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  • Le Pic du Cap Roux

    Randonnée du 19 février 2012, au programme : Le rocher de St Barthélemy – La fontaine de Ste Baume – La Chapelle Ste Baume – Le pic du Cap Roux.

     

    08h15, le rendez-vous est donné et nous sommes 4 à l’appel : Geneviève, Gisèle, Charles et Georges.

    Les sacs sont chargés et nous voilà partis en direction du Trayas. Après une heure de route nous arrivons au parking du rocher de St Barthélemy et là nous retrouvons Jean qui sera notre animateur du  jour. Les présentations sont faites et nous nous mettons en route.

    C’est par un tout petit sentier que nous débutons la montée vers le haut du rocher de St Barthélemy, sentier assez soutenu qui traverse une petite pinède.

    Nous ne tardons pas à retirer une première couche vestimentaire car il fait très beau et assez chaud. Le sentier devient plus large et très agréable. Il va nous mener au Col du St Pilon. Jean ne manque pas de nous commenter notre ascension  et après une bonne heure de marche nous voilà au Col. Nous allons profiter de la beauté du paysage et par la même en profiter pour boire et manger un petit peu. La pause café se fera plus bas !

    De là, on peut voire tous les sommets de l’Esterel, du moins les plus importants et on en profitera pour se remémorer les différentes randonnées déjà pratiquées dans le secteur.

    Il faut poursuivre, Jean nous renseigne sur ce qui nous attend et nous nous remettons en marche. Direction la fontaine de Ste Baume. Très vite nous arrivons à la fontaine et comme promis c’est la pause café. Le groupe est en pleine forme, les conversations sont animées et nous apprécions pleinement cette journée magnifique.

    C’est bien beau mais il faut poursuivre car il y a encore du chemin à parcourir. C’est par un sentier assez abrupt mais court que nous allons découvrir la grotte-chapelle de la Ste Baume. La Sainte Baume est une grotte dans laquelle vécut Saint-Honorat au 5ème siècle avant de fonder le monastère de Lérins sur l'île qui porte son nom. Avant de découvrir a grotte nous passons les vestiges d’une belle porte en pierres réalisée au moyen âge par des moines pour protéger le lieu. De là, la vue est superbe, paysage aux multiples couleurs et en fond de toile le mont Vinaigre point culminant du massif de l’Esterel. Nous descendons quelques marches et nous voilà dans la grotte, lieu de culte et de recueillement pour de nombreuses personnes. Des livres de prières sont à la disposition des visiteurs, ainsi qu'un livre d'or où Charles inscrira quelques mots pour marquer notre passage. Saint Honorat appréciera.

    Il nous faut poursuivre et c’est une nouvelle ascension qui va nous mener au sommet : Le pic du Cap Roux (453m).

    La récompense suprême après 50 minutes de marche. La vue est splendide. Le soleil est là pour nous réchauffer, nous posons les sacs cette fois c’est le pique-nique !! Quoi dire quand on pique-nique avec une vue pareille ? Rien, juste regarder et profiter de l’instant.

    Après cette bonne pause, tout doucement nous abordons la descente, direction le col du Cap roux puis le col du St Pilon et c’est la grande descente vers notre point de départ. Bien sur, nous ne nous lassons pas de regarder cette côte, ce contraste de couleurs. Ce site est vraiment superbe.

    Après un petit débriefing sur le parking, jean nous quitte, merci à lui et à bientôt.

    Echange de chaussures, et nous mettons le cap vers St VAllier. Encore une bien belle journée, quel régal !!

    Merci aux participants et à très bientôt sur les sentiers.

     

    Georges.

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  • Le Mont Vinaigre

    Randonnée du 24 janvier 2012 :" Le Mont Vinaigre »

     08h00, petit à petit, le groupe se forme. Nous serons onze!! Christiane, Geneviève, Gisèle, Sylviane, Anne-Marie, Bella, Rodolphe, Charles, Joseph et Georges sans oublier le onzième « Pipo ».

    La répartition dans les voitures et nous voilà partis en direction du Col de Testanier. Nous passerons le lac de St Cassien et la commune des Adrets de l’Esterel. Une fois au col, nous prenons à gauche pour arriver au parking situé à proximité de la maison forestière du Malpey.

