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  • La Montagne de Lachens

    Randonnée du 04 mai 2012, au programme : « La Montagne de Lachens ».

     07h45, nous sommes cinq, Gisèle, Geneviève, Anne-Marie, Charles et moi. Les sacs sont chargés et après un petit moment d’attente, nous nous mettons en route en direction de La Bastide, lieu de départ de notre randonnée.

    Encore une bien belle journée en perspective.

    Après trente minutes de route nous sommes rendus.

    La Bastide, petit village situé au pied du Mont-Lachens, le plus haut sommet du Var (1714m), entouré de verdure, de ruines et de vestiges historiques.

    Après avoir changé de chaussures et endosser nos sacs, nous voilà partis. Il fait à peine 6°. Nous traversons le hameau vers le Sud-est puis nous prenons un petit sentier sur la gauche. Nous voilà en sous-bois. La température n’étant pas très chaude je décide de changer le sens de la randonnée.

    Nous récupérons un peu plus haut le GR49.

    La montée est progressive, la température est idéale. Après une heure de marche, nous nous arrêtons pour retirer une couche vestimentaire et nous désaltérer.

    Au dessus de nous, les parapentistes se régalent, le temps est magnifique et c’est une bonne dizaine de voiles qui se succèdent pour atterrir un peu plus bas sur un belle aire aménagée.

    A la sortie d’un virage, une belle aire de repos !! Nous allons en profiter pour faire la pause café tant attendue.

    Les discussions vont bon train, et tout le monde prend le temps de la récupération, car la montée est encore longue. La vue est magnifique, dommage qu’une petite brume nous réduise un peu la visibilité.

    Allez, il faut poursuivre. Nous quittons le GR et nous attaquons maintenant le dernier lacet.

    Enfin, nous voilà au col du Lachens. Le sommet est une vaste combe, lieu de pâture.

    Nous poursuivons encore notre ascension pour arriver au niveau d’une table d'orientation située sous l'antenne hertzienne.

    De là, la vue couvre tout le Var et au delà. La mer au sud, de l'est au nord les Alpes alignent leurs sommets enneigés. Dans la plaine Bargème, la Martre, le golf de Taulane, en face la montagne de Brouis...

    Comme il y a du vent nous cherchons un petit coin sympathique pour notre pique-nique. Nous descendons un peu et à l’abri nous nous installons. Tout le monde a faim. Comme c’est agréable, manger avec une vue pareille !! Que du bonheur, les souffrances de la montée sont déjà oubliées.

    Pour le retour, nous allons suivre la crête plein Est. Très beau parcours aérien sur sol souple. Les cairns nous aident bien car les traces sont assez rares au départ.

     A l'entrée de la forêt le sentier rejoint une piste forestière goudronnée, puis nous prendrons un sentier en sous-bois qui va nous conduire jusqu’à La Bastide.

    Sur notre droite les ruines d’un château. Enfaite les ruines du vieux village. On y devine encore les ruines du village, celles du château féodal avec son donjon, celles de l'église médiévale placée sous le vocable de sainte Madeleine, ainsi qu'un large mur de défense en pierres sèches. Puis ses habitants s'installèrent en plaine aux XVIe-XVIIe siècles, ils y érigèrent une nouvelle église Sainte-Madeleine, largement reprise au XIXe siècle.

    La descente est longue et les genoux souffrent, mais nous voilà arrivés.

    Les chaussures sont vite remplacées, nous nous désaltérons un peu et nous voilà sur la route du retour.

    Nous avons passé une superbe journée et la randonnée dure, mais très belle.

    Merci à vous, courageuses et courageux « Joyeux randonneurs Vallérois » vous avez été encore formidable.

    A très bientôt sur les sentiers.

    Georges

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  • Le Plateau de Calern

    Sortie du 27 avril 2012, au programme : « Le plateau de Calern au départ de Cipières »

    08h00, le ciel est complètement dégagé, ce qui laisse présager d’une très belle journée. Nous avons rendez-vous comme de coutume, aux terrains de tennis de St Vallier de thiey.

    Nous sommes neuf ce matin : Nicole, Charles et ses deux petits-fils Tom et Léo, Marc et nous souhaitons la bienvenue à Sandrine qui nous arrive de Strasbourg, Ghislaine qui nous vient de Tahiti et Claude qui vient de moins loin puisqu’il nous arrive de Fayence.

    Les voitures chargées, nous voilà partis en direction de Cipières, point de départ de notre randonnée.

    Face au massif du Cheiron, Cipières surplombe la vallée du Loup. Au sommet du village, le château, de style provençal classique, il date des XIII° et XVIII siècles. Il a été magnifiquement restauré en 1951 et transformé depuis en hôtel 4 étoiles. On ne manquera pas de citer deux bâtiments inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques : la chapelle St Claude (XVII°) avec sa superbe grille en fer forgé et l'église Saint Mayeul (XVI°-XVII°) avec son clocher surmonté d'un beau campanile (XVIII°). Dans le village, on découvre également quelques petits trésors d'architecture en se promenant dans ses ruelles pittoresques.

