Sur les traces de Napoléon.

Sortie du vendredi 25 avril 2014, au programme : « Sur les Traces de Napoléon ».

Aujourd’hui encore, nous restons dans notre secteur pour découvrir ou redécouvrir nos beaux sentiers et ce que l’histoire nous a laissé comme patrimoine.

Nous sommes dix pour cette sortie : Arlette et Marc, Nicole et Rodolphe, Marie-Jo, Bruno, Joseph, Jacques, Jean-Jacques et moi.

Nous sommes au Parking à proximité de la chapelle St Jean-Baptiste. Il est 09h00 et comme la troupe de Napoléon nous nous dirigeons vers Escragnolles  par le sentier des gorges de la Siagne. Nous traversons le « Vieux Pont ». C’est en 1736 qu’apparait un premier devis de construction du pont Saint Jean qui traverse la Siagne. Il sera détruit dans la nuit du 24 au 25 novembre 1911, à la suite de pluies torrentielles et reconstruit en 1931.

Une première photo de groupe et nous poursuivons sur le même chemin escarpé et dangereux où l’Empereur manqua de tomber et où une mule chargée d’or bascula dans le ravin. Un bien beau sentier avec  sur notre droite la Siagne et tout au fond du vallon le magnifique domaine du même nom.

Après une bonne heure de marche nous arrivons à la chapelle St Martin. Ancienne église du «castrum d’Escajola» la chapelle Saint-Martin est citée en 1242. En 1546, l’évêque de Fréjus reconnait le mauvais état de «l’eglise vieille et antique proche du château et vieux village». Bien qu’en ruine, elle restera paroissiale jusqu’en 1612. En 2005 elle a été restaurée, suite à une belle initiative des habitants qui se sont mobilisés pour réaliser une mise hors d’eau en attendant les crédits pour une véritable réhabilitation. Une association de sauvegardea lancé une souscription qui a permis de mobiliser 3000€ pour l’achat des matériaux. La main d’œuvre a été fournie gratuitement par des bénévoles et des professionnels du bâtiment résidant sur la commune. Elle n’a pas retrouvé sa toiture Romane mais elle a fière allure.

Après une petite pause de récupération, nous poursuivons notre montée. Toujours sur notre droite le hameau de Baïl. Construit au XVIème Siècle, c’est l’un des premiers hameaux d’Escragnolles sur les douze que compte le village.

Nous voilà à la Colette, un autre hameau construit également au XVI siècle qui à cette époque était constitué de deux maisons. Le lotissement actuel fut construit en 1970.

Nous nous dirigeons vers le Plateau Briasq. Nous ferons une petite halte au Castellas, ancienne enceinte ligure idéalement placée pour assurer la surveillance des gorges de la Siagne.

Encore une petite montée et nous empruntons la piste pour rejoindre les ruines du Hameau de Rouyère. Pas grand-chose à dire si ce n’est la présence de nombreuses planches de cultures qui témoignent de l’existence d’une activité agricole assez importante.

Nous profitons d’un beau pré pour poser nos sacs et faire notre pause pique-nique. Un beau soleil nous réchauffe et nous encourage à la pratique d’une petite sieste.

C’est reparti, cap au NNE pour redescendre dans le vallon de la Siagne et retrouver le « Vieux Pont ». La descente est très agréable et complètement en sous-bois.

Nous arrivons au parking mais nous poursuivons vers la Chapelle Saint Jean-Baptiste. Une chapelle qui apparaît dans les textes en 1669. Elle pourrait être bâtie sur l’ancienne « ecclesia de Mota » citée en 1242. E, 1828 y est adjoint un porche couvert. Devant la chapelle un magnifique pré où il fait bon pique-niquer l’été. Dommage que certains ne respectent pas ces lieux !!

Nous descendons en bord de Siagne pour découvrir les ruines des moulins de St Jean. On découvre une magnifique chute d’eau sur un tapis de mousse et juste à coté les ruines du moulin.Il s’agit du moulin de la Motte ou Saint Jean. D’abord propriété du chapitre de Grasse, seigneur de Saint Vallier, il revient en 1527 à la communauté puis en 1722 à des particuliers. Le “Molendinum de la Motta” tire son nom de la motte féodale mais n’existait pas lors de la donation de Dame Fida. Le moulin n’est cité qu’à partir de 1389. La “banalité” était seigneuriale, puis devint communale et enfin dite “roturière”. En 1907 les meules s’arrêtent définitivement de tourner. Le moulin appartenait à Pons Alexandre Rebuffel qui le vendit à la Compagnie d’Energie Electrique du Littoral.

Une restauration avait été entreprise mais malheureusement abandonnée. La végétation a repris ses droits !!

De retour à Saint-Vallier, nous clôturons cette belle journée par un petit verre sur une terrasse du village.

Merci à tous et à bientôt sur les sentiers.

 Georges

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