     Aujourd’hui c’est dans le Massif de l’Esterel que nous allons marcher. L’Estérel massif volcanique de 32 000 hectares dont 14 000 sont classés. Site merveilleux avec son étonnante couleur rouge, qui change à chaque heure du jour.

    Pour être plus précis, nous allons nous rendre au sommet du Mont Vinaigre. Le Mont Vinaigre est le point culminant du massif de l'Estérel avec 618 m de hauteur.

    Pourquoi Mont Vinaigre? D'après un article trouvé sur un blog (B.duyck) trois versions s'opposent:
    - ce serait un dérivé du mot "vent", le mistral souffle beaucoup dans la région,
    - de part sa géologie; Esterel signifiant "lieu stérile" la vigne ne sy développerait pas donnant un mauvais vin (vinaigre),
    - hypothèse la plus probable, son nom dériverait d'une plante appelée "vinaigrier" que l'on trouve sur les flancs du mont.

    Si vous avez mieux n'hésitez pas à me contacter. 

     Allez c’est parti. C’est par le GR51 que nous allons monter. Le sentier est très agréable et la montée se fait progressivement. Nous ferons une petite pause à mi parcours pour nous désaltérer et ôter une couche de vêtement. Le ciel est assez couvert mais l’horizon laisse présager une belle journée.

     Après une heure de marche nous arrivons au petit sommet où est placé un relais hertzien. La vue est magnifique. Dommage que l’horizon soit encore un peu bouché. Nous poursuivons et après un petit quart d’heure nous voilà au belvédère. Derrière nous, une tour de surveillance utilisée par les services incendie pour surveiller et prévenir les éventuels départs d'incendies.

     En parlant d’incendie, la végétation porte encore les stigmates du dernier incendie qui a eu lieu en 2003.

     Nous allons profiter de cet emplacement et pour ne rien perdre de cette vue, nous décidons de faire la pause café. Le panorama est gigantesque : Massif du Cap roux, Pic de l’Ours, les Suvières, Les grues, St Raphaël, le rocher de Roquebrune sur Argens, la baie de Mandelieu, La montagne du They et au loin la chaine du Mercontour.

     Après une bonne pause, c’est la descente. Cap à l’Est. Le début du sentier est assez raide mais tout va bien. Nous progressons dans une forêt de chênes Lièges puis d’Eucalyptus. Nous arrivons à la Maison Forestière de la Duchesse. Petite pause technique puis nous poursuivons toujours sur le Gr51, chemin très agréable. Le temps passe, l’heure de la pause pique-nique se fait sentir. Alors c'est sur un beau promontoire que nous allons casser la croûte. La vue est magnifique.

    Nous poursuivons sur ce beau sentier et arrivé sur une crête, je dois admettre que je ne suis pas là où je devrais !! Alors même si le sentier nous aurait ramené aux voitures (même distance après vérification) nous faisons marche arrière et reprenons le bon sentier quelques mètres plus haut !!! Petite déviation qui nous aura fait profité d'une très belle vue !!!

     Cet intermède passé, il faut poursuivre. Le sentier monte bien et on arrive bientôt sur une piste. C’est là que nous quitterons le Gr en prenons sur la gauche. Un peu plus haut, le plan Pinet un petit lac avec au-dessus une aire de pique-nique.

     Je ne vous ai pas parlé du temps !! Il fait une journée magnifique, ciel d’azur et 20°.

     C’est la descente, par la piste et bientôt nous retrouvons la MF de la Duchesse. Pour me faire pardonner, je ne vais pas prendre le sentier prévu mais poursuivre sur la piste des cols en direction du Col de l’aire de l’Olivier. De là, nous poursuivrons vers notre parking et la MF de Malpey.

     Nous y sommes. Le compteur affiche 16 kms et 407m de dénivelé tout cela en 4h00 de marche !

     Bravo vous avez été superbes.

     A très bientôt  sur les sentiers.

     Georges

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  • Rando Famille "La galette des Rois"

    Dimanche 22 janvier 2012 au programme: Randonnée famille "La galette des rois - St Vallier de Thiey"

    Aujourd'hui ce n'est pas qu'avec les joyeux randonneurs vallérois que nous allons marcher, mais avec des amoureux de la randonnée venant de tout le département désirant partager leur passion avec leurs enfants et le tout dans une ambiance conviviale. Pour couronner le tout, c'est d'occasion vu le thème, il fait une journée formidable.