    Il est 09h10 lorsque le groupe se met en marche. Le sentier est agréable, nous sommes sur le GR4. C’est entre bergeries, bories et Dolines que nous progressons ce décors est superbe et on ne peut que rester impressionné par le courage et le travail  des « anciens ».En effet, tourné vers l’élevage d'ovins, réputé pour la culture du blé, des lentilles et des pois chiches, Cipière a longtemps été l’un des greniers approvisionnant la région Grassoise. De nombreuses aires de battage sont encore visibles dans la campagne. Les terrasses autrefois cultivées avec l’aide des chevaux, ainsi que les pierriers appelés « clapiers » (pierres extraites des champs) démontrent l’acharnement des générations passées à domestiquer et façonner cette terre rude. 

    Nous ferons une petite pause café à la hauteur du Vallon du Pas d’Estrugue, après avoir fait une bonne partie de l’ascension, une petite récupération bien méritée.

    Nous poursuivons notre chemin, sur notre droite une superbe bergerie, des Dolines (petite dépression, créée par l’effondrement du sous-sol calcaire) magnifiques bien verte et pour le plaisir des yeux deux puits habillés de pierres. L’eau est bien fraiche. Un peu plus loin c’est une roche calcaire qui forme un pont. Après quelques minutes nous croiserons « la grotte du Tombeau » puis se sera « L’aven des Baudillouns » bien connu des spéléologues, son puits d’entrée mesure plus de 80m !! Au-delà, un réseau complexe de méandres et de galeries amène le spéléologue à une profondeur de -433 mètres.

    Nous voilà au sommet et devant nous le plateau de Calern. Les calcaires massifs qui composent le plateau atteignent par endroits une épaisseur de 450 m. Les formes sont principalement commandées par le phénomène Karstique « érosion des calcaires par l’eau et le CO² »

    On aperçoit le CERGA (Centre d’Etudes et de Recherches Géodynamiques et Astronomiques). On y voit des interféromètres, des télémètres, des astrolabes et même un télescope de Schmidt. Ce centre d’études est spécialisé dans l’observation des mouvements de la terre. Nous y ferons un bref passage, mais il faut savoir que ce centre peut être visité.

    Sur le chemin du retour, en direction de l’Ubac de la Combes, nous cherchons une doline avec un peu d’ombre pour faire notre pause pique-nique. Voilà qui est bien !! Le groupe est bien content de faire la pause repas !! Une petite halte de 45’, sieste comprise et nous reprenons notre marche. Le démarrage est toujours un peu délicat après la pause casse-croûte, mais le terrain est plat alors tout va bien.

    Nous marchons au milieu d’une prairie sèche mais couverte d’une multitude de fleurs. Le parfum du thym et de la lavande nous accompagne. On ne peut pas marcher sur le plateau de Calern sans parler des Lapiés ou Lapiaz ou Lapiez ou Karren. Nom donné à la forme des roches calcaires, créée par le ruissèlement des eaux de pluie qui dissolvent la roche.

    Nous basculons maintenant du coté des gorges du loup, cap à l’est, nous traversons une belle forêt de conifères, un peu d’ombre ne fait pas de mal. Toujours des bergeries ou des ruines qui témoignent de l’activité qui existait ici jadis. Nous passons devant deux belles bories ou plutôt une borie grand standing avec un hall d’entrée et deux chambres !! Elle est en super état !!

    Le parking est là, tout le monde est content d’être arrivé. Je tiens tout particulièrement à féliciter Tom et Léo qui ont été très courageux. Nos touristes repartent avec de superbes images et ont déjà pris rendez-vous pour une prochaine randonnée et bien sur merci aux habitués.

    Encore une bien belle randonnée mais à faire impérativement avant mi-mai.

    Merci à tous et à très bientôt sur les sentiers.

    Georges 

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  • La rando du Pilon

    Vendredi 20 Avril, 8h15 , le ciel est lumineux à souhait , il fait frais sur le grand pré .

     Charles et Geneviève sont venus avec les deux ainés de leurs petits-enfants, Léo (11ans ) et Tom (9ans)

    Voici Marc (Dudu) et Arlette  qui sont venus à pied , comme Isabelle.

    Marc (Poupou) puis Anne -Marie rejoignent le groupe.

    On papote un peu et l'on se met en marche vers le Pilon que l'on rejoint en 3/4 heure par les chemins tranquilles qui voisinent la nationale depuis le collège, la nouvelle gendarmerie, puis le collet de Gasq et la zone d'activité du Pilon.

    Ce groupe en a sous le pied.

    Un petit arrêt photo au point de départ du sentier balisé proche de la ferme Fontmichel et nous voila repartis.

    Les pluies ont bien érodé ce chemin au point d'y avoir creusé un aven et déraciné quelques arbres.

    Une petite demi heure et nous arrivons , après une croix de métal, au début du plateau qui surplombe tout l'est de Saint Vallier.

    Des dizaines de rapaces planent et virevoltent très haut dans le ciel au dessus des rocs saillants que l'on voit affleurer au dessus de notre objectif. Une bête morte est elle exposée à leurs appétits?

