Articles de aymisa

  • Lac du Rioutard - St Paul en Forêt

    Randonnée du 10 mars 2017 Lac du Rioutard - St Paul en Forêt

    Le joli petit village de Saint Paul en Forêt enfin atteint nous nous garons au bord de la piste qui nous amène en 5 petites minutes au bord du lac du Rioutard.
    Le tour du lac est effectué en 1 heure et demie du fait que notre botaniste en chef Claude  nous a bien expliqué les différentes plantes et fleurs rencontrées.

    Tout le tour du lac, le sentier bien balisé nous a guidé et les beaux panneaux décorés par les enfants des écoles du village nous ont encore rendus plus savants.

    Le ciste de Montpellier dit aussi messugue négro qui a des feuilles noires et pègueuses et des fleurs blanches, les pins sylvestres maritimes et parasol, les chênes verts et les chênes lièges, les roseaux du lac, la lavande stoechas qu’il ne faut surtout pas attribuer aux anglais et n’oubliez surtout pas le cade Gordini aux deux bandes blanches qui nous a donné les bébés Cadum.
    Vous avez aussi appris pourquoi certains petits écureuils du Canada étaient, comme la grosse Lulu (dixit Dudu), appelés spermophiles. Parce qu'ils se nourrissent avec les cônes des conifères ! 3 canards colverts nous ont aussi survolés.

    Puis nous sortîmes des sentiers balisés pour emprunter un sentier battu par les deux roues nettement moins bien balisés et un tantinet boueux.

    Après un pique-nique dûment arrosé par notre Dominique et Claude, votre animateur a trouvé utile de faire un exercice d’orientation. 

    Puis il a demandé à un indigène varois et randonneur où nous étions exactement car il était momentanément égaré par l’absence totale de balisage et le mauvais état du chemin.

    De là nous rebroussâmes brièvement chemin pour une petite route qui nous amena le long du gazoduc où les souvenirs de l’animateur et de Bruno nous ramenèrent promptement au lac et aux voitures par un chemin précédemment reconnu.

    Dans la tradition des Joyeux Randonneurs Vallérois, il fut décidé de nous arrêter sur le chemin du retour pour la mousse et autres boissons de fillettes.
    Las, las, il est une nouvelle tradition dans nos randonnées inaugurée à Théoule avec la fête du Mimosa, c’est la tradition des embouteillages et à 100 mètres du bistrot salvateur nous fûmes longuement bloqués par la maréchaussée du Paris Nice.

    Finalement les gendarmes nous ont laissés passer et nous pûmes voir passer Hélicoptère, motards, cyclistes et voitures suiveuses assis au soleil devant nos boissons rafraîchissantes.

    Au final, randonnée fort sympathique de 9 km 600 selon l’arbitre officiel : le GPS de Claude.

    Nous eûmes aussi à déplorer une glissade de Claude qui lui a occasionné de petites plaies frontales que j’ai soignées et désinfectées avec ma trousse de secours et l’aide de mon infirmière particulière Nicole.
    Merci à Nicole, Claude, Marc, Anne-Marie, Dominique, Marie-Jo L, Dominique, Marie-Christine, Pierre, Colette, Bruno, Marc, Christine, Sandrine et Marie -Jo V

    Rodolphe

     

  • La ferme de la Lubi

     « La ferme de la Lubi »

    Une fois regroupés au gîte équestre (abandonné) de CLARS pour la traditionnelle photo de départ, nos joyeux randonneurs étaient prêts pour une nouvelle aventure ( enfin ,…ils ne le savaient pas encore !! )

    Le ciel était bleu et la température printanière . Après avoir suivi la longue et large piste forestière jusqu’au col qui domine  le domaine de la Lubi le petit groupe n’avait plus qu’à rejoindre en contre-bas la ferme de la Lubi au milieu d’immenses prairies  en terrasses. A 11h30 il fût décidé à l’unanimité que pour un pique-nique l’endroit était parfait. Notre barmaid préférée n’étant pas là pour entretenir notre cirrhose nous nous passâmes d’apéro…….dur dur !!!! Mais des petits cakes et des sucreries en fin de pique-nique agrémentèrent tout de même l’ordinaire du randonneur.

    Après avoir consulté sa carte et sa boussole ( rien de tel pour semer le doute dans l’esprit des randonneurs !! ) l’animateur donna le top départ ( sans cascade cette fois…… !!!). C’est en marchant au cap que le petit groupe arriva au carrefour repéré sur la carte. Armé de sa boussole l’animateur donna la direction à prendre ……le beau chemin en sous-bois devint bientôt qu’une sente de plus en plus étroite et semée d’embuches et obstacles en tout genre !!

