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  • La chêvre d'Or

    • Le 06/06/2016

    Compte rendu de la randonnée «  La chèvre d’or » du 3 juin 2016

            La sortie prévue ce jour là : «  le Sommet de la Fumée » – est partie en fumée !! Mais pourquoi  me direz-vous ??…… puisqu’il n’y a pas de fumée sans feu ! Justement le feu il risquait de tomber du ciel (comprenne qui pourra !!). Car à l’instar de nos ancêtres les Gaulois, les Joyeux Randonneurs Vallèrois redoutent que le ciel leur tombe sur la tête, ou plus simplement ils n’ont pas envie de galérer sous les orages annoncés du coté de Castellane. C’est donc après consultation et un vote à main levée que nos prudents mais néanmoins irréductibles randonneurs décidèrent de changer le programme et optèrent pour « la chèvre d’or » :   une petite boucle sur les crêtes de la combe de Faissoulade.

    Départ du col du Pilon 8h10 ; autant vous dire nous n’étions pas en retard sur l’horaire prévu !! Après une petite montée sur la piste réaménagée par « Rudy Simplet » nous arrivons à l’entrée de la combe de Faissoulade ;  visite du rucher  et commentaires technico-poétique sur la vie des ruches et leurs locataires,  toujours par notre ami Rudy : « le roi des abeilles ». Pour retrouver le chemin qui débouche sur la crête, nous faisons une visite de la grande ferme où l’on peut admirer le magnifique rez-de-chaussée tout en voutes qui faisait office de bergerie. Pour arriver à l’oppidum de « La Gardette » nous reprenons le chemin balisé qui est un peu plus accentué mais nous prenons le temps, puisque la météo reste bonne avec quelques rayons de soleil en prime.

    Au sommet de « La Gardette » nous organisons une petite leçon d’orientation : Le but étant de trouver en pleine nature et sans visibilité la fameuse borie de la Gardette. Après cette petite révision il ne restait plus qu’au petit groupe de marcher au 240° sur 500m.

    A 10h30 nous tombions nez à nez  avec la superbe borie dans un état de conservation et de conception admirable …….  photos, pause grignotage et quelques tirades Pagnolesque allaient bon train.

    Mais le ciel devenant menaçant aux alentours nous préférons entamer le retour en passant par « La chèvre d’or ». Petite descente dans le maquis et la forêt et légère cote pour arriver aux ruines du village « primaire » de St. Vallier .  A ce moment- là nous n’avions pas très faim. Mais comme le retour ne demandait pas plus d’une heure,  nous décidons  qu’exceptionnellement  l’horaire du pique-nique fût avancé d’une heure moins une minute : 11H 11 ……. Une fois de plus (et personne ne  s’en plaindra !!!)  Dominique nous servi  son petit punch – dont j’ai oublié le nom – accompagné de cakes salés et sucrés.  Assis en rang d’oignons sur un antique muret,  nous étions face à un superbe panorama aux couleurs très variées et une lumière exceptionnelle.

    Le retour permis à l’animateur de mesurer la confiance que peuvent avoir les randonneurs envers lui. Car le raccourci non balisé à travers la forêt au milieu des ronces et obstacles en tout genre n’entama  nullement la bonne humeur des JRV ……. et les bavardages !!!!!!!!!!!  Depuis le fond de la combe le retour au parking se fît d’une traite  ………une fois de plus les cieux nous avaient épargné.

    Je remercie Christiane , Dominique, Geneviève, Arlette,  Christine, Nicole, Rodolphe ( le roi des abeilles ) Charles , Marco  de  m’avoir suivi sur cette « rando- découverte » ,  certes facile mais ô combien sympathique !!!!

    Philippe

     

     

     

  • Le Lac de Carcés et les chutes de Caramy

    Simplet et les sept nymphes,

    Quand Nicole m'a dit "Tu devrais être content de faire le coq avec ton harem" je me suis pourléché les babines tel le loup de tex Avery contemplant le petit Chaperon Rouge dansant de façon suggestive dans un cabaret branché.

    Las, las monsieur Ménélas!

