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  • Plateau de Cavillore via l'Embarnier

    • Le 20/10/2017

    Vendredi 13 : jour de chance ou pas ?

    Les superstitions diffèrent sur ce jour là, Il a même sa phobie qui se nomme, vous êtes assis ?

    La paraskevidekanophobie !!!

    Bon, ca nous fait une belle jambe, et ça tombe bien les deux étaient bien nécessaires à nos joyeux randonneurs qui partent dans la bonne humeur  et plein d’entrain via Gourdon, pour gravir le Cavillore par l’Embarnier.

    La brume et la fraicheur matinales cèdent la place à un soleil d’été et nous voilà fin prets à démarrer.

    La piste démarre à quelques centaines de mètres, à gauche de la route de Caussols ; Première petite photo de groupe : vite, je sors ma boussole !

    Et c’est reparti : Bruno prend déjà son envol !

    La grimpette démarre doucement à travers nos belles Préalpes dont la beauté demande certaines haltes pour admirer ce magnifique environnement.

    Bientôt, on distingue Gourdon accroché au sommet de falaises vertigineuses balcon ouvert sur les gorges du Loup et la Méditerrannée.

    Quel beau département, avec sa diversité de paysages offrant des vues somptueuses.

    On atteint le lieu dit l’Embarnier, croisant la grosse ferme, et l’étrange rocher qui émerge habituellement dans un écrin de verdure ! En d’autres saisons !

    Et la montée se fait plus dure pour atteindre le point d’envol des parapentistes.

    Ensuite, direction PLAN de GAST, par la voie romaine, belle piste et descente à travers bois,pour rejoindre la route de Caussols, direction Gourdon.

    CA commence cool ! mais bientôt il est promis une belle ascension : (40 % sur 150 m !) mais c’est d’une allure guillerette que notre troupe sympathique attaque la grimpette.

    Enfin, pause méritée à l’abri du vent dans les rochers.

    Il est temps de se requinquer !

    Apero, petit repas, arrosé d’un petit verre de vin en prime, merci Marc, et pour terminer, le fin du fin, une gourmandise faite par Colette, sublime ! (la gourmandise était bien sûr un gateau )

    Certains tentent une sieste sous un arbre maigrichon d’autres échangent avec Marco des recette de marmitton !

    Ya pas à dire, la vie est belle !

    Mais certains veillent au grain, et notre belle Isabelle nous interpelle! Debout ! le brouillard menace.

    On longe la crête à travers la caillasse pour rejoindre plus bas le GR qui part à droite en direction de Cavillore ;

    Traversée à travers les bois, avant d’atteindre l’univers minéral, qui confère à ce plateau un aspect peu banal ; Tantôt lugubre, tantôt superbe, mais la brume s’installe

    Il faut descendre sans trop tarder, c’est reparti !

    L’appel de la petite mousse redonne à certains une belle énergie,

    GOURDON ! on est arrivés ! un engin moderne nous calcule 17 kms (en 5 heures) !

    Et ils sont frais comme des gardons  c’est donc sans vergogne, et avec une franche admiration, que l’on peut dire : bravo les joyeux randonneurs !

    Dominique.

  • De Valferrière à La Berque et retour par le pas de la Clue et GR 510 vraie route Napoléon.

    • Le 18/06/2017

    De Valferrière à La Berque et retour par le pas de la Clue et GR 510 vraie route Napoléon.

    Départ donc du col de Valferrière début de la route de Mons où l’on a garé les voitures.

    Etait présents : Dominique et Serge; Danielle; Bernadette; Nicole;

    Le chemin boisé et facile plus très bien balisé en jaune monte franchement un premier dénivelé de 140 mètres récompensé par des paysages superbes avec vues sur le Bauroux, l’adrech de Besson puis le pas de la Clue.

    Au plus haut à 1310 mètres d’altitude des parterres de fleurs violettes et des sous-bois ombragés.

    Le sentier peu fréquenté mais assez large redescend ensuite lentement vers le nord-est. Il semble avoir été très emprunté au temps passé.

    Assez mal entretenu et parfois traversé d’arbres morts abattus par les frimas et qu’il faut contourner, il reste aisé et est bordé de beaux cèdres  alignés.

    Le paysage en dessous est magnifique surtout en cette saison.
    On descend ainsi de 180 mètres pour arriver sur la piste DFCI de la Sapée que l’on emprunte à gauche.