    10h00 rassemblement aux terrains de tennis de St Vallier de Thiey. Ca change de mes habitudes puisque ce n'est pas à cinq ou six que nous allons marcher aujourd'hui mais à 90 personnes !!! Le record de fréquentation pour une rando famille? Peut être bien.

    Audrey s'occupe des finances, Françoise prépare son briefing et je n'oublie pas Marcel qui est chargé de la logistique. Vous avez bien sur reconnu le groupe d'animateurs représentant le Comité Départemental de la Randonnée Pédestre des Alpes Maritimes. Hé oui, c'est le CDRP06 qui mène la dance aujourd'hui.

    Les formalités effectuées, Françoise donne ses dernières recommandations et nous voilà partis. La traversée du Grand Pré puis du marché ne passe pas inaperçu, quelques petits commentaires sur l'histoire de St Vallier, son église, ses portes et nous arrivons au niveau de la chapelle st Pons. Chapelle vouée à la protection des troupeaux. Françoise, anime son premier jeu, les enfants sont très attentifs, les grands un peu moins !!

    C'est par le chemin des collets que nous rejoignons le défens. Un peu plus loin, c'est la suite du jeu et la récompense, des bombons pour les petits et aussi pour quelques grands gourmands !!

    Nous devons rejoindre le dolmen de la verdoline. C'est Anaïs qui mènera le groupe à l'aide de sa boussole. Quelle responsabilité pour cette petite !! Mais le cap est bon et le groupe entier arrive au dolmen. Audrey ouvre le bal des commentaires et chacun ira des siens.

    Le temps passe, il faut rejoindre maintenant le puits de Fontagoutte où nous ferons la pause casse-croûte. 

    12h15, le puits est là, les groupes se forment, on sort la nappe et bon appétit à tous.

    Après une bonne heure de pause, les enfants sont de nouveaux sollicités pour un nouveau jeu. Un quiz sur notre parcours !! Encore des bombons en récompense.

    Allez en route joyeuse troupe, direction la "pierre druidique". Après quelques minutes de marche, la récupération de retardataires égarés, nous arrivons au point de rendez-vous. Quelques explications de Françoise, une petite pause photos et nous voilà sur le chemin du retour.

    Avec Audrey et Franck nous accélérons la cadence car il faut préparer les galettes et le café. Les tables sont sorties, les galettes découpées, l'eau est chaude et notre groupe est dans le grand pré. Quel timing !!

    Les galettes avalées, une petite boisson chaude et voilà une bien belle journée qui s'achève.

    Merci à tous pour votre participation, merci à Françoise d'avoir organisé cette sortie à Saint Vallier de Thiey et bien sur je ne manquerais pas de remercier la Mairie de St Vallier pour nous avoir mis à disposition la salle "l'Oustaou d'Anaïs".

    Encore merci et à très bientôt sur les sentiers.

    Georges

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  • Le Mont Macaron - Tourettes Levens

    Dimanche 15 janvier 2012, au programme de la journée : « Tourrette-Levens - Les ruines de Castel Nuovo – Le Mont Macaron – Tourette-Levens ». 

    Il est 07h15, il fait un froid de canard mais les irréductibles randonneurs vallérois sont là ! Au rendez-vous, Geneviève, Gisèle, Christiane, Charles, Joseph, didier et Georges.

    Quel plaisir de nous compter si nombreux pour la première sortie de l’année 2012.

     Les sacs sont chargés, 07h30 c’est le départ en direction de Tourrette-Levens.

     Depuis des millénaires, l'éperon rocheux où se situe actuellement le château de Tourrette-Levens, était un des points de contrôle de la fameuse route du sel, passage obligé entre le port de Nice et Turin et le Piémont, par la vallée de la Vésubie et le col de Fenestre. Tourrette - Levens a été aussi un village important à l'époque romaine, de nombreux vestiges en témoignent.

     Après une heure de route, nous voilà à destination. Nous partirons du parking de la mairie.