    Mais laissez-moi vous conter la suite.

    J'avais la boussole, j'avais la carte et j'avais le plan de marche, moi seul pensais être le maître de ces houris.

    J'ai dû déchanter très vite.

    Menées, entraînées par la matelote Marie-Jo qui faisant totalement fi de mon grade de grand Amiral du port de Cabris et n'ayant jamais obéi à un homme et surtout pas à un macho comme moi, elles ont vite réalisé que le parcours était admirablement fléché et qu'elle pouvait se passer de führer (guide en germanique ancien).

    Elles attendaient bien aux croisements, non pas pour me demander le chemin, mais pour se mieux unir pour me narguer.

    Alors nous nous sommes un peu arrêtés sur la partie Aurélienne du R 653A qui joint Saint Pierre de Rome à Saint Jacques de Compostelle.

    Devant la chapelle Saint Jaume (Jacques) j'ai, adressé une fervente prière à Saint Macho pour qu'il me vienne en aide.

    Il n'a pas écouté ma prière, pire j'ai perdu ma boussole devant l'autre chapelle celle de Notre Dame de Carami évidemment complice de ces dames.

    Apprenant cela, mon maigre prestige de chef a été totalement annihilé.    

    J'ai donc continué mon chemin de croix la queue basse et l'œil éteint. 

    Nous avons gravi la colline qui, pour moi, était semblable au Golgotha.

    Arrivé au plus haut, elles ont daignées m'écouter un peu pour la descente, le chemin que je proposais était un peu plus attrayant que celui balisé en jaune mais elles refusèrent catégoriquement de monter les quelques 50 mètres qui aurait permis un point de vue annoncé magnifique.

    Il est vrai que, sans monter, celui dont nous jouissions, était très satisfaisant.

    Voyez les photos.

    A midi douze elles exigèrent de s'arrêter là où elles l'avaient décidées, coin sympathique et pittoresque mais que je n'avais pas choisi non plus.

    Aucune d'elle n'avait amené d'alcool, je n'ai donc pas pu, noyer mon chagrin dans une quelconque bibine, pourtant dans l'état où j'étais même un peu d'eau de Cologne aurait fait l'affaire !

    Avaient-elles peur que les vapeurs éthyliques réveillent en moi de bas instincts en levant mes inhibitions ?

    Après une sieste inconfortable et bien tourmentée de rêves inassouvis, il fallut bien repartir.

    Le barrage datant de 1936 et qui avait été bâti pour alimenter Toulon en eau potable fut notre étape suivante avant la naissance du petit canal à proximité des très jolies chutes du Carami.

    Et elles repartirent en suivant d'ailleurs le canal qui leur paraissait un guide plus fiable que moi.

    Des coquelicots, des nénuphars et des figuiers de Barbarie en fleurs ainsi que les premières cerises furent abondamment photographiés et commentés.

    Cerbère, le gardien des enfers n'avait point déserté son poste et montait toujours la garde à l'entrée d’une propriété apparemment bien sympathique quoique mon vécu récent me soufflait de me méfier des apparences.     

    Notre Dame du Carami, constatant que j'avais ramené toutes ce dames devant elle voulut bien me rendre ma boussole.

    Nous rentrâmes par le même petit chemin suivant le canal comme à l'aller.

    Aucun d'entre nous n'a été capturé au périlleux passage sous la maison de retraite trompeusement appelée Grand Hôtel de Carcès.

    Nous avons aussi appris que Carcès venait du latin carcéral car les romains y avaient construit une prison.

    Gargll !

      Petite pause dans un café sympathique où je fus le seul à boire un mousse, ces dames buvant des boissons de demoiselles du type diabolo, ou Perrier menthe, voire autre jus de fruits.

    Pas des boissons d'hommes en tout cas.  

    Retour vers la maison.

    Au total une randonnée bien sympathique suivant des cours d'eau et à l'ombre.

    De très beaux paysages, le lac et les chutes valent le coup d'œil.

    Ça c'est les points positifs. 

    A déconseiller fortement en été à cause de la chaleur.

    Point négatif : la distance, 

    Le minibus demandé était indisponible.