    En montant après 200 mètres dans un virage à gauche, nous quittons cette piste à droite pour suivre un tout petit chemin qui nous amène à la « grotte » de Rouaine qui est à l’inventaire spéléologique des Alpes Maritimes. Elle ne peut être visitée qu’avec du matériel spécifique corde et descendeur spéléo. Elle est même un peu dangereuse car non protégée.

    Nous regagnons la piste Défense Contre l’Incendie bien large que l’on va parcourir en montée jusqu’au col de la Sappée à 1260 mètres d’altitude où la vue s’étend jusqu’à la plaine de Caille.

    Jusque-là, la randonnée se déroule en ubac bien ombragé, la chaleur est très supportable bien que le petit groupe commence à se diriger spontanément vers les zones d’ombre.  

    Pui nous continuons à  monter doucement sur la piste DFCI qui se transforme en sentier bien balisé qui maintenant descend lentement direction le Lachens.

    Un ou deux petits passages en descente où il faut bien regarder où l’on met les pieds jusqu’à deux balises n°202 à 1320 mètres d’altitude.

    A partir de là il reste 50 mètres de dénivelé et 300 mètres à parcourir vers le sud jusqu’au col.

    Deux options une directe pour les « sportifs » une plus tranquille avec 50 mètres à l’ouest puis remontée à gauche.

    Et ce sont trois filles : Dominique, Bernadette et Danielle qui montent directement une sacrée pente !

    Nous les rejoignons pour atteindre très vite le col de la Berque à 1371 mètres et où se situe la salle à manger et les deux arbres marqués de deux points oranges  (cf. les photos).

    Il est midi douze exactement ! Une sacrée organisation !

    Après le repas et la sieste, redescente tranquille mais attentive car pentue au début, souvent à l’ombre et qui s’adoucit ensuite jusqu’au Rieu Tort, petit ruisseau frais.            

    Demi-tour sur 20 mètres car on ne le traverse pas mais on part vers l’est sur trois kilomètres de sentier assez peu pentu avec de longs passages herbeux sous les arbres jusqu’à s’approcher de la RN 85 maintenant RD 6085, bruyante route Napoléon.

    Au pas de la Clue, on a traversé TRES prudemment cette route dangereuse et emprunté de l’autre côté le GR 510 et là coup de chaud et pas d’ombre avant 600 mètres.

    A gauche une citerne DFCI enterrée où un abreuvoir alimenté par une petite source fraiche mais d’une potabilité douteuse nous a bien rafraichi le visage. Ensuite montée sur le GR vraie route Napoléon sous la chaleur, sur des cailloux blancs,  peu de dénivelé mais pas beaucoup d’ombre jusqu’au col au lieu-dit Frontignac où le sentier à droite difficile à trouver et très peu fréquenté nous a ramené sur la grand route où étaient garées les voitures.

    Pui arrêt « mousse » à la Colette.

    Fin de cette randonnée de 14 km 500.

    Commentaires : très beaux paysages, très belle randonnée à éviter par forte chaleur et grand froid.

    A faire au printemps ou à l’automne où elle est surement encore plus belle.

    Rodolphe

  • Le PAs du Préfouns via le Lac Nègre

    • Le 18/06/2017

    Les Joyeux Randonneurs Vallérois                              Vendredi  9   Juin   2017

     

     

      Le Lac Nègre et le Pas du Préfouns

     

    Et nous voilà partis ... 9 Joyeux Randonneurs  Vallérois dans un endroit mythique à faire au moins une fois dans sa vie :

                               Le Lac Nègre avec montée au Pas de Préfouns

     

    Probablement l'un des plus beaux lacs du Mercantour le Lac Nègre (2354m) offre un cadre merveilleux, une eau cristalline dans laquelle se reflètent des sommets proche du 3000m d'altitude.

    Frontière entre la France et l'Italie depuis 1947 le Pas du Préfouns  (2615m)  était le poste de chasse préféré du roi d'Italie Victor-Emmanuel II.

     

    Certes il a fallu  se lever tôt ( rendez-vous 7h)  rouler un peu plus que d'habitude pour atteindre notre départ de la randonnée, mais tous nous avons volontiers accompli cela et nous avons été largement récompensés par une journée inoubliable.

     

    Départ:  le parking de Salèse (1665m), il est 9h10mn .