    La balise 57 , absente , est remplacée par un cairn qui nous envoie à droite vers 1/4h de montée jusqu'une bergerie où nous prenons un petit café.

    Nous avons rencontré d'autres arbres effondrés qui compliquent un peu le passage.

    Plus d'une heure et demie que nous sommes partis. Il faut se lancer dans la partie la plus escarpée de notre randonnée.

    En file indienne , nous cheminons, observés par les rapaces en vol de reconnaissance.

    Les paysages sont magnifiques, les pauses sont nombreuses pour examiner tous ces monts, ces rochers, ces ruines qui ponctuent les chemins que l'on devine à travers les sapins qui emmitouflent les crêtes.

    On ne voit pas notre village masqué par la colline qui surplombe l'Escourachie, mais on repère comment aller le voir de ce balcon lors d'une future randonnée. Et puis l'on a droit à la vue lointaine sur la baie de Saint Tropez en passant par le lac de Saint Cassien.

    Après une longue montée en quasi ligne droite, nous voila à la balise 58 qui nous invite à nous diriger vers le Castellaras de la Malle.

    C'est là que nos rapaces continuent à louvoyer en quête d'une répugnante pitance.

    Mais nous n'irons pas vérifier sa présence car le balisage n'est pas des meilleurs si l'on veut quitter le sympathique chemin qui nous mène, par deux petits sous-bois successifs vers la fin de notre ascension.

    Nous avons pu observer de loin la route qui monte de Saint Vallier vers le Ferrier. Nous avons fait une halte pour permettre au groupe d'aller examiner une belle borie que certains d'entre nous avaient méprisée tel un gros tas de cailloux. Tant pis pour ceux-ci.

    Il est onze heures et demie, nous voici à présent à la croisée des chemins qui vont vers la Malle, le Ferrier.

    L'un d'entre eux , plus étroit et escarpé ,mène directement vers le milieu du chemin d'Entrevaux qui sera notre dernière étape. Mais nous le garderons pour une prochaine découverte. Et  après le pique-nique nous emprunterons le plus confortable. Celui qui bordé de bergeries nous fait rejoindre en pente douce le col du Ferrier.

    Nous choisissons en attendant de nous détendre sur un pré (privé) doté de tout ce qu'il faut pour casser la croûte et même entamer une petite sieste.

    Une autre borie, plus petite que la précédente et un peu démolie est là pour les amateurs de vestiges.

     On ne regarde plus l'heure, on s'ébroue tranquillement vers le chemin qui va nous conduire vers le Ferrier.

    Certains d'entre nous le connaissent et c'est avec plaisir que nous nous retrouvons sur le site de la plus belle borie de la journée, malheureusement affublée d'une porte métallique. Serait-ce pour nous protéger d'une chute dans un puits?

     En face de nous les routes qui vont vers le Ferrier, les crêtes et chemins qui mènent vers le Thiey.

    Nous voilà déjà au seuil du dernier tronçon: le chemin d'Entrevaux.

    A mi parcours, après une agréable descente, nous trouvons un ancien pont (un peu effondré) remplacé par le chemin qui le surplombe. C'est là que vient mourir le sentier qui partait de notre lieu de pique-nique

     Une longue descente un peu éprouvante pour les genoux et nous voici à la porte du village dans les maisons où habitent Isabelle, Marc.

     Isabelle nous invite à un rafraichissement et le groupe se sépare peu à peu vers le grand pré où nous nous congratulons pour cette belle journée.

     Il nous manquait quelques participants habituels de nos randonnées et surtout notre animateur Georges .

    Il se formait à la marche nordique, un autre type de randonnée.

    Mais celle-ci a été très agréable et appréciée.

     On la refera, notamment sans doute le 2 septembre pour la journée de la randonnée organisée par « les joyeux randonneurs Vallerois »  et Energym.

    PS : Merci à Isabelle et Marc pour leurs photos .

     

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  • Les Mégalithes de Mons et la Cascade de Clar

    Randonnée du 30 Mars 2012, au programme : « Les mégalithes de Mons et la Cascade de Clar »

    Il est 07h30, le groupe est au rendez-vous. Nous serons neuf pour affronter cette randonnée qui s’annonce assez rude, mais rien n’effraye « les Joyeux randonneurs Vallérois ».

    Sont présents : Christiane, Christine, Geneviève, Sylviane, Anne-Marie, Charles, Marc, Joseph et Georges. Vous avez remarqué !! Gisèle n’est pas là, pourtant je suis persuadé qu’elle aurait bien aimé !!! On ne la refera pas cette année !!

    La répartition dans les voitures est faite, nous voilà partis en direction de Mons. Nous passerons par Escragnolles. Il fait très beau, nous allons nous régaler.

    Après une bonne demi-heure de route, nous voilà sur le  point de départ de la randonnée. Nous partirons de la Place St Sébastien mais pas sans avoir fait la petite photo du groupe devant la fontaine de cette même place datant du XVIIIe.