    L’inquiétude  était palpable et les commentaires commençaient à fusés. La forêt se faisait de plus en plus dense et la lumière de plus en plus faible. Certain eurent même l’idée de semer des petits cailloux blancs !!!! D’autre contrôlèrent leur matériel de survie et firent l’inventaire des restes du pique-nique du midi ……..Une demi-heure de marche plus loin le doute était à son comble …….l’animateur senti à ce moment-là combien il était seul !! Les grincheux les ronchons et les râleurs de tout poil étaient aux anges ….. : l’animateur s’est perdu !!!  Mais non pas du tout, rassurez-vous , il avait seulement constaté que le chemin, au départ magnifique, s’arrêtait  en cul-de-sac dans une sorte de maquis dense et impraticable .

     Il fallait prendre une décision (re-solitude de l’animateur ). Fort de son autorité et de sa sagesse ( oui oui ! ) l’animateur décida de rebrousser chemin et de revenir vers la ferme de la Lubi . L’atmosphère se détendît mais pas les commentaires !!!!  Mais l’animateur est coriace et formé pour ça…..

    Une fois la lumière et les pentes herbeuses de la ferme retrouvées , le retour au point de départ n’était plus qu’une formalité !

    Une seul regret : ne pas être allé au « Château d’Esclapon » ( la prochaine fois peut-être …) Mais, malgré cette petite mésaventure les 15kms et les 500m de dénivelé ont été « avalés » par nos joyeux randonneurs avec une demi-heure d’avance sur l’horaire d’arrivée prévue et que je dois ici remercier ( tout de même !) pour m’avoir suivi et fait confiance jusqu’au bout : merci à Françoise, Dominique et Serge, Christine et Marco, Charles, Marie-Jo V, Guilaine et J.Jacques, Colette et Bruno.

    Phil.   

     

  • Le Sommet de la Fumée

    Nous aurions pu appeler cette randonnée non pas « le sommet de la Fumée » mais «  Une partie de jambes en l’air » ou « Rencontre avec les sirènes » !!!!       ( Rien de tel pour inciter les récalcitrants de la lecture à aller jusqu’au bout de ce récit ….)

    Tout avait bien démarré pourtant ………

          Un départ en fanfare par une côte au dénivelé important en a surpris plus d’un. Mais nos joyeux randonneurs en ont vu d’autre. Après avoir évité « la menace Patou » et une petite leçon de boussole pour rafraichir les mémoires des nouveaux lecteurs de cartes, nous voici dans la dernière côte pour arriver au sommet de la Fumée ( 1493 m ). De cette crête la vue est splendide, le Mercantour fraichement blanchi, un petit bout du lac de Castillon, le Teillon saupoudré de blanc, une lumière fantastique alors que Castellane est toujours plongé dans la brume !!

    Il est 11h du matin, mais  le petit déjeuner bien loin et le panorama imprenable, la pause pique-nique est donc proposée et acceptée sans trop d’opposition ! apéritifs ….. petits cakes… café …. chocolat …rien n’a manqué !!

    Et c’est là que l’affaire se Corse !!

    Juste au moment de donner le top départ ( sans doute attiré par le chant des sirènes)  notre animateur ( moi-même ) se retrouve les quatre fers en l’air rebondissant sur son sac à dos pendant deux mètres. Je vous laisse imaginer les commentaires après cette chute spectaculaire, mais sans gravité je vous rassure ……( début de la partie de jambe en l’air !! )

     Quelques centaines de mètres plus loin , sur un chemin détrempé et glissant, une randonneuse en train de commenter la chute de son animateur du jour, se retrouve à son tour les quatre fers en l’air et dans la boue  ( justice est faite !!!) mais là aussi plus de peur que de mal ( c’était l’épisode 2 de la partie de jambes en l’air !! )

    Episode 3 et fin : Le chant des sirènes devenant de plus en plus obsédant nos huit randonneurs regagnèrent rapidement le fameux site des SIRENIENS.

    Mais enfermées dans leur protection de plexiglas elles n’avaient plus leur aura légendaire, surtout qu’après 35 million d’année elles avaient également perdu de leur fraicheur !!!!!!  Enfin……

      La petite troupe un peu dépitée se résigna à retourner au point de départ pour clore cette petite randonnée de 12 Kms et 650 m de dénivelé (quand même ! ).

    Des boissons chaudes et fraîches prisent dans peut-être l’unique bar d’un Castellane quasi désertique et une provision de raviolis de La Garde apportèrent réconfort et bonne humeur au sein de groupe.

    Je remercie les sirènes Dominique  L. et Dominique L. (eh oui ) Bernadette, Marie-Jo et Roselyne et les lamantins Serge et Bruno de m’avoir accompagné pendant cette magnifique journée.

    Phil

     

  • le Pic du Cap Roux

    Vendredi 18 novembre 2016 : Le Pic du Cap Roux.