    La montée tranquille jusqu'au Col de Salèse (2031m) se fait par un très beau sentier (Gr52) dans les bois, nous étions entourés de fleurs aux multiples couleurs qui ont commencé  à éblouir nos yeux.

    A noter que parallèlement à notre sentier se trouve une route qui mène au village de Mollières , route interdite à la circulation sauf aux véhicules autorisés.

    A mi-chemin de cette route coule d'une fontaine magique  "la source de Chardole"  une eau exceptionnellement pure à tel point qu'elle est réputée pour peser moins lourd que l'eau normale ( pour explication voir le merveilleux texte de Maurice Ricci  à la fin de ce compte-rendu ).

    Il est 10h13 et nous voici au Col de Salèse, nous quittons le Gr et prenons à droite le sentier du lac Nègre.

    Ce sentier est un peu plus raide mais très bien aménagé, avec beaucoup de marches fabriquées par l'homme. Il faut dire que certains étés il y a eu au bord du Lac Nègre des grands concert avec beaucoup de musiciens et d'instruments. La sonorité du lieu s'y prête énormément. Il paraîtrait même que le piano était amené  par hélicoptère.

     

    La montée se fait bien, le temps est parfait, il ne fait ni trop chaud, ni trop froid

    endroit idéal pour randonner en cette saison. ( Lac Nègre 1h,  Pas du Préfouns 2h).

     

    Et voici la récompense : Le Lac est devant nous.

     

    Merveilles ... bouches ouvertes... yeux écarquillés...  rien à dire, que à contempler.

    En faisant le tour du Lac quelques restes de névés nous accompagnent, joie de marcher un peu dans la neige alors qu'il fait déjà si chaud chez nous.

    Nous approchons de Midi 12 ... et décidons de manger avant de monter au Pas de Préfouns.

    Le sol est parsemé de centaines de gentianes , rare de voir autant de bleu...

    Après manger, la montée au Pas de Préfouns ( sauf pour Bernadette et moi même qui avons préféré faire une petite sieste à guetter les marmottes ) .

    Les voici à 2615m  avec les choucas, la frontière et tous ces moments historiques qui nous reviennent en tête... des montagnes découpées et comme couvertes de draperies, la vallée qui redescend vers l'Italie... moments magiques...  

    Des paysages ... à voir absolument...

     

    Et puis voilà la redescente... plus de 1000m , attention aux chevilles et aux genoux...

    Mais nous sommes des petits cabris et nous voilà passant le lac, le col de Salèse, la forêt où surprise un petit chamois nous salut de loin, il semble nous remercier de notre visite...

    Puis la route du hameau de  Mollières avec un arrêt à la source pour goûter à cette eau spéciale, nous en avons fait le plein ...

     

    Il est 17h à notre arrivée aux voitures, nous sommes tous tellement contents de cette journée que nous ne sentons pas un brin de fatigue.

     

    Notre petite mousse traditionnelle et retour à la casa la mémoire pleine de souvenirs.

     

    Bravo à tous,  promis on y retournera.

     

    Nicole

  • La boucle de Magagnosc

    Jolie boucle qui permet de découvrir les hauteurs de Magagnosc et qui se termine par le passage à la frontale de 3 tunnels.

    Durée 3h30,  dénivelé cumulé 300 m un distance de 10 kms!
    Après quelques marches, un premier bélvèdére nous permet de contempler toute la côte!! Dommage qu'une brume assez épaisse nous gâche le plaisir.  C'est par une belle piste que nous poursuivrons pour rejoindre l'oratoire dédié à St André. Petite pause café avant de descendre tout au fond du vallon de St Christophe par un sentier assez raide et impressionant!! Malheureusement il faudra remonter pour récupérer le Canal du Foulon et ce sera par quelques courts passages mais bien pentus (40%) que nous y parviendrons.

    La pause pique-nique se fera autour d'une table à l'ombre mais on aurait préféré un peu plus de soleil car le temps secouvre un peu et la température chute.

    Dernier petit effort et nous voilà  à hauteur du Canal. Les successions de vues sont magnifiques et nul doute qu'avec une belle journée ensoleillée ce serait encore plus beau. Avant de retrouver notre parking il nous faut franchir 3 tunnels!! Les frontales sont de sorties !! Tout le monde passe sans problème même si l'éclairage est vraiment inexistent dans l'un d'eux!!