     Nous commençons par descendre vers le bas du village et après avoir traversé le « rio sec »  c’est une belle voie romaine qui se présente. Ils sont vraiment fous c’est romains !! C’est à petits pas que nous grimpons car le chemin est très pentu. La reprise est un peu raide mais au bout d’une heure trente nous sommes au « col de Chateauneuf ». La  pause café est bienvenue !!

     Il faut reprendre le chemin et poursuivre la montée vers les ruines du village fortifié de « Castel Nuovo ». Le sentier est agréable et nous arrivons rapidement aux ruines.

     Le village fortifié de Castel Nuovo, aujourd'hui en ruines, fut construit à partir de la fin du VIème siècle, au dessus du village de Villa Vetula quand les Lombards et les Sarrazins représentaient une menace continuelle. Le château est, à l’époque l’un des plus beaux de la région avec ses six tours, trois rondes et trois carrées.

     Après quelques photos, nous mettons le cap au Sud pour passer devant la chapelle ST Joseph. Notre Joseph est aux anges !! De là nous empruntons le chemin des crêtes du Mt Macaron.

    Le sommet (806m) permet un tour d’horizon complet sur la vallée du Paillon de Contes, toute proche, et sur celles plus lointaines de l'Estéron, de la haute Tinée ou de la haute Vésubie. Les nuages, accrochées aux sommets lointains nous gâchent un peu le panorama. C’est sur le sommet Sud (795m) que nous ferons notre pause pique-nique. Tout le monde a faim. Normal nous sommes levés depuis pratiquement six heures !!!

     Cap à l’Ouest, direction « la baisse du Macaron ». Le sentier est assez raide, alors c’est avec prudence que nous descendons. A la baisse du Macaron nous prenons à droite pour rejoindre « la Baisse de Bordinas » quelques 200m plus bas. Le versant Nord de cette colline témoigne des incendies de l’été 1986. Les sapins sont détruits et c’est la garrigue qui prend place contrairement au versant Sud où les pinèdes sont belles et bien vertes.

     A la baisse de Bordinas  après une petite pause, nous prenons le GR51 qui va nous mener au hameau de « Tra la Torre » quelques 220 m plus bas. Le sentier est tout de même assez difficile et les organismes souffrent !

     Tra la Torre, une pause et il faut reprendre des forces car l’assaut final va nous conduire à Tourrette-levens, mais pour cela il va falloir remonter. Après un petit bout de route, nous empruntons une très belle voie romaine. Belle certes mais ô combien pentue !! C’est donc tout doucement que nous grimpons mais avec courage !! Enfin le parking est là !!

     Bravo « joyeux randonneurs vallérois » vous avez été très courageux et je reconnais que pour la première de l’année je vous ai gâté !! Le retour a été très calme, surtout dans la voiture de joseph !! Ha le grand air !!

     A très bientôt sur les sentiers.

     Georges

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  • Le col de la Grosse Grue - Le rocher des Monges

    Dimanche 18 décembre 2011, au programme: le col de la grosse Grue - le rocher des Monges.

    Il est 07h30 lorsque nous quittons le village en direction de Théoule sur mer, lieu de départ de notre randonnée. Le ciel est bien dégagé, il fait très beau, mais on reste impressionné par la présence d'un gros nuage sur le secteur de Nice. C'est un beau cumulonimbus.

    08h15: c'est le départ, nous sommes quatre. Charles, joseph et didier sont là. Hé!! oui pas une femme aujourd'hui !! Nous prenons la direction du premier col de la journée, le "col de Théoule". Les traces du dernier orage sont encore bien visibles, le sentier est assez abîmé mais cela n'empêchera pas le groupe de progresser rapidement et après trente-cinq minutes nous voilà au "col de théoule" (123m). Petite pause boisson.

    Notre prochaine étape, le "col du Trayas" (248m). Cap  au Nord-Est nous nous remettons en route. Les paysages sont magnifiques, nous marchons au milieu d'arbousiers, genévriers, sans oublier ces rochers rouge qui tranchent avec le vert de la végétation. Cette couleur rouge de la roche on la doit à la rhyolite appelée à tort "porphyres rouges de l'Estérel". La rhyolite de densité 2.3 à 2.6 g/cm3 est une roche vitreuse composée de quartz, de feldspath, d'amphibole et de biotite. 