    Le village de Mons est vraiment superbe. Situé à 814 mètres d'altitude, c’est comme Cabris, un véritable balcon sur la Côte d'Azur, l'Estérel, les Maures et la Corse, Mons offre depuis son belvédère un panorama exceptionnel.

    La traversé du village est fort agréable, ces petites rue avec des noms qui sonnent bien la Provence, ces petites maisons toutes de pierres habillées, ces fontaines, sans oublier les ruines du château !! Un village à visiter.

    Nous sortons du village en direction de la chapelle St Pierre. Il nous faudra vingt minutes pour rejoindre cette petite chapelle et son oratoire. Nous profitons de cette étape pour retirer les vestes, boire une petite gorgée d’eau et nous voilà prêt pour poursuivre.

    Le fil conducteur de la journée, les mégalithes ! Alors nous commencerons par le dolmen de RIENS

    Le dolmen de Riens a été fouillé par E. de Pas en 1910 et Gérard Sauzade en 1972. La cella comprend une grande dalle de chevet, de dalles et murets au Nord et Sud. Les piliers sont constitués de deux dalles échancrées, calées au sommet par un pierre plate, formant une porte ovale. Le tumulus rond mesure 8m de diamètre, la dalle de couverture gît sur le tumulus.Ce dolmen datable du Chalcolithique - Campaniforme a connu une réoccupation au Bronze final. http://www.archeoprovence.com/dolmen/dolriens/riens.htm

     De là, nous allons poursuivre notre marche sur un sentier en sous-bois. La montée n’est pas raide mais continue. Les organismes sont mis à l’épreuve et le groupe accuse un peu le coup. Nous arrivons sur le plateau de la Colle. On va profiter pour faire une pause café. Allez, on sort tout, les fruits secs, les gâteaux, les barres le tout arrosé de café.

    Il faut poursuivre, après un petit détour par une superbe bergerie, nous arrivons sur l’emplacement de notre deuxième Dolmen. Le dolmen de La Colle. Moins beau que le premier !

     Maintenant il faut descendre pour rejoindre le vallon du Ray. Le sentier en pierres est assez raide mais la descente se déroule sans casse et c’est sur ce sentier que nous trouverons le troisième Dolmen. Le dolmen de Brainée. Très beau.

    Situé entre Mons et Escragnolles, ce mégalithe a été fouillé par le Comte de Pas. Cité par Goby en 1929, Courtin en 1962 et 1974, Roudil et Berard en 1981, c'est un grand monument composé de 6 dalles de calcaire. La dalle de chevet mesure 2,50 m de hauteur et 1,80 m de large. Les côtés nord et sud sont délimités par des dalles dressées. Le couloir, donnant sur l'ouest, est long de 3 mètres. Ce monument a été restauré par Hélène Barge Mahieu dans le cadre du programme de classement, restauration et mise en valeur des mégalithes du Var en 1990. Deux dalles effondrées dans la chambre ont été restaurées. Les dalles latérales Sud et Nord consolidées, les petites murettes entre les quatre dalles de la chambre ont été restaurées et scellées. Le montant latéral nord du couloir qui avait disparu a été reconstitué. La partie sud du couloir ainsi que le tumulus ont été remis en état. http://www.archeoprovence.com/dolmen/dolbrainee/brainee.htm

     Les photos faites, nous poursuivons notre descente pour enfin arriver sur un magnifique petit pont romain qui franchit le RAY. Le site est superbe !! Nous allons faire une petite pause réparatrice avant d’attaquer la dernière montée qui va nous conduire à la Cascade.

    Les organismes ont en besoin. Après quelques minutes, nous reprenons notre marche. On passera derrière le Château et ensuite c’est par la route que nous allons gagner le hameau des Galants. Une bonne petite grimpette et nous arrivons dans un sous-bois d’où on peut déjà entendre le bruit de la chute d’eau.

    Le groupe est fatigué, l’endroit est trop beau, donc nous allons faire la pause pique-nique ici. On peut voir de notre position, le fond de la falaise et l’orifice d’où s’écoule l’eau de la cascade.

    Les casses croûtes sont sortis du sac et plus un bruit, sauf l’eau qui s’écoule de la falaise.

    Ca fait du bien de manger un petit bout, on avait faim !!

     Après le repas nous allons pousser jusqu’au pied de la cascade. L’endroit est superbe et doit être magique avec un écoulement d’eau plus important. L’appareil photos crépite !!

    De retour sur notre lieu de bivouac, chacun endosse son sac et on reprend notre périple.

     C’est un peu plus bas que nous allons traverser le ruisseau et c’est une montée qui nous attend !! Pas facile après manger mais il faut bien rentrer !! Le sentier est maintenant très agréable. La vue que nous avons est sublime, le massif de l’Audibergue, Escragnolles et tous les hameaux que nous avons passés à la montée. Magnifique!! Vraiment une belle région que nous avons!!

     Nous arrivons sur le lieu de notre pause café, le plateau de la Colle. Petite pause boisson et c’est par le même sentier de ce matin que nous allons regagner Mons.

     Petite pause à la chapelle St Pierre et nous poursuivons vers Mons.