    200 km aller-retour, 2 voitures, 8 personnes 15 € par personne l'addition est de nature à en décourager certains.

    La conclusion que j'en tire c'est qu'il ne faut organiser de randonnée aussi éloignées que si l'on est certains de disposer du minibus où alors s'assurer de l'adhésion de tous après les avoir dûment informé.

    Les photos sont de Nicole notre photographe serre filles.

    Etaient présentes : Matelote Marie Jo la meneuse, Danielle la Sage, Christiane notre Prof, Sandrine rieuse, Sylviane enjouée et enfin Bernadette qui observe et écoute l'œil et l'oreille en coin.   

    Rudy Simplet

  • Le Grand Combeau

    • Le 15/05/2016

    Randonnée du vendredi 13 mai 2016, « Le Grand Combeau ».

    Nous sommes au Pont du Loup, carrefour des routes qui mènent  à Andon et Gréolières.

    Aujourd’hui, vendredi 13, un groupe de 13 randonneurs et un parcours de 13 kms et des poussières !! Je vous rassure de suite tout s’est bien passé, pas de pluie, pas de casse tout le monde est bien rentré !!

    Ce parcours inédit au sein du club, va nous faire découvrir la partie Est du massif de l’Audibergue.

    Après les présentations habituelles, nous quittons le parking en laissant sur notre gauche la balise 151. Nous franchissons une première fois un petit ruisseau puis en suivant la piste de droite une deuxième fois. Un petit ruisseau qui deviendra grand puisque c’est en fait le Loup qui prend sa source juste un peu plus haut dans le Vallon de l’Audibergue.

    Petite photo du groupe avant d’atteindre la balise 149. Cap au Sud et c’est parti pour une bonne montée. Nous sommes dans le Vallon de la Gorge de Bertrand. Le sentier est bien agréable et commence par une pente assez douce puis un peu plus soutenue avant un premier replat au niveau d’un carrefour de sentiers.

    Une petite pause avant d’affronter la deuxième partie de la montée. Cette fois la pente est bien raide, le rythme se ralentit un peu mais cela n’arrêtera pas nos vaillants randonneurs et donnera l’occasion aux « grincheux » de vénérer l’animateur. Une description de randonnée pas assez précise apparemment !!  Le tout dans la bonne humeur bien sûr !!

    Nous voilà à la sortie des gorges à la hauteur de l’aven des Ténèbres. Petite pause pour le groupe pendant que j’essaye de trouver l’aven mais non on ne le verra pas. Pourtant au vu de mon tracé je n’ai pas du passer loin. Tant pis !

    La dernière partie de la montée se fera à découvert dans les alpages. Un sentier assez aléatoire mais pas de souci d’orientation, c’est plein Sud !! En se retournant, les paysages sont magnifiques ! Sûr que par une belle journée bien ensoleillée la vue serait carrément magique ! On devine en arrière plan le Mercantour et ses sommets encore bien enneigés, un peu plus près le massif du Cheiron, droit devant, le Pic de Fourneuby, sur notre gauche la Baume de l’Echelle et encore plus à gauche le Bauroux.

    Plus on se rapproche du sommet plus le vent froid nous saisi ! Chacun se couvre et c’est quasiment dans une tenue hivernale que nous nous retrouvons sur la crête ! Mais quelle vue !! Le ciel est bien chargé mais la vue est tout de même superbe. Du cap de St Tropez à Nice la cote se dessine sur la droite le sommet de l’Audibergue, puis en faisant un balayage sur vers la gauche, Escragnoles, le plateau Briasq, la Montagne des Louquiers, le Lachens, tout le massif de l’Esterel, la grande bleue, la Montagne du Thiey et le sommet de Calern !! Un panorama superbe.

    De là nous mettons le Cap au Nord-Est. On va longer cette superbe crête entre dolines, fleurs et le tout en profitant en permanence d’un panorama à 360°. Un seul regret, ce vent qui nous glace et qui nous incite à accélérer le rythme, quel dommage !!