    Cool l'heure de départ !  Malgré un départ un peu raide  (escaliers) , et quelques petites portions de chemin pentues, bon rythme du groupe et joyeuse ambiance.

    Le soleil manquait un peu à partir de midi.

    Merci à Gigi et Georges, MarieJO, Marguerite, Christiane, Geneviève et Anne-Marie

    Votre animatrice

    Christine.

  • L'Estellier

    • Le 18/03/2017

    RANDO du 17 mars 2017

                                      « BOUYON , CHAUD ,SANS MOUSSE »

    On participé à cette belle randonnée :

     

    Nicole

    Claude ( animateur /superviseur)

    Dominique (préparation à la formation )

    Marie Christine

    Pierre

    Colette

    Françoise

    Christine (en formation)

    Bernadette

    Marie Josée.
     

     

    Nous partons, du parking de Bouyon (altitude 653m ),pour rejoindre le sommet L'Estellier (altitude 1278m) = (variation d 'altitude + 625m).

     

    Notre charmante équipe, sous un beau soleil, va parcourir les 2/3 du circuit sur un sentier balisé jaune et 1/ 3 en sentier non balisé (good) parfaitement ouvert par Christine. Globalement nous randonnons sur un terrain calcaire et en sous- bois. Dans ce beau sous- bois nous pouvons admirer  quelques premières fleurs en pleine éclosion  et en grand nombre :

    L'hépatique (nobilis) d'un bleu /violacé.

    Les violettes (rivinaria)

    et 4 Coucous (primula  veris) perdus dans la végétation encore sous les effets de l'hiver.

    Pendant cette belle rando nous avons toujours eu en toile de fond les Sommets du Mercantours enneigés et illuminés par le beau soleil.

    Compte tenu de notre très bon rythme nous sommes au sommet Estellier(1278m) un peu tôt pour prendre notre repas, alors nous décidons de poursuivre vers la balise 114 où un petit cours de recherche d'azimutes est entrepris  et permet au groupe d'apprécier la technique des animateurs ;

    Le repas est le bien- venu après un bon punch (Dominique)  + des friandises et pour terminer le rituel limoncello de Claude etc.


    Nous entreprenons notre retour vers l'est où nous pouvons découvrir de nombreuses restanques  d'un blanc lumineux datant de l'aire primaire.

    Ouf nous voilà de retour à la balise100 pour entreprendre la descente sur le parking de  Bouyon.

    Tous très heureux ,sauf que les bars sont tous fermés  « mousse » ? nous  attendrons

    Le bar de la Gréoliere (Corse).

     

    Maintenant quelques chiffres pour bien comprendre  notre effort physique …...


    -Ecart d'altitude  ex :625m entre  parking de Bouyon et l'Estellier.

    (Ce n'est pas un parcours).


    Pour se rendre au sommet  ,les sentiers que nous avons parcouru  ( montent souvent mais descendent aussi ,ce qui nous donne des dénivelés  en montés  et en descentes.

    Pour  notre circuit : les dénivelés-cumulés  sont de + 793m et – 793 m.

    (C’est  un parcours que nos petites jambes ont parcouru).


    En distance environ 12,05 km.


    A VOUS TOUS MERCI !!

     

    Claude DONNET

  • Lac du Rioutard - St Paul en Forêt

    Randonnée du 10 mars 2017 Lac du Rioutard - St Paul en Forêt

    Le joli petit village de Saint Paul en Forêt enfin atteint nous nous garons au bord de la piste qui nous amène en 5 petites minutes au bord du lac du Rioutard.
    Le tour du lac est effectué en 1 heure et demie du fait que notre botaniste en chef Claude  nous a bien expliqué les différentes plantes et fleurs rencontrées.

    Tout le tour du lac, le sentier bien balisé nous a guidé et les beaux panneaux décorés par les enfants des écoles du village nous ont encore rendus plus savants.

    Le ciste de Montpellier dit aussi messugue négro qui a des feuilles noires et pègueuses et des fleurs blanches, les pins sylvestres maritimes et parasol, les chênes verts et les chênes lièges, les roseaux du lac, la lavande stoechas qu’il ne faut surtout pas attribuer aux anglais et n’oubliez surtout pas le cade Gordini aux deux bandes blanches qui nous a donné les bébés Cadum.
    Vous avez aussi appris pourquoi certains petits écureuils du Canada étaient, comme la grosse Lulu (dixit Dudu), appelés spermophiles. Parce qu'ils se nourrissent avec les cônes des conifères ! 3 canards colverts nous ont aussi survolés.