    Nous voilà au "col du Trayas". Notre cumulonimbus est toujours là et il ne cesse de grossir, il semble glisser vers le Nord-Est. Après une courte pause, nous prenons la direction du Col de la Cadière (241m). Nous sommes en avance sur le programme alors nous profitons pour faire une bonne pause café pour prendre des forces avant d'affronter la montée de la Grosse Grue. Café, soupe pour joseph, biscuits. Il nous manque nos petites femmes et leur chocolat!!

    Allez, çà devient sérieux, on règle son rythme cardiaque et nous attaquons la montée du "col de la Grosse grue"'(440m). Pas de tout repos mais nous progressons à bonne allure. Nous croisons un groupe de randonneurs et notre cumulonimbus gronde au dessus de notre tête maintenant, c'est moins drôle !! Nous arrivons au sommet et après un rapide point de situation, il est sur que nous ne passerons pas au travers de ce nuage. Un sms de gigi m'annonce qu'il neige à St Vallier !! Je décide de ne pas faire la deuxième Grue, nous allons redescendre et poursuivre par le chemin du retour initialement prévu.

    Tranquilement nous redescendons vers la "col de la cadière" et là nous reprenons la direction du "col du trayas". Les premières gouttes d'eau sont là !! Nous sortons nos panchos et K-way, çà faisait longtemps !!! Le ciel est noir ! Mais nous gardons le moral, les blagues  fusent!! 

    Du col du trayas nous nous dirigeons vers le rocher des monges, puis c'est par un petit sentier que nous allons rejoindre le port de Théoule. Un petit arrêt pour ramasser un petit brun de mimosa et nous voilà au port.

    Il est 12h30, nous avons bien marché ! 12kms 440m de dénivelé. 

    Nous prendrons donc notre pique-nique au chaud et au sec à la maison !!

    Merci aux participants et à l'année prochaine sur les sentiers.

    Georges.

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  • La Colette - Chapelle St Martin - Rouyere - Le Baou Mourine

    Mardi 13 Décembre 2011 au programme: "La Colette - Chapelle St Martin - Rouyere - Le Baou Mourine"

    Il est 9h00 lorsque nous nous mettons en marche. 

    Du parking de La Colette nous allons rejoindre la chapelle St Martin en suivant l'itinéraire que Napoléon 1er, il y a plus de 196 ans, avait emprunté avec une petite troupe d'un millier d'hommes seulement pour tenter de reconquerir la France après son exil sur l'île d'Elbe. C'était le 02 mars 1815. Le 20 mars 1815, au milieu d'une foule enthousiaste, il entre aux Tuileries et reprend le pouvoir.


    Ce matin pas de "grognard" dans les rangs mais cinq joyeux randonneurs vallérois: Gisèle, Geneviève, Charles, Joseph et Georges. Nous arrivons assez rapidement à la chapelle St Martin. La porte est ouverte alors nous profitons de l'occasion pour la visiter. Ancienne église du "castrum d'Escajola" elle est citée en 1242. Bien qu'en ruine, elle restera paroissiale jusqu'en 1612. Elle a été restaurée récemment.

    Nous poursuivons notre chemin qui devient très caillouteux et par endroit assez sinueux. Sur ce chemin, Napoléon perdit un mulet chargé de pièces d'or espagnoles. Trop pressé, il poursuivit sa route, faisant ainsi la richesse d'astucieux Escragnollais. Celui qui en trouva le plus, prit le nom de la monaie: Réal.

    Nous quittons la route Napoléon pour nous diriger vers le hammeau de Rouyère. Le sentier est en sous-bois et après quelques minutes de marche, nous décidons de faire une petite pause café. Réchauffés, nous reprenons notre marche. Nous sommes à Rouyère. Les ruines témoignent d'une ancienne activité agricole. Une petite pause boisson et c'est un petit sentier très pentu qui nous attend. Le coach donne la cadence et c'est dans les temps que nous débouchons sur une belle piste quelques 235 m de dénivelé plus haut. 

