L'Arche de Ponadieu - La grotte des deux Goules

Randonnée du 09 mars 2012, au programme : « Col de la léque – Chapelle St Jean Baptiste – L’arche de Ponadieu – La grotte des deux Goules – Le col de la Léque »

 08h30 nous avons rendez-vous aux terrains de tennis et aujourd’hui nous allons rester tout près de chez nous puisque nous allons découvrir ou re-découvrir la vallée de la Siagne.

Nous sommes cinq, Christiane qui est de retour parmi nous, Gisèle, Sylviane, Isabelle et georges. Hé oui aujourd’hui les hommes m’ont lâché !!

08h45, nous démarrons notre périple du Col de la Léque (695m). Nous prenons la direction de la Chapelle St Jean-Baptiste quelques 4 km plus loin !! Nous suivons un petit chemin qui va nous mener au vallon de la combe. Nous sommes maintenant sur un petit sentier fort agréable, nous arrivons au niveau de l’aqueduc de la Siagne, nous prenons plein Nord et c’est donc le long ou sur l’aqueduc que nous allons poursuivre. Nous sommes sur le GR510.

Il fait très beau, le sentier est très agréable et en bruit de fond l’écoulement des eaux tumultueuses de la Siagne. Après une heure et quart de marche nous arrivons à la chapelle. Nous profitons pour faire la pause café bien méritée.

La chapelle Saint-Jean, apparait dans les textes en 1669. Elle pourrait être bâtie sur l’ancienne “ecclésia de Mota” citée en 1242. En 1828 y est adjoint un porche couvert.

En contrebas,  les ruines de l’ancien moulin. Le moulin de la motte (molendinum de mota au Moyen-âge). Ce moulin était en effet inclus dans un vieux terroir, appelé la Motte, qui s'étendait de chaque coté de la Siagne sur quelques 282 hectares. Fief seigneurial, séparé de celui de Saint-Vallier, il est possible qu'il ait été crée au cours du Xè siècle lors de la distribution des terres du diocèse d'Antibes par Rodoard, en 961, à ses compagnons d'armes, après la libération de la Provence des Sarrasins. Le terme de "Motte" désigne une motte féodale, créée au cours des X-XIè siècles, comprenant seulement un donjon entouré d'une cour.
D'après les textes, nous savons que ce moulin a fonctionné de 1389 (au moins) à 1907. Après son abandon, la végétation a repris ses droits sur le site, le moulin s'est effondré, n'offrant plus qu'un tas de ruines envahies par le lierre et les arbres morts.
Ce n'est qu'à partir du XIXè siècle que les habitants de Saint-Vallier ont pris l'habitude de nommer leur vieux moulin à blé sur la rivière de Siagne "Moulin de Saint-Jean".

Après quelques belles photos, nous reprenons notre route. En fait, nous allons reprendre une bonne partie du sentier emprunté à l’aller pour rejoindre l’Arche de Ponadieu. Il nous faudra encore une heure de marche pour enfin arriver sur ce lieu magique.

A notre arrivée, nous sommes accueillis par une chèvre et son petit, qui bien sur ne tardent pas à nous faire part de leur agilité pour sauter de rocher en rocher !! On fait pareil mais moins vite !!

L’arche naturelle du Ponadieu, sous laquelle la Siagne s’est frayée un passage,résulte du dépôt de calcaire d’une source aujourd’hui disparue.

Deux étymologies sont envisageables pour ce toponyme. Pour certains, Ponadieu serait la traduction de pont naturel tiré du provençal “lou pont à Diou”. Pour d’autres il serait baptisé ainsi en offrande à la main divine qui a su le façonner “lou pont à Diou”, un pont donné par Dieu. Peu importe l’étymologie du mot, le Ponadieu reste un endroit spectaculaire.

Un petit mot sur la Siagne. Elle  prend sa source sur la commune d’Escragnolles (06) au pied du massif de l’Audibergue à environ 630 mètres d’altitude. Il s’écoule sur près de 44 kilomètres et rejoint la Méditerranée à Mandelieu-la-Napoule. Depuis 1860, la Siagne est à la frontière naturelle entre le département du Var et des Alpes-Maritimes.

Après une petite pause et moult photos, nous poursuivons notre périple en direction de la grotte des deux Goules. Là les affaires se corsent, le sentier est magnifique mais en plus de faire attention où on met les pieds il va falloir chercher des prises pour les mains !! Hé oui les joyeux randonneurs passent à l’étape au-dessus !! Elles sont vraiment très fortes et très indulgentes car la progression même un peu plus difficile se fait sans discussion. Les trois points d’escalade passés, c’est dans le lit d’une rivière à sec, il valait mieux, que nous allons rejoindre la grotte des deux Goules.

Nous voilà à l’entrée de la grotte. Enfin je pense que c’est l’entrée. On voit bien le départ des deux Goules (goulet ou gueule) mais comme nous sommes pris par le temps nous n’allons pas insister. On se promet de revenir avec un connaisseur !! Marc !

Il nous reste maintenant à remonter jusqu’au col de la Lèque. C’est toujours dans le lit du ruisseau que nous évoluons. Nous retrouvons le canal puis après une  bonne grimpette, le sentier de ce matin.

Il est 13h15, nous avons une bonne heure de retard, mais nous nous sommes régalés.

Bravo les filles, oui je dis bravo car le rythme était tout de même soutenu, les sentiers pas des plus facile et la randonnée totalisée tout de même 12km et 430 mètres de dénivelé. Alors je vous dis encore bravo !! Certes, fatigués mais très heureux de l’avoir fait.

Je vous promets on la refera mais en prenant tout notre temps comme on a l’habitude, c’est promis.

A très bientôt sur les sentiers.

Georges

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