    Nous arrivons à hauteur de la ligne Haute tension, petite descente et c’est juste un peu plus bas que nous nous installons, à l’abri du vent, pour notre pique-nique. Dominique nous gratifiera d’un breuvage bien relevé par un alcool de canne à sucre qui pour l’occasion nous réchauffera bien !! Un grand merci à elle.

    Après une bonne heure de pause, c’est encore la température qui donnera le top pour la reprise !! Reste plus qu’à suivre la ligne Haute tension par une belle piste herbeuse qui serpente dans les alpages. Nous voilà quelque peu à l’abri de ce maudit vent et tout le monde on profite pour retirer une petite couche.

    Sur le parcours nous retrouverons des petits bouquets de pivoines, quelques rochers qui serviront de promontoire à photos et la troupe ravigotée poussera même la chansonnette pour souhaiter un joyeux anniversaire à Maryvonne !! Oui oui, Maryvonne de la région Gascogne accompagnée de son mari Jacques  qui nous ont fait la surprise d’être au départ.

    Arrivé au lieu dit « Les Aubières » nous ferons un petit exercice topo en quittant la piste et prendre sur la gauche un petit raccourcis. Nous aurons la surprise en arrivant un peu plus bas d’être enfermé par une clôture électrifiée !! Mais rien n’y fera on passera !!

    Reste plus qu’à mettre le cap à l’Ouest et de suivre ce beau chemin en sous-bois. Garder l’œil car bon nombre de départ de pistes et un balisage plus qu’aléatoire suffiraient à nous mettre sur une fausse route ! Bon travail d’orientation et de localisation !!

    Dernière petite descente avant de retrouver le parking et nos voitures.

    Une très belle boucle pour le plaisir de tout le monde.

    C’est à Andon sur notre terrasse habituelle que clôturerons cette belle sortie ! Merci à Jacques et Maryvonne, Bernadette, Danièle, Christine, Dominique et serge, Dominique et son Punch, Isabelle et Erick, Philippe et Marco pour votre participation !

    A très bientôt sur les sentiers.

    Georges

  • Les pivoines de la Montagne du Thiey - 2016

    • Le 09/05/2016

    Compte rendu de la randonnée du 8 mai : « Les pivoines du Thiey »

    La tension était palpable, l’espoir aussi … ; c’est que l’enjeu de la randonnée était une mission à haut risque : Allons-nous trouver en fleur les fameuses pivoines du Thiey ? Pour certain c’était une grande première, pour d’autre l’envie de revivre une grande émotion.

    C’est à partir du « col de la sine » que nos joyeux randonneurs s’élancèrent à l’assaut de la Montagne de Thiey en passant par le hameau de Canaux puis par la piste du plateau avant de commencer véritablement l’ascension du Thiey.

    Mais plus le temps avançait, plus on gagnait en altitude, plus l’angoisse augmentait !!!! 

    Déjà  les premières manifestations de mécontentement se firent entendre : les grincheux, les fourbes, les sceptiques etc…. étaient aux anges !! Coucou, tulipes, muscaris  d’accord, mais où sont les pivoines ????

    L’arrivée au sommet du Thiey n’apporta guère de réconfort à l’animateur de la rando ….. toujours pas de pivoines mais surtout du vent, des nuages et la responsabilité de trouver un endroit abrité pour la pause pique-nique. Heureusement un bosquet de pin sylvestre  en contre-bas du sommet permis d’accueillir notre petit groupe pour une pause bien méritée après 3 heures de marche.

     Ho !! Quelques plants de pivoines ….  Hélas (c’est là qu’est l’os) encore en bouton. Décidemment !! La situation devenait désespérante.

    Un peu de bonne humeur vînt tout de même au secours de l’animateur.  La découverte de dessous féminin dans une borie moderne (c’est-à-dire un mini chalet en bois) permis à certain d’avancer plusieurs hypothèses quant à l’identité de l’occupant.  Bergère ?  … travesti ? ….. Fétichistes ? … etc.

    Une mesure radicale devait-être prise pour espérer d’éviter un fiasco ! : faire une entorse à l’itinéraire de retour prévu (quelle audace !!!) (la nouvelle en surpris plus d’un).  C’était en plus remonter au sommet du Thiey (2ème ascension) et redescendre par le flan Sud pour rejoindre le grand pré de Canaux.