    C'est par un beau chemin que nous traversons le plateau Briasq pour arriver tranquillement au sommet du Baou Mourine (1144m). Nous allons manger là avec vue mer mais aussi les îles de Lerins, la baie de Mandelieu, le pic de l'ours, le cap roux, le mont Vinaigre un peu plus loin le rocher de roquebrune sur argens, St Cezaire, Callian, Mons, Fayence. 

    Tranquilement nous reprenons la route, poliment nous laissons passer un troupeau de moutons accompagnés de beaux "Patous". Avant de rejoindre la voiture, nous faisons un petit crochet pour visiter les ruines d'un "Castellas" vestige ligure.

    La voiture est déjà là!! C'est encore une bien belle rando que nous venons de faire. Petite boucle de 12kms400 pour 380m de dénivelé.

    Merci aux participants et à très bientôt sur les sentiers.

    Georges.

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  • Le barrage de Malpasset et Le Lac de Lavellan

    Vendredi 09 décembre 2011, au programme : « Le Barrage de Malpasset – Le Lac de Lavellan »

    Nous serons quatre au rendez-vous, Gisèle, Anne-Marie et Marc, c’est à Montauroux que nous récupérons Danièle.

    Après 50 minutes de voiture nous arrivons au Col de Testanier, point de départ de notre randonnée. Il fait encore un peu frais alors nous commençons par un petit café bien chaud et petit biscuit. Juste derrière  nous le Mt Vinaigre que nous aurons le plaisir de gravir très bientôt.

    Nous voilà partis, mais avant tout une petite photo pour le book !
    Le chemin est très agréable, une belle piste DFCI qui va nous conduire jusqu’au barrage.

    Le secteur que nous traversons est en plein reboisement. Chêne-liège, pin maritime, pin parasol et eucalyptus sans oublier les broussailles composées de lavande, genévrier, romarin, thym, arbousier, ciste et autres bruyères et fougères.

    Après une heure de marche nous faisons une petite pause, nous avons bien marché, notre première destination est en vue. Le soleil est présent et juste assez chaud pour que notre marche soit agréable.

     Le barrage est là devant nous. Quelques mots pour évoquer cet ouvrage.

    La construction d'un barrage dans la région de Fréjus est envisagée juste après la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre des grands projets d'équipement du pays. Son principal objet est de constituer un réservoir d'eau permettant d'irriguer les cultures dans une région où les pluies sont très irrégulières.
    L'inauguration, puis la mise en eau partielle du barrage ont eu lieu en 1954. En 1959, la Côte d'Azur reçoit des pluies diluviennes, le niveau de l'eau monte très rapidement - trop rapidement pour permettre un contrôle convenable des réactions du barrage.
    Le 02 décembre, le barrage est donc rempli à ras bord lorsqu'il cède, à 21 h 13 exactement. Une gigantesque vague de 40 m de haut déferle dans l'étroite vallée à la vitesse de 70 km/h. Balayant tout sur son passage, elle débouche sur Fréjus 20 minutes plus tard, avant de se jeter dans la mer. C'est la plus grande catastrophe de ce genre qui n’ait jamais touché la France.

    Après plusieurs années d'enquête, expertises et contre expertises, deux rapports sont remis aux autorités judiciaires, qui cherchent à déterminer les responsabilités du drame. Ils écartent l'hypothèse d'un ébranlement dû à un séisme - phénomène fréquent dans la région - ou à des explosifs utilisés pour la construction de l'autoroute. L'emplacement du barrage, en revanche, est mis en cause.

    Les barrages-voûtes sont réputés pour leur exceptionnelle solidité, la poussée de l'eau ne faisant que renforcer leur résistance. Malgré la très faible épaisseur du barrage de Malpasset : 6,78 m à la base et 1,50 m à la crête, ce qui en fait le barrage le plus mince d'Europe, la voûte elle-même est entièrement hors de cause. Mais ce type d'ouvrage doit s'appuyer solidement sur le rocher, ce qui n'était apparemment pas le cas à Malpasset. Certes, la roche, quoique de qualité médiocre, était suffisamment solide, en théorie, pour résister à la poussée. Mais une série de failles sous le côté gauche du barrage, "ni décelées, ni soupçonnées"  pendant les travaux de prospection, selon le rapport des experts, faisait qu'à cet endroit la voûte ne reposait pas sur une roche homogène. Le 2 décembre 1959, le rocher situé sous la rive gauche a littéralement "sauté comme un bouchon", et le barrage s'est ouvert comme une porte...

