La descente est assez prononcée et nous sommes tous bien content quand enfin le chemin est bien plat !

    Nous retrouvons la piste forestière empruntée ce matin pour enfin arriver aux voitures.

    Echanges de chaussures et nous dirigeons vers Castellane pour notre traditionnelle pause mousse et pour les gourmandes, de belles glaces.

    Une belle randonnée et surtout une bonne mise en jambe !!!

    A très bientôt sur les sentiers.

    Georges