    Les prévisions météo n’étant pas des meilleures, il est décidé de faire un retour dans notre cher Massif de l’Esterel  terrain de jeux hivernal de tous les clubs de randonnées de la région. Au programme la boucle du Pic du Cap Roux qui pour moi est la plus belle randonnée de ce secteur.

    Nous sommes sur le parking du Rocher de St Barthélémy, tout le monde s’affaire à son équipement. Après les consignes habituelles, le groupe des seize se met en marche. Petit tronçon en bordure de route qui nous permet d’admirer la superbe calanque et ses eaux limpides,  qui porte le même nom que cette énorme masse rocheuse rouge, le rouge violent des porphyres, qui  nous surplombe, le rocher de St Barthélemy.

    Dans le virage, nous traversons pour nous infiltrer dans la végétation par une petite trouée et tomber sur le sentier qui comme à chaque fois surprend tout le monde par sa raideur !! Où est ce qu’il nous emmène encore !!!

    Petite montée dans une pinède pour se mettre en train et nous voilà sur la piste. Petite pause.

    Nous poursuivons notre montée en suivant le sentier qui nous fera passer par le rocher Cabrier et arriver au Col du St Pilon où nous ferons une pause.

    Sur notre gauche le sommet du Mourefrey où nous sommes passés il y a quelques mois. Durant la montée on pouvait admirer dans notre dos un magnifique tableau : la mer grise qui se confondait avec le ciel d’un gris clair avec pour compléter ces jeux de lumières, des percées des rayons du soleil qui formaient des taches vives. Superbe !!

    Après quelques minutes de descente, nous voilà à la source de la Ste Baume. La présence de cette source explique peut-être pourquoi quelques 110m de dénivelé plus haut nous trouvons la grotte de St Honorat.

    Aujourd’hui un sentier est tracé, faisant une grande boucle pour contourner le rocher où elle se trouve, des marches, des aménagements aux endroits délicats facilitent l’accès à cette grotte. Comment le Saint a-t-il pu découvrir cette cavité entourée de rochers escarpés et qui n’est visible que lorsqu’on arrive dessus ???

    On est dans un nid d’aigle au dessus de la falaise et les rochers enserrent de toute part la petite terrasse qui s’étale devant la grotte. Sur cette terrasse, à l’abri des arbres, s’étend une minuscule prairie d’où l’on a une vue magnifique sur tout l’ouest du massif de l’Estérel. C’est un refuge parfait, un microcosme idéal pour un ermite.

    La grotte est toute petite, le sol est recouvert de dalles de pierre cimentées. Tout est simplicité, il n’y a aucune sculpture. Au fond de la grotte, on voit que la roche a été taillée pour régulariser l’espace derrière l’autel. Quelques gravures et icônes sans valeur, des fleurs artificielles composent une ornementation pauvre, mais sincère et touchante, témoin d’une piété encore actuelle.

    Il nous faut maintenant redescendre, nous passons la porte monumentale est reprenons le sentier en direction de la source. Au croisement de sentiers nous prendrons à droite. Maintenant  il nous faut atteindre le sommet.

    Le sentier monte régulièrement, par moment des petits raidillons nous rappellent que bien que dans l’Esterel, ce massif est très dur !! Marguerite se souviendra surement de cette première ascension, mais bravo pour sa persévérance !

    Il est 12h35 lorsque nous arrivons au sommet. Nous nous installons en terrasse avec vue mer. Bon appétit à tous !

    Après le réconfort d’un bon pique nique, nous nous remettons en marche. Direction le Col du Cap Roux (404m) puis nous basculons sur le versant Sud, passons sous le Pilon puis sous le St Pilon pour retrouver le sentier pris à l’aller juste un peu plus bas que le Col du St Pilon.

    Reste plus qu’à nous laisser aller en direction du Rocher de St Barthélemy pour retrouver nos voitures.

    Belle journée, comme promis une belle randonnée dans la bonne humeur !!

    La traditionnelle mousse sera prise à Mandelieu la Napoule !! Merci à Bernadette, Danièle, Nicole, Colette, Marguerite, Françoise, Marie-jo, Isabelle, Dominique, Marie-Christine, Pierre, Rodolphe, Marco, Jean-Jacques et Bruno et à très bientôt sur les sentiers.

    Georges

  • Les Suous via le Mouton d'Anou

    Randonnée du vendredi 07 octobre 2016 : « Les Suous via le Mouton d’Anou ».

    Une belle boucle dans l’arrière pays avec comme point culminant « Le Mouton d’Anou », un sommet suffisamment isolé pour nous offrir un large panorama sur la Côte d'Azur, le Mercantour et le Massif du Cheiron.

    Le point de départ de la randonnée se situe à la Balise 135 tout près du hameau de « Les Combes » (Bezaudun-Les-Alpes). Pas très loin de cette balise en direction du hameau, un emplacement permet de garer trois ou quatre véhicules sans gêner la circulation (passage de bus scolaire).