    Puis nous sortîmes des sentiers balisés pour emprunter un sentier battu par les deux roues nettement moins bien balisés et un tantinet boueux.

    Après un pique-nique dûment arrosé par notre Dominique et Claude, votre animateur a trouvé utile de faire un exercice d’orientation. 

    Puis il a demandé à un indigène varois et randonneur où nous étions exactement car il était momentanément égaré par l’absence totale de balisage et le mauvais état du chemin.

    De là nous rebroussâmes brièvement chemin pour une petite route qui nous amena le long du gazoduc où les souvenirs de l’animateur et de Bruno nous ramenèrent promptement au lac et aux voitures par un chemin précédemment reconnu.

    Dans la tradition des Joyeux Randonneurs Vallérois, il fut décidé de nous arrêter sur le chemin du retour pour la mousse et autres boissons de fillettes.
    Las, las, il est une nouvelle tradition dans nos randonnées inaugurée à Théoule avec la fête du Mimosa, c’est la tradition des embouteillages et à 100 mètres du bistrot salvateur nous fûmes longuement bloqués par la maréchaussée du Paris Nice.

    Finalement les gendarmes nous ont laissés passer et nous pûmes voir passer Hélicoptère, motards, cyclistes et voitures suiveuses assis au soleil devant nos boissons rafraîchissantes.

    Au final, randonnée fort sympathique de 9 km 600 selon l’arbitre officiel : le GPS de Claude.

    Nous eûmes aussi à déplorer une glissade de Claude qui lui a occasionné de petites plaies frontales que j’ai soignées et désinfectées avec ma trousse de secours et l’aide de mon infirmière particulière Nicole.
    Merci à Nicole, Claude, Marc, Anne-Marie, Dominique, Marie-Jo L, Dominique, Marie-Christine, Pierre, Colette, Bruno, Marc, Christine, Sandrine et Marie -Jo V

    Rodolphe

     

  • Le sommet des Grues

    • Le 22/02/2017

    Randonnée du 19 février 2017, le Sommet des Grues.

    C’est toujours un plaisir de se retrouver dans le massif de l’Esterel, les couleurs rouge de la rhyolite qui contraste avec le bleu de la mer et en cette période le jaune du mimosa qui vient aiguiller le tableau.

    Il est 09h15 lorsque nous nous mettons en marche. Nous empruntons la rue centrale du village de Théoule pour rejoindre le Vallon de l’Autel où serpente le GR51. Rapidement nous arrivons au col du Trayas. Petite pause hydratation et restauration sans oublier retrait des couches vestimentaires maintenant devenues inutiles.

    Nous poursuivons sur le GR51 pour rejoindre le col de Théoule où nous marquerons une nouvelle pause. Rejoindre le Col de la Cadière se fera sur une belle piste quasiment à plat. Là, nouvelle pause. Hydratation, restauration, il nous faut prendre de l’énergie car devant nous la première difficulté de la journée, la montée vers le sommet des Grosses Grues.

    Les deux cents mètres de dénivelé ne les arrêteront  pas !! Du haut des Grosses Grues, nous pouvons profiter d’une très belle vue sur la baie de Théoule et de Mandelieu. En arrière plan sur la gauche le massif du Cheiron.

    Allez, c’est reparti, cap plein Sud, on descend avec prudence car le sentier est assez rocailleux et abrupt. Le groupe arrive intact au col. Le secteur est tapi d’asphodèles.  L'Asphodèle Blanc ou Asphodelus albus, une fleur remarquable de nos campagnes…Mais ne l'aimez pas trop quand même… Vous pourriez le regretter éternellement ! En effet, on avait coutume aux temps anciens d'utiliser des bouquets d'asphodèles pour fleurir la tombe de nos chers défunts. L'origine de cette coutume remonte à la grèce antique : les grecs nommaient une partie des enfers "le pré d'asphodèle" ou "la plaine des asphodèles". Il s'agissait du lieu ou séjournent les fantômes des morts.
    Hum… Voilà qui n'est pas très gai. Mais rassurez-vous, l'asphodèle a beaucoup de qualités, tant décoratives qu'utilitaires. L'asphodèle étant une espèce classée et protégée dans la France entière, sa cueillette est interdite.