    La descente était agréable, elle permis de découvrir un hêtre « remarquable » (et remarqué) et de très vieux chênes…. On sentait qu’il allait se passer quelque chose !! 

    Puis quelques hectomètres plus loin, tel un « chien d’arrêt » le premier  du groupe fût stoppé net par …. des pivoines en pleine fleur !!!!  OUF !!  L’honneur était sauf.

    Les photographes s’en donnèrent à cœur joie, car l’annonce du concours pour la plus belle photo de pivoine avait suscité beaucoup d’intérêt.

    Le retour au parking n’était plus qu’une formalité …. Si ce n’est qu’un de nos randonneurs pris par une envie soudaine de se déchausser pour soulager ses orteils et autres «  œil de perdrix », permis à  une randonneuse de nous vanter l’efficacité des « écarteurs d’orteils » tout en nous faisant une démonstration !!!!

    La bonne humeur était complètement revenue …. (On l’avait échappé belle !)

    Je remercie Isabelle, Christine T., Marie-jo, Bernadette, Sylviane, Nicole, Dominique, Christiane, Marie Christine, Rodolphe, Pierre, Serge, Erick et Georges pour m’avoir suivi ( une fois de plus ) dans cette folle aventure !!

    Philippe

  • Le Bau St Jean via le Pey Subert

    • Le 29/04/2016

    Vendredi 29 avril 2016, au programme une boucle inédite dans le secteur  des Bois de Garavagne.

    Pour des questions pratiques, le point de départ de la randonnée a été déplacé du Tourounet vers le lieu dit « La roubine » juste en face du magnifique village de Coursegoules.

    Tout le monde se prépare pour le départ. La météo est bonne nul doute que nous allons nous régaler.

    Les consignes habituelles sont données et c’est un groupe de dix sept personnes qui se met en marche. De la Balise 150, nous mettons le cap Nord Nord Ouest et rapidement à la balise 151 nous obliquons vers l’Est en direction de St Barnabé. Un chemin pierreux qui s’élève progressivement en traversant une belle pinède. Petite pause « effeuillage » et nous voilà au point haut de cette première partie.  On peut observer de magnifiques dolines, de beaux parcs à ovins avec des murs de pierre sans âge. De là, nous avons une vue superbe sur tout le plateau de St Barnabé. Un plateau que nous connaissons bien pour l’avoir déjà foulé à plusieurs reprises. Sur notre gauche tout au fond le Pic de Courmette, un peu plus prés l’imposante barre rocheuse de Cavillore et bien sur notre droite toute la Montagne du Cheiron.

    Le chemin descend vers la balise 155 entre buis, orchidées sauvage et thym en fleurs.

    Au carrefour sur notre Gauche un calvaire dédié à St Joseph. Après une petite pause hydratation et alimentation, nous changeons de direction. Cap au Nord Ouest. On passera la balise 153 puis la 152. De là, nous allons traverser une magnifique forêt de chênes, on pourra encore voir de belles dolines. Le chemin est un peu moins confortable, assez rocailleux. La descente se poursuit et nous voilà à la Balise 170.

    L’heure du piquenique  approche mais nous avons réservé en terrasse et alors nous devons encore franchir une étape, l’ascension du Bau St Jean. Cinquante à soixante métres après la balise 170 nous quittons la piste pour emprunter un petit sentier qui ne figure pas sur la carte mais qui sur le terrain est bien balisé par des cairns. Le Bau St Jean, éperon rocheux aux fallaises vertigineuses plongeant sur la vallée du Loup et offrant  une vue imprenable sur les villages de Cipières, Gréolières, l’entrée des gorges du Loup, le plateau de Calern et la montagne du Cheiron. En arrivant au sommet après une petite montée sans grande difficulté mais qu’il faut aborder avec prudence, la vue est tout simplement époustouflante !!

    Après en avoir pris plein les yeux, nous posons les sacs et passons aux choses sérieuses, le piquenique mais pas sans avoir avant tout trinqué à notre santé avec le petit apéritif fort sympathique offert par Dominique. Bon appétit à tous.

