Pic et ravin du perthus

Randonnée du Dimanche 22 février 2015, au programme : « Pic et ravin du Perthus ».

Il est 07h45, le ciel est encore chargé mais nous faisons confiance aux prévisions de météo-France qui nous annoncent un risque de pluies éparses le matin et un après-midi ensoleillé.

Nous destination du jour, le massif de l’Estérel. Voilà un moment que nous ne sommes pas venus dans le secteur. Nous suivons la route de la corniche qui va nous mener jusqu’à Agay et delà nous entrons dans le massif par une route forestière qui devait nous conduire au Col du Mistral point de départ de la randonnée mais nous aurons la surprise de trouver la barrière close alors c’est du Col de  Belle Barbe que nous partirons.

Tout le monde est équipé. Sont présents : Roselyne et Philippe, Guilaine et Jean-Jacques, Colette et Bruno, Maryvonne et Jacques, Marc, Dominique et Serge et moi-même.

Pour mener la troupe nous avons nos deux stagiaires animateurs !! Nous sommes donc rassurés tout devrait bien se passer.

Pour commencer il faut déjà trouver le bon chemin car nos plans de marche étaient calculés à partir du Col du Mistral un peu plus haut. Après réflexion nous décidons de suivre la piste forestière pour atteindre le point de départ initial. Allez c’est parti.

Après vingt minutes de marche, en montée, nous voilà sur la ligne de départ. Direction Nord-est, toujours sur une piste que nous allons quitter quelques centaines de mètres plus loin pour prendre sur la gauche un petit sentier très mal tracé où la végétation a largement repris ses droits. Un sentier comme nous avons l’habitude de trouver dans l’Estérel, raviné par les pluies, légèrement glissant.

Première ascension de la journée, atteindre le Pic du Perthus oriental quelques 160 m plus haut. La montée n’est pas très difficile mais vu l’état du sentier il nous faudra quarante minutes pour atteindre le sommet. La vue est splendide ! La rade de Fréjus jusqu’au Cap Camara, le Cap Roux, les Suvières et le Marsaou, le Pic de l’Ours et bien sûr le Mont Vinaigre. Petite pause pour récupérer et profiter de cette carte postale.

Il nous faut rejoindre le Col du Perthus. La première partie de la descente est assez escarpée alors c’est avec grand prudence que nous abordons la descente. Sentier en sous-bois très agréable et nous y sommes. Petite pause et c’est sur le GR51 que nous nous dirigeons vers la Baisse de la Petite Vache. Nous quittons le GR pour une piste, mais quelle piste prendre ? Boussoles à la main nos stagiaires trouvent rapidement la bonne direction et sans crainte nous suivons nos deux guides. Nous arrivons au fond du vallon et là nous devons traverser un gué, mais  le Gabre deGourin coule encore bien alors avant de se mouiller les pieds comme le site est agréable nous décidons de poser les sacs et de faire notre pause pique-nique ici.

Tout en dégustant nos casse-croûtes, chacun réfléchi discrètement comment traverser ce gué sans se mouiller les pieds.

Après une petite heure de pause, l’heure est venue de franchir le gué. Certain enlèvent les chaussures, d’autres se mouillent les pieds les plus malins enfilent tout simplement un sac plastique sur chaque chaussure et traversent tranquillement les pieds au sec !!! Ha les petits malins !!!

Pour la digestion petite montée tranquille pour ensuite longer une belle petite rivière le Maraval.

Nous passons le Pont du Pigeonnier dominé par de beaux rochers dont un en forme de Demoiselle coiffée aussi appelée, cheminée de féepyramide ou hoodoo, est une sorte de grande colonne naturelle faite de roches friables, le plus souvent sédimentaires, et dont le sommet est constitué d'une roche plus résistante aux effets de l'érosion. Ces formes étranges (parfois phalliques), présentes un peu partout sur la planète, sont à l'origine de nombreuses croyances ou légendes.

 Toujours sur une belle piste nous grimpons maintenant en direction de la Baisse des Charretiers où nous faisons une petite pause. Juste à coté on trouve la maison forestière des Charretiers.

Nous poursuivons pour atteindre la Baisse Andoulette puis le Pic du Perthus Occidental. La vue est aussi belle que celle que nous avons eu ce matin avec en plus un ciel magnifique et une vue bien dégagée. Là les ruines d’un oppidum.  De magnifiques dalles sur lesquelles, à la faveur de l’érosion, se sont creusées de petites cuvettes. Ces dépressions qui se remplissent d’eau pendant la saison des pluies, sont appelées « mares cupulaires ». Les mares temporaires sont des zones humides à double visage, tantôt inondées, tantôt asséchées. Grâce à cette alternance, elles sont peuplées d’une très grande diversité de pantes et d’animaux qui se sont habitués à ces conditions extrêmes. Notez bien que ces mares temporaires Méditerranéennes constituent un patrimoine exceptionnel à l’échelle européenne.

Après avoir bien profité de ce magnifique panorama, il nous faut maintenant descendre dans le ravin du Perthus. Le sentier est très praticable et c’est sans encombre que nous arrivons au fond du Ravin du Perthus. Nous traversons le pont du Perthus pour retrouver le Col du Mistral. Reste plus qu’à redescendre tranquillement vers le Col de Belle Barbe où nous attendent nos voitures.

Très belle randonnée !  16 kms 500m de dénivelé positif et ils sont frais comme des gardons !! Petite mousse en terrasse à Agay et nous reprenons la route du retour.

Bravo à tous, merci à nos deux stagiaires qui nous ont ramené à bon port et à très bientôt sur les sentiers.

Georges

 

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