    De la balise, nous suivons une petite route (Sud Sud Est) qui très vite devient une piste qui grimpe doucement à travers une forêt de chênes. Nous sommes dans la montagne du Chier. Après une petite pause pour se découvrir un peu et boire un petit coup, nous poursuivons notre chemin.
    Nous sommes à la Balise 137 nous prenons la piste de droite pour rapidement arriver à la balise 138, suivre à droite pour arriver au pied du Mouton d’Anou.
    Au petit col, repérer les cairns sur la gauche qui marquent le début du chemin qui mène au sommet : ce chemin est très peu marqué mais bien balisé par des cairns. Sans difficulté le groupe atteint le sommet.

    Le Mouton d'Anou culmine à 1078m. De son sommet, marqué par deux croix, la vue couvre au Sud les baous de l'arrière-pays Niçois (Baou de St Jeannet, Baou des Blancs, Baou des Noirs, Baou de la Gaude), plus loin encore côté mer on aperçoit de St Jean Cap Ferrat à l'Estérel, à l'Est les cimes du Mercantour, à l'ouest le massif du Cheiron. Seul bémol, une ligne électrique monumentale qui traverse le plateau qui sépare le village de départ des sommets de la montagne du Chier (dont le Mouton d'Anou).

    Tout le monde se régale de ce panorama. Après en avoir pris plein les yeux il nous faut poursuivre alors demi-tour ! La descente se fera tranquillement et nous rejoignons la balise 137 que nous avons croisée à la montée. De celle-ci, cap à l’Est. Nous suivant la ligne Haute tension, premier pylône puis un peu avant le deuxième nous quittons la piste pour un sentier à peine visible direction Nord Nord Est.

    Mais avant de prendre le sentier, nous devons nous arrêter car une guêpe vient de piquer Marie-Christine à la cuisse !! La trousse de secours est de sortie, nous expérimenterons l’aspi-venin avant d’étaler une petite crème apaisante !!! Tout ça pour avoir ramasser du thym et de la sarriette !!!!

    Allez c’est parti pour une longue descente dans le vallon « Les Suous ». Sentier très peu marqué mais Hô combien agréable !! Bientôt nous arriverons au niveau du lieu dit « La condamine ». Ce sentier est vraiment très sympa !! Beaux points de vue, belle forêts, vraiment sympas !!

    Au col, un monument bizarre nommé  « Cheminée d’équilibre ». « Georges doit savoir ce que c’est !! » » Bein Non je ne sais pas!! »  Alors j’ai cherché :

    «Une cheminée d'équilibre est un organe hydraulique essentiel à la régularisation des débits d'acheminement de l'eau entre un bassin d'accumulation et une centrale hydroélectrique : il s'agit d'un puits vertical situé à proximité de la tête de la conduite forcée qui joue un rôle de tampon . » »

    Hé oui juste là passe le canal de la Gravière. Un canal achevé en 1938 chargé d’alimenter  les coteaux de Cagnes, Vence et zone Antiboise. On peut dire merci !!

    Il est bientôt l’heure de manger, alors un dernier petit effort pour gravir, hors sentier, le petit mamelon qui nous cache la vue sur la plaine du Var, le Moulinet.

    Nous y sommes, la vue est superbe et l’endroit idéal pour un pique-nique.

    Aujourd’hui, Dominique nous offrira le champagne !! Incorrigible mais personne ne s’en plaindra et c’est bien volontiers que nous trinquons tous à sa santé et nous lui souhaitons un bon chemin sur Compostelle !! Ultreïa !!

    La pause c’est bien en plus il fait super bon les doigts de pieds à l’air en éventail mais il nous faut reprendre le sentier et surtout remonter !!

    Après avoir récupéré la piste au pied du Moulinet, nous mettons le cap au Nord Nord Ouest. La piste continue de descendre, sur notre gauche nous croisons un bel abreuvoir. Juste le temps de se rafraichir et nous poursuivons. Nous y sommes, au plus bas !! Allez cap à l’Ouest et c’est parti pour une longue montée mais assez régulière!! Nous sommes sur la piste de « la Berdine ».

    Nous traversons le hameau de « Les Combes » pour retrouver nos voitures.

    Voilà un bien beau parcours assez varié avec de très beaux panoramas.

    Nous prendrons notre petit verre traditionnel à Gréolières où en plus, ces dames feront leur marché. Nous finirons la journée par la visite de l’église de Gréolières.

    Merci à vous qui m’avez accompagné : Françoise, Marie-Christine, Pierre, Bernadette, Danièle, Dominique, Isabelle, Christiane, Nicole, Nelly, Georges, Bruno et Frédéric

    Je vous dis à très bientôt sur les sentiers.

    Georges