    Un peu d’histoire :

    La haute vallée du Loup fut, dès la préhistoire, une importante voie de communication.
    La commune de Gréolières formait probablement un territoire pré-romain dont le centre devait être constitué par un oppidum placé sur le sommet du Bau de St Jean. La romanisation y a été relativement poussée et les traces d’une occupation antique sont nombreuses : tombes, pierres milliaires, voies dallées. La principale voie romaine qui reliait Vence à Castellane passait par Gréolières.
    Au début du XIème siècle, les vicomtes de Nice dressent sur le site du Bau de St Jean, alors dénommé Mayone ou Majone, une église et un château. Gréolières n’est alors qu’une « villa » dans le patrimoine des vicomtes de Nice. En 1079 le château de Gréolières est mentionné comme appartenant à un membre de la famille des vicomtes de Nice.

    Au XIIème siècle, le site de Majone est alors abandonné. Vers 1230, le Comte de Provence assiège le château de Gréolières puis s’en empare. C’est à cette occasion que le château de Hautes Gréolières est construit.

    Nous n’avons pas trouvé de trace de ces vestiges mais en tout cas nous nous sommes régalés de ce poste d’observation sans avoir à combattre l’ennemie.

    Nous allons redescendre en empruntant le même sentier qu’à la montée, la prudence est de mise ! Le groupe rejoint la piste au complet et sans casse !!  Nous poursuivons notre descente pour rejoindre la balise 176.

    Dernière étape, la remontée du vallon de Vallonge. Un beau sentier en sous bois qui monte progressivement vers notre point de départ. En fait c’est une voie romaine. On peut encore par endroit observer les sous bassement de la voie. Après avoir parcouru quasiment quatre kilomètres, nous arrivons à la balise 177. Pour éviter de marcher sur le bord de la route goudronnée, nous prenons un petit sentier sur la droite on en profitera pour jeter un coup d’œil à l’embut de Camp Réou avant de retrouver nos voitures.

    Une belle boucle bien agréable de 14 kms pour 580 m de dénivelé positif. Merci à Christiane, Bernadette, Danièle, Arlette, Isabelle, Marie-Jo, Nicole, Christine, Dominique, Marie-Christine, Pierre, Rodolphe, Marc, Marco, Bruno et Charles.
    Direction Gréolières où nous partageons la traditionnelle petite « mousse ».

    A très bientôt sur les sentiers.

    Georges

  • La ferme de la Lubi

    • Le 22/04/2016

    Compte rendu de la sortie du dimanche 17 avril 2016 : "La ferme de la Lubi"

    J'imagine que les absents avaient au moins une bonne raison pour ne pas venir randonner ce jour-là !!
    Car cette petite randonnée pleine de charme a tenu (comme prévu) toutes ses promesses ....

    C'est donc un petit groupe de joyeux randonneurs (malgré le temps maussade) qui s'élança vers le point culminant de ce parcours en traversant une belle forêt de résineux par une large piste forestière.

    Quelques gouttes de pluie obligea nos randonneurs à sortir cirés et K-way sans entamer leur bonne humeur désormais légendaire. L'effet fût immédiat.....nimbus et autres cumulus s'éloignèrent pour ne plus revenir de la journée !

    La descente vers un centre équestre déserté nous permis de faire la première rencontre avec la FAUNE SAUVAGE ..... Deux chamois, sans doute très rares dans ce secteur.

    Sur le talus de la route de Mons, que nous suivront sur 1km500, une morille se laissa capturé sans trop de résistance ...quand je vous disais : FAUNE SAUVAGE ! Et ce n'est pas fini ...

    La petite pause "technique" au carrefour avec la piste qui mène au Château d'Esclapon mis en évidence la disparition d'un ciré .....notre malheureux randonneur (randonneuse dont je tairai ici le nom) fût contraint de rebrousser chemin. Peu de temps après il revînt triomphant, le ciré flottant au vent tel un étendard repris à l'ennemi. Mais ce contre temps mis le groupe en retard sur l'horaire prévu ;  un retard qu'on ne pût rattraper ....... (je blague !).