    "De tous les ouvrages construits de main d'homme, les barrages sont les plus meurtriers".

    Ces mots sont ceux du constructeur du barrage de Malpasset, l'ingénieur André Coyne alors président de l'Association internationale des grands barrages et spécialiste incontesté de la construction des barrages-voûtes, qui décéda 6 mois après la catastrophe.

    Après une visite de ce lieu de mémoire, nous faisons chemin inverse et nous dirigeons vers un des vestiges du l’aqueduc romain

    De nombreuses données concernant la construction de l'aqueduc restent inconnues à ce jour. La date de construction a été estimée au milieu du Ier siècle,

    D'après les concrétions internes (dépôts carbonatés : environ 1 mm par an, soit 10 cm par siècle) la durée d'utilisation globale a pu être définie à 305 ans, les 5 à 7 premiers kilomètres étant toujours utilisés.

    L'aqueduc mesure 41 567 m. Il a la particularité d'être un aqueduc « bicéphale »: il part de deux sources, la 'Foux' de Montauroux et la Siagnole à Mons.
     Son départ est situé à 516 m pour arriver à Fréjus à une altitude de 34 m suivant une pente moyenne de 1,1%. L'eau met environ 17 heures à parcourir la totalité de l'aqueduc (vitesse moyenne de 2,4 km/h) avec un débit moyen estimé à 34 litres par seconde. Le trajet est en majeure partie souterrain, sauf à l'approche de la ville dont il aborde le point le plus haut (34 m). Il y a été partiellement réutilisé pour y installer la conduite d'alimentation en eau de Fréjus dite de la 2e convention (1794).

    Nous décidons de faire la pause pique-nique juste un peu plus haut.

    Après un plein d’énergie, nous reprenons le chemin de ce matin puis un très beau sentier, qui a bien souffert des dernières pluies, qui va nous mener au Lac de Lavellan. Il nous faudra une heure pour arriver au lac. Cet endroit est superbe. Un beau coin pour pique-niquer en famille aux beaux jours.

    Le lac de Lavellan (pour faire plaisir à Anne-Marie !!) c’est 6.2 hectares de superficie. Dommage que l’on soit passé ici après les fortes pluies qui malheureusement, ont abimé toute la végétation et l’eau était encore très sale. Nous ferons le tour du lac soit 3kms.

    C’est par un beau sentier en forêt et après avoir avalé 130 m de dénivelé que nous arrivons à la voiture.

    Bravo, nous venons de marcher 16kms et les filles sont encore pleine d’énergie.

    Merci aux participants et à très bientôt sur les sentiers.

    Georges

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  • Téléthon 2011 - Village et Chapelles de St Vallier de Thiey.

    Dimanche 04 décembre 2011: Le village et les chapelles de St Vallier de Thiey.

    Aujourd'hui c'est dans le cadre du TELETHON que nous allons marcher.

    Nous avons rendez-vous à 09h45 au parking St Roch. Au programme, la découverte des chapelles et petite visite guidée de St Vallier de Thiey.

    Saint Vallier de Thiey, chef lieu de canton, arrondissement de Grasse, se situe à 750m d'altitude. Le village occupe un vaste plateau, au relief s'élevant à plus de 1000m au Nord, formant la montagne du Doublier puis le plateau de la Malle et la montagne du Thiey culminant à 1553m.
    A l'origine, St Vallier s'appelait "Castrum Sancti Valérii" puis St Vallier. C'est 1846 que le nom de la montagne du Thiey fût ajouté à celui de Saint Vallier.

    Nous sommes onze. Nous sommes heureux de retrouver Kiki, d'accueillir Annie, Monique et Patrick et biensûr de saluer la présence de Nicole, Anne-Marie, Gisèle, Gigi, Rodolphe et Joseph.

    10h10 c'est le départ mais avant tout la photo du groupe devant le panneau "TELETHON". 

    Nous faisons 20m et déjà nous nous arrêtons devant une Croix qui marque l'emplacement de l'ancienne chapelle St Roch détruite en 1827. 