     Nous y voilà!! Petit rafraichissement à la Fontaine Dei pu luenchco Fouan (XVIIIe)et à la  Fontaine initiale du château, petites photos et nous poursuivons vers la place Saint Sébastien.

     Aujourd’hui nous avons bien mérité une petite « mousse » !! Nous faisons une halte sur une terrasse pour boire une bonne bière bien fraiche !! Hummm comme c’est bon !!!

     Nous venons de marcher 19 kms et 560m de dénivelé ! Bravo les amis, vous avez été très courageux. J’espère que vous vous êtes régalés, je vous dis à très bientôt sur les sentiers.

     Georges

     

     

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  • L'Isthme de St Jean cap ferrat

    Sortie du 23 Mars 2012, au programme : « l’isthme de St Jean cap ferrat – Le cap  de St Jean cap Ferrat » au départ de Beaulieu sur Mer.

    07h30, c’est tôt mais ils sont là !! Neuf le compte est bon !! Christiane, Geneviève, Christine, Gisèle, Anne-Marie, Charles, Marc, Joseph (le retour !!) et moi. Voilà un moment que nous n’étions pas si nombreux et ça fait plaisir.

    Allez !! On ne traine pas, il est 07h40 quand nous quittons St Vallier de Thiey en direction de Beaulieu Sur Mer.

    Pas facile la route, travaux, escargots et circulation !! Il nous faudra 1h45 pour enfin arriver sur notre lieu de départ.

    Le temps de changer de chaussures et d’enfiler le sac à dos, nous sommes tous prêts. Un petit topo de notre parcours et nous voilà partis.

    Beaulieu, ville reconstruite au XIIème siècle, c’est en 1860 que Napoléon III, conquis par la beauté du cite, confirme le nom de Beaulieu.

    Il ne fait pas très beau, un vent d’Est assez fort et la mer est houleuse, beau programme !! Nous sommes sur le sentier du littoral et nous marchons en direction du Port de St Jean Cap-Ferrat. Malgré les conditions météo, le site est magnifique. Nous faisons une petite pause photos et nous voilà sur les quais du port de St Jean Cap-Ferrat. Lieu très attrayant avec ses commerces, ses cafés et ses restaurants. 

    Nous prenons la direction de « La plage la Paloma ». Petite plage protégée dans l’Anse de la Scaletta. Nous traversons la plage pour trouver un sentier étroit qui longe la falaise jusqu'à la pointe St-Hospice. La mer est agitée mais n’empêche pas notre progression.

    Après une petite pause, nous reprenons notre marche en direction de la chapelle St Hospice. Située sur la pointe du même nom, érigée au xviie siècle sur les ruines de la tour ayant abrité saint Hospice. Une statue en bronze de la Vierge, de 11 mètres de haut, jouxte la chapelle. Elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 13 mai 1929.

    Nous profitons de ce lieu saint pour faire une petite pause café et reprendre un petit peu d’énergie.

    Le sentier que nous suivons est très agréable, il est complètement pavé, ce qui facilite grandement notre marche. Après avoir passé l’Anse des Fossettes puis l’Anse des Fosses, nous nous dirigeons vers la pointe Causinière. Là on m’avise que le sentier n’est pas praticable à la hauteur de la pointe. Je décide de changer d’itinéraire et c’est par un chemin intérieur, quelques marches d’escaliers qui laisseront surement des traces, que nous allons retrouver le phare. Nous traversons de  superbes propriétés et nous voilà à la hauteur du "Grand Hôtel du Cap-Ferrat". Devenu « Palace » en 2011 c’est un hôtel de luxe. Il a été construit en 1908 au cœur d’un jardin remarquable. Après quelques mètres, nous arrivons face au phare.

    Le cap Ferrat a toujours été considéré comme un point d'importance pour la navigation au voisinage de la côte niçoise. Une tour à feu occupa ainsi l'emplacement de l'actuel phare afin de signaler la présence du Cap Ferrat aux navigateurs. Les Sardes y construisirent un phare en 1827 ; cet ouvrage fut détruit par l'armée allemande en 1944. Le phare actuel fut reconstruit entre 1949 et 1951 par les Ponts et Chaussées. Haut de 71 mètres, l'ouvrage (visitable) possède une portée d'environ 45 kilomètres.

    Deux, trois photos et on se remet on route. Le temps passe et il commence à faire faim. Je cherche un petit coin sympas pour que nous puissions casser la croûte. C’est à la hauteur de la pointe de Crau de Nao que nous allons faire la pause. Bon appétit à tous !! Nous somme juchés sur les rochers avec en toile de fond Villefranche-sur-Mer et la superbe forteresse du Mont Alban.

    Après une bonne demi-heure de pause pique-nique, il faut reprendre la marche. Prochaine étape, « la pointe de la cuisse ». Le sentier est toujours très sympathique, la progression va bon train !! L’objectif est atteint rapidement, nous poursuivons vers la plage de « Passable ».

    Nous arrivons  sur la plage de « Passable », que de souvenirs pour Christiane !! Elle retrouve la plage de son enfance, plus aussi idyllique que dans ses souvenirs mais ça met du baume au coeur !!