    Petite montée à travers les rochers, quelques passages où il faudra s’aider des mains pour passer et nous voilà au sommet des petites Grues. La belle terrasse étant déjà occupée, nous poserons les sacs un peu plus loin. Moins confortable mais quelle vue !!!

    Après le temps de pause « réglementaire », le groupe se remet en marche. Nous suivons la crête des petites Trayas, encore quelques passages où les mains ne sont pas de trop et nous arrivons au col de Notre Dame aux pieds du Pic de l’Ours.

    Nous prenons la piste sur notre droite pour rejoindre le col de la cadière. Retour au  col du Trayas où nous ferons une petite pause.

    Nous suivrons la piste pour rejoindre le col des Monges et ensuite le sentier qui passe sous les rochers des Monges. Sentier très propre, merci !

    Reste plus qu’à dévaler vers la grande bleue et retrouver nos voitures.

    Cette boucle est superbe, grande classique des randonnées dans l’Esterel. Aujourd’hui ce parcours a été choisi par bon nombre de club car nous avons du rencontrer des centaines de personnes !!

    Petite mousse et il nous faudra prendre notre mal en patience pour rentrer !! Fin du corso fleuri de Mandelieu et gros bouchon !!

    Merci, Françoise, Joëlle, Colette, Marie-Jo, Marie-Hélène, Daniel, Rodolphe, Bruno et Claude de m’avoir accompagné dans cette nouvelle aventure et à bientôt sur les sentiers.

    Georges

  • Le Puy de Naouri du Col de Vence

    • Le 20/02/2017

    Randonnée du 10 février 2017, au programme : Le puy de Naouri au départ du Col de Vence.

    Température matinale négative, manteau blanc à très basses altitudes mais il on ne les arrêtera pas !! Pas nombreux, mais ne dit-on pas que ce n’est pas le nombre qui fait la qualité !!

    Allez c’est parti, direction le Col de Vence avec une halte au parking de Le pré du Lac où nous récupérons deux Grassoises.

    Nous voilà au point de départ. Petit parking un peu plus bas que le Col de Vence. Chacun s’équipe et c’est parti.

    Le ciel est voilé mais le moral de nos joyeux randonneurs vallérois est au top !! Cap à l’Ouest, nous suivons le GR51. Derrière nous, le Plan des Noves, le Baou des Blancs et le Baou des Noirs, la forêt de la Sine et la vallée de la Cagnes. Autant de secteurs que nous avons déjà foulés.

    Les pistes et les sentiers  sont bien tracés, se frayent  un passage sur des reliefs karstiques. Ce secteur est vraiment à découvrir.

    Nous entamons notre descente dans la Combe de Barbe. Devant nous les vestiges des siècles d’occupation humaine : paysage ouvragé de toute part avec d’innombrables restanques, bories et jas à brebis. Quel travail !!

    Nous suivons toujours leGR51. Nous remontons le ruisseau Le Malvan  avec en ligne de mire un petit mamelon, le Pierra.

    Au pied du Pierra nous prenons la combe de la Baïsse . Une dernière montée, assez soutenue et nous voilà au col de la Baisse. La vue est superbe, un peu voilée mais tout de même superbe.
    Sur notre gauche le sommet du Puy de Naouri.  C’est là que nous poserons les sacs pour un repos bien mérité.

    La température  nous empêchera de prendre  le temps d’une sieste !! 

    Nous mettons le cap à l’Ouest pour rejoindre le sentier au niveau de la Baisse. Nous laissons dans notre dos la superbe vue sur la cote et nous dirigeons Nord Nord Est. Le secteur est braiment très beau  mais il sera surement encore plus agréable au Printemps. Une superbe borie, jas et encore de magnifiques restanques pour agrémenter le parcours.

    Après quelques petits exercices d’orientation, nous arrivons au-dessus du centre équestre de la Cavelière.

    Reste plus qu’à redescendre pour retrouver nos voitures. Une superbe boucle !

    La traditionnelle « mousse » sera prise à Tourette-sur-Loup.

    Merci  à Bernadette, Danielle, Isabelle, Dominique, Rodolphe, Claude et Bruno de m’avoir accompagné dans cette nouvelle aventure.

    A bientôt sur les sentiers.

    Georges