    Nous poursuivons et après un petit quart d'heure nous arrivons sur une magnifique plaine et un peu plus loin domine la Chapelle Ste Luce. La première mention de la chapelle date 1605. Elle jouissait jusqu'au XIX siècle d'une grande réputation du fait qu'elle abrite un "puits miraculeux" guérissant les maladies d'yeux. Nous avons les clés alors c'est avec grand plaisir que nous découvrons l'intérieur de la chapelle. Biensûr, nous ne manquons pas de nous laver les yeux avec l'eau du puits !!

    Il fait très beau et même chaud. Nous trainons un peu, le site est magnifique. La troisième chapelle est la chapelle St Jean. A l'écart du village, nous n'irons pas mais pour la petite histoire il faut savoir qu'elle apparait dans les textes en 1669. Elle pourrait être bâtie sur l'ancienne "éclesia de Mota" citée 1242. En 1828 y est adjoint un porche couvert.

    Nous quittons la chapelle Ste Luce pour prendre la direction du quartier Ste Anne. Après avoir traversé les bois, nous faisons halte devant un calvaire érigé au nom de Ste Anne. Nous poursuivons en direction du Collet Assou puis ce sont les chemins du défens. 

    Le groupe apprécie la ballade, les langues sont très actives !! Vu l'heure je décide de raccourcir un peu le parcours. Nous profitons d'une clairière pour faire la pause café, tellement attendue.

    Après avoir repris quelques forces, nous reprenons le chemin et très  vite nous arrivons au chemin des Collets puis à la chapelle St Pons.
    Citée en 1605, elle est vouée à la protection des troupeaux. Je passerais les commentaires de certaines randonneuses !!!

    C'est par le Sud-Ouest que nous allons rentrer dans le village. Nous nous arrêtons devant le monument aux morts.  En fait il s'agit de la Chapelle Ste Brigitte, citée en 1569 et 1635 elle protégeait les fruits de la terre. Elle est convertie en monument aux morts en 1923.

    Nous poursuivons et c'est par la porte du Pertus que nous rentrons dans le vieux village. Le vieux village est en fait une anciènne fortification. Au XIIe siècle, le village fût implanté sur son site actuel, alors formé par les places Mistral et du Tour, avec la maison Capitulaire, logis du seigneur. A cette époque deux portes permettaient l'entrèe du village qui était entourait d'une première enceinte. Au XIVe siècle, St Vallier s'agrandit au Sud et à l'Est. Une seconde enceinte et deux nouvelles portes sont construites, une donnant sur la place de la Placette et la seconde, Place du Pertus.

    En arpentant les ruelles du village on peut remarquer les vestiges de ces remparts et de ces portes. Au coeur du village, l'église Notre Dame de l'Assomption, elle représente le plus vieux monument. L'église de style roman date du milieu du XIIe siècle. Assez particulière avec ses deux nefs. La première date du XIIe siècle la seconde, latérale, a été rajoutée en 1555. On suppose une fondation originelle par les moines de Lérins, peut-être dès le Ve - VIe siècle.
    il semblerait que la tour aurait servi comme tour de guet. Le village à cette époque subissait des invasions de toutes sortes et principalement les invasions Sarrasines et Barbares. Le campanile en fer forgé placé au sommet de la tour date de 1856.

    Place de l’Apié on peut voir le buste de Napoléon rappelant son passage le 2 mars 1815 à son retour de l’île d’Elbe, ainsi que le banc sur lequel il s’est assis.

    Reste la chapelle St Esprit sur la D685 (route Napoléon 85). Elle a été bâtie en 1635 par les pénitents et désaffectée en 1870.

    La dernière chapelle que nous ne verrons pas est la chapelle Saint Antoine qui a été détruite en 1886 et remplacée par une croix. Elle se situe à la sortie du village en direction de Grasse.

    C'est la tête bien remplie et toujours avec le soleil que nous arrivons au parking St Roch, nous remettons  notre collecte à la responsable du Téléthon. Cette année c'est la somme de 3920.15€ que les manifestations du Téléthon  de St Vallier de Thiey  ont rapporté !! Bravo à tous c'est quasiment le double de l'an passé.

    Encore merci à tous les participants, merci pour votre participation au TELETHON et à très bientôt sur les sentiers.

    Georges. 

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