    Nous quittons le bord de mer, et pour changer nous allons prendre des escaliers !! C’est bon pour les cuisses !!

    Après une petite demie–heure, nous arrivons aux voitures. Hé oui c’est déjà fini! 

    Malgré la météo, nous avons passé une superbe journée et cela dans un cadre superbe.

    Merci aux participants et à très bientôt sur les sentiers.

    Georges

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  • L'Arche de Ponadieu - La grotte des deux Goules

    Randonnée du 09 mars 2012, au programme : « Col de la léque – Chapelle St Jean Baptiste – L’arche de Ponadieu – La grotte des deux Goules – Le col de la Léque »

     08h30 nous avons rendez-vous aux terrains de tennis et aujourd’hui nous allons rester tout près de chez nous puisque nous allons découvrir ou re-découvrir la vallée de la Siagne.

    Nous sommes cinq, Christiane qui est de retour parmi nous, Gisèle, Sylviane, Isabelle et georges. Hé oui aujourd’hui les hommes m’ont lâché !!

    08h45, nous démarrons notre périple du Col de la Léque (695m). Nous prenons la direction de la Chapelle St Jean-Baptiste quelques 4 km plus loin !! Nous suivons un petit chemin qui va nous mener au vallon de la combe. Nous sommes maintenant sur un petit sentier fort agréable, nous arrivons au niveau de l’aqueduc de la Siagne, nous prenons plein Nord et c’est donc le long ou sur l’aqueduc que nous allons poursuivre. Nous sommes sur le GR510.

    Il fait très beau, le sentier est très agréable et en bruit de fond l’écoulement des eaux tumultueuses de la Siagne. Après une heure et quart de marche nous arrivons à la chapelle. Nous profitons pour faire la pause café bien méritée.

    La chapelle Saint-Jean, apparait dans les textes en 1669. Elle pourrait être bâtie sur l’ancienne “ecclésia de Mota” citée en 1242. En 1828 y est adjoint un porche couvert.

    En contrebas,  les ruines de l’ancien moulin. Le moulin de la motte (molendinum de mota au Moyen-âge). Ce moulin était en effet inclus dans un vieux terroir, appelé la Motte, qui s'étendait de chaque coté de la Siagne sur quelques 282 hectares. Fief seigneurial, séparé de celui de Saint-Vallier, il est possible qu'il ait été crée au cours du Xè siècle lors de la distribution des terres du diocèse d'Antibes par Rodoard, en 961, à ses compagnons d'armes, après la libération de la Provence des Sarrasins. Le terme de "Motte" désigne une motte féodale, créée au cours des X-XIè siècles, comprenant seulement un donjon entouré d'une cour.
    D'après les textes, nous savons que ce moulin a fonctionné de 1389 (au moins) à 1907. Après son abandon, la végétation a repris ses droits sur le site, le moulin s'est effondré, n'offrant plus qu'un tas de ruines envahies par le lierre et les arbres morts.
    Ce n'est qu'à partir du XIXè siècle que les habitants de Saint-Vallier ont pris l'habitude de nommer leur vieux moulin à blé sur la rivière de Siagne "Moulin de Saint-Jean".

    Après quelques belles photos, nous reprenons notre route. En fait, nous allons reprendre une bonne partie du sentier emprunté à l’aller pour rejoindre l’Arche de Ponadieu. Il nous faudra encore une heure de marche pour enfin arriver sur ce lieu magique.

    A notre arrivée, nous sommes accueillis par une chèvre et son petit, qui bien sur ne tardent pas à nous faire part de leur agilité pour sauter de rocher en rocher !! On fait pareil mais moins vite !!

    L’arche naturelle du Ponadieu, sous laquelle la Siagne s’est frayée un passage,résulte du dépôt de calcaire d’une source aujourd’hui disparue.

    Deux étymologies sont envisageables pour ce toponyme. Pour certains, Ponadieu serait la traduction de pont naturel tiré du provençal “lou pont à Diou”. Pour d’autres il serait baptisé ainsi en offrande à la main divine qui a su le façonner “lou pont à Diou”, un pont donné par Dieu. Peu importe l’étymologie du mot, le Ponadieu reste un endroit spectaculaire.

    Un petit mot sur la Siagne. Elle  prend sa source sur la commune d’Escragnolles (06) au pied du massif de l’Audibergue à environ 630 mètres d’altitude. Il s’écoule sur près de 44 kilomètres et rejoint la Méditerranée à Mandelieu-la-Napoule. Depuis 1860, la Siagne est à la frontière naturelle entre le département du Var et des Alpes-Maritimes.

    Après une petite pause et moult photos, nous poursuivons notre périple en direction de la grotte des deux Goules. Là les affaires se corsent, le sentier est magnifique mais en plus de faire attention où on met les pieds il va falloir chercher des prises pour les mains !! Hé oui les joyeux randonneurs passent à l’étape au-dessus !! Elles sont vraiment très fortes et très indulgentes car la progression même un peu plus difficile se fait sans discussion. Les trois points d’escalade passés, c’est dans le lit d’une rivière à sec, il valait mieux, que nous allons rejoindre la grotte des deux Goules.

    Nous voilà à l’entrée de la grotte. Enfin je pense que c’est l’entrée. On voit bien le départ des deux Goules (goulet ou gueule) mais comme nous sommes pris par le temps nous n’allons pas insister. On se promet de revenir avec un connaisseur !! Marc !

    Il nous reste maintenant à remonter jusqu’au col de la Lèque. C’est toujours dans le lit du ruisseau que nous évoluons. Nous retrouvons le canal puis après une  bonne grimpette, le sentier de ce matin.

    Il est 13h15, nous avons une bonne heure de retard, mais nous nous sommes régalés.

    Bravo les filles, oui je dis bravo car le rythme était tout de même soutenu, les sentiers pas des plus facile et la randonnée totalisée tout de même 12km et 430 mètres de dénivelé. Alors je vous dis encore bravo !! Certes, fatigués mais très heureux de l’avoir fait.

    Je vous promets on la refera mais en prenant tout notre temps comme on a l’habitude, c’est promis.

    A très bientôt sur les sentiers.

    Georges

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  • "Rando Mimosa - Découverte du Tanneron"

    Sortie du 02 mars 2012, au programme : « Randonnée Mimosa – A la découverte du Tanneron »

    08h15, nous quittons St Vallier en direction du village du Tanneron. Nous sommes cinq ce matin, Christine, Sylviane, Gisèle, Marc et Georges. Pas de souci de « bouchon » sur le trajet ce qui nous permet d’être à 9h00 sur le parking derrière la place de la Mairie, lieu de départ de note randonnée.

    Tanneron, c’est la commune la plus orientale du Canton à la limite des Alpes Maritimes. Accroché à des collines plantées de mimosas, de fraisiers, de cultures florales, de pins ou de châtaigniers, Tanneron est formé de nombreux hameaux dispersés. Le massif primaire granitique est favorable à la culture, particulièrement le mimosa et l’eucalyptus.

    Nous retrouvons Anna qui va se joindre à nous et qui va nous guider durant cette journée. Les chaussures souples sont remplacées par celles de marche, sac sur le dos, il est 09h10 nous sommes partis !!

    Nous attaquons par une belle descente sur une piste très confortable qui longe le « Vallon des Serres » et qui va nous mener quelques 180m plus bas au bord d’un ruisseau. Nous pouvons déjà constater les dégâts occasionnées par les dernières chutes de neige. La végétation a bien souffert.

    Nous poursuivons notre chemin en longeant un petit ruisseau. Nous le traversons à plusieurs reprises et cela est très agréable. Toute cette vallée porte les stigmates des derniers orages violents du mois de novembre dernier. On a un peu de mal à imaginer ce petit ruisseau se transformer en torrent ! Et pourtant les traces parlent d’elles mêmes.

    Après une heure de marche nous faisons une petite pause. Anna, son « tableau de marche » à la main se charge de vérifier les azimuts et nous trouver le bon sentier, nous sommes confiants !!

    Le sentier que nous suivons est malheureusement bien abimé, il faut se frayer un passage entre toutes ces branches cassées par le poids de la neige et les crevasses que l’écoulement des eaux pluviales a formé. Encore un changement de direction et nous attaquons une belle montée en direction d’une piste qui passe 120m de dénivelé plus haut. Nous suivons le « vallon de liget ». La montée est agréable dommage que nous soyons passés par là après la vague de froid !! Nous arrivons tout de même à progresser assez rapidement et la piste est enfin là. Bonne nouvelle en prime, Anna nous annonce que c’est la pause café !! Nous profitons d’un abri de chasseurs ou de squatteurs on ne sait pas trop mais bon ca fera bien l’affaire pour une pause café !!

    Il fait une très belle journée, le groupe est en forme et les conversations vont bon train !! Nous traversons divers paysage, pinèdes, forêts d’eucalyptus, arbousiers mais pour le moment pas trop de mimosa !! Un peu gênant car j’ai appelé cette sortie « Rando Mimosa » !!! Je reste confiant je suis persuadé que c’est pour bientôt.

    Le Mimosa, c’est au XIXe siècle que le mimosa importé d’Australie commence à couvrir le massif trouvant dans son sol le terrain très favorable.  C’est certainement aujourd’hui le plus beau fleuron de cette attachante commune.

    La forêt fut entièrement détruite le 31 juillet 1985 par un feu qui a parcouru plus de 1500 hectares dans le Massif du Tanneron entre le Var et les Alpes-Maritimes. On peut durant la marche, constater le travail de l’ONF en matière de reconstruction de cette forêt, un sacré travail.

    La piste que nous suivons est très confortable et c’est dans les temps que nous arrivons sur notre lieu de pique-nique. Tous à nos casse-croûtes !!

    Après une bonne demi-heure de pause, il faut reprendre la route. On sent bien que les organismes accusent le coup mais pourtant il faut avancer. Nous arrivons à la « baisse du Four » où nous devrions avoir une superbe vue, mais il n’en est rien. La cote est complètement enveloppée d’une brume qui nous gâche un peu le plaisir et nous laisse sur notre faim.

    Grande consolation, enfin du mimosa !! Vite la photo de groupe !!

    Nous arrivons au hameau « les Farinas ». Petite pause avant d’attaquer la descente. Nous sommes maintenant dans les cultures du mimosa le sentier est très agréable, il y a bien quelques branches en travers mais nous avançons bien. Les affaires se compliquent, nous empruntons un petit sentier qui va nous mener au fond de la vallée pour retrouver notre petit ruisseau de ce matin. Là le chemin n’est pas facile du tout !! Mais nous allons mettre un peu plus de temps mais nous allons passer. Bien sur l’organisateur n’est pas à la fête, il faut bien un coupable !!

    Le ruisseau est enfin là, nous sommes fatigués mais il faut maintenant monter vers le parking soit 180 m de dénivelé. Pas sympas mais bon ! Allez courage !

    Nous arrivons enfin aux voitures !! Le groupe est fatigué, mais c’est de la bonne fatigue !! Nous avons passé une superbe journée. Merci aux courageux participants, je vous félicite !! Merci à Anna pour la navigation et sa sympathie.

    Je vous dis à très bientôt sur les sentiers.

    Georges

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  • Le Pic de l'Ours

    Sortie du 24 février 2012, au programme : « Gare du Trayas – Le Pic de l’Ours – La dent de l’Ours – Le sommet de l’Uzel – Le Pic d’Aurelle –Gare du Trayas »

    Sur le lieu de rendez-vous habituel de St Vallier, le thermomètre affiche déjà 6° !! Il ne fait nul doute que nous allons avoir une superbe journée.

    Nous serons quatre pour cette sortie, Sylviane, Isabelle, Charles et Georges. C’est un peu dommage mais on ne fait pas toujours ce que l’on veut et quand on veut !!

    08H15 c’est le départ, direction la gare du Trayas lieu de départ de notre randonnée. La circulation est relativement fluide et nous arrivons assez vite au Trayas. Le bleu azur du ciel tranche avec le doré du mimosa et pour compléter le tableau, la mer est magnifique, pas la moindre ride à la surface de l’eau.

    Les sacs sur le dos, nous quittons la gare pour rejoindre le Col de Notre Dame quelques 300m de dénivelé plus haut. Nous nous mettons en jambes et après  vingt minutes de marche, nous faisons la première pause pour retirer une couche de vêtement car il fait vraiment très chaud. Il nous faudra une heure de marche pour arriver au col. La vue est magnifique, nous décidons de faire une petite pause café.

    Après avoir repris des forces, il nous faut reprendre notre marche. Le sentier qui nous mène au sommet du Pic de l’Ours est assez escarpé et très pentu. Nous prenons notre temps car nous en sommes qu’au début. Le Pic de l’Ours ! Une forteresse !! Non juste un relais de télévision mais biensur protégé comme il se doit. Nous faisons le tour  pour rejoindre le sentier qui va nous mener à la Dent de l’Ours.

    Un peu de descente ne nous fera pas de mal. Nous sommes au dessus de la dent de l’Ours et ce rocher est encore plus impressionant. Après vingt minutes de marche nous sommes au pied de la dent. Nous allons faire une petite pause boisson et barres car le pique nique se fera à la prochaine étape.

    Le sentier que nous suivons est très agréable. Plat, tantôt en sous-bois tantôt au soleil. Très vite nous arrivons au Sommet de l’Uzel. Une pointe rocheuse qui domine le ravin de l’Ecureuil et qui nous offre une vue superbe sur le massif de l’Esterel. Les sacs sont posés et les piques-niques déballés. Nous sommes super bien installés et heureux de partager ce petit casse croûte dans ce décors et pour couronner le tout cette superbe journée !! Que du bonheur !

    Il est 13h30, il faut reprendre la marche car il nous faut rejoindre notre dernier point, le Pic d’Aurelle. Sentier très agréable et parfait pour la digestion. Après vingt cinq minutes de marche, nous sommes au Col des Lentisques, cap au SSE pour rejoindre le Pic d’Aurelle. Cette dernière étape est rapidement  atteinte. Là, c’est magnifique !! On domine toute la corniche, les callanques sont magnifiques. On voit toute la baie de Mandelieu jusqu’au cap d’Antibes. Une légère brume nous empèche de voir plus loin. Les appareils photos sont mis à rude épreuve !!!

    Nous avons du mal à quitter notre piton rocheux, mais il faut faire demi tour, rejoindre le Col des Lentisques et descendre vers la gare du Trayas notre point de départ. Il nous faudra quelques cinquante minutes pour retrouver la voiture.

    Magnifique !!! Une superbe journée !! Une randonnée à refaire pour que nos amis puissent aussi en profiter.

    Après une petite pause, une petite cueillette de mimosa, nous reprenons la route. Il est 16h45, nous sommes à St Vallier.

    Encore une bien belle randonnée, merci aux participants et à très bientôt sur les sentiers.

     

    Georges.

     

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