    Pour arriver à la ferme de La Lubi à 12H 12 (heure du pique-nique)  nos randonneurs durent traverser un secteur plutôt hostile !  Prairie d'un vert fluo, maisonnettes blotties au milieu de fruitiers en fleur, chant d'oiseaux etc......

    Arrivée à la ferme: installation pour le repas ......vérifier que l'on ne s'assoie pas sur une fourmilière !!
    Que les reptiles sauriens restent à distance (toujours affamées ces bêtes là !!) et enfin s'assurer que le hurlement des canus lupus ne soit en fait que la plainte d'un pauvre chien égaré dans la montagne.

    Après ce petit repas au soleil  nos joyeux randonneurs ( tous sains et saufs ) s'en retournèrent vers le point de départ, sans difficulté, après 12kms de marche et 600 m de dénivelé .....

    Merci  Marie-jo, Nicole, Bernadette, Roselyne et Bruno, de m'avoir suivi dans cette folle aventure en espérant vous retrouver très bientôt sur d'autres chemins (ou le même une autre fois).

    Philippe.

  • Le Pic d'Aurelle via le tour du Pic de l'Escale

    Vendredi  11 mars 2016, au programme « Le Pic d’Aurelle via le tour du Pic de l’Escale ». Une belle boucle, inédite, dans le Massif de l’Estérel.

    Le départ de la randonnée se fera de la gare du Trayas (83). Tout le monde est prêt, alors nous quittons le parking pour rejoindre la gare située juste au dessus de nous. Petite photo et c’est parti. Cap au Sud-Ouest nous suivons une piste  et à la première patte d’oie nous laissons sur notre droite le sentier qui mène, comme l’indique le panneau, vers  le « Pic de l’Ours ». La piste est très confortable pour le plaisir de tous.

     Le groupe marche d’un bon pied !! La flore du massif  commence à s’épanouir alors que le mimosa est à son terme même si on peut encore voir par ci par là quelques taches jaunes. On s’arrêtera devant un mimosa « chenille » encore en fleur puis devant d’autres chenilles mais celles-ci moins sympathiques puisque « processionnaires ».

    Après avoir remonté le vallon d’Aurelle, tranquillement, nous arrivons à la cote 294, la Baisse des Sangliers. Petite pause hydratation pour tout le monde. Nous sommes en avance, ils ont le feu aux jambes nos joyeux randonneurs !!

    La météo nous avait promis une journée « grand bleu » il n’en sera rien, un léger voile nuageux nous prive du soleil mais une température idéale pour ce parcours.

    La troupe se remet en marche, cap au 240° pour rejoindre la Baisse Orientale à 1.800km de là. Le chemin est toujours aussi agréable et confortable. Un vrai régal de marcher au milieu de cette bruyère en fleur, lavandes aspics toutes de fleurs vêtues, on verra deux spécimens mauves, inconnues des membres du groupe. Après recherche, il semblerait, sauf erreur, que la réponse soit une Campanule Raiponce !!

    Nous voilà à la baisse Orientale, petite reconnaissance sur le pic du Mal Infernet et c’est là que nous poserons les sacs pour la pause pique-nique même s’il n’est pas encore 12h12. La terrasse est superbe, un 360° sur tout le massif de l’Esterel et en toile de fond les sommets du Mercantour enneigés.

    Dominique nous gratifiera de son apéritif maison, Jean-Jacques en fera de même !! Hé oui on se dévergonde !!

    Après une petite heure de pause, nous nous remettons en marche. Nous poursuivons le tour du Pic de l’Escale. Un peu plus loin, un petit belvédère nous permet de voir le lac de l’Ecureuil au fond du ravin. Retour à la baisse des sangliers. Azimut au Nord-Est pour rejoindre le Pic d’Aurelle. Le sentier est assez étroit mais tout le monde passera. Arrivé au col, la vue est superbe ! Woouuuaaaahhhh !!

    Petite pause pour profiter de la vue avant de poursuivre sur la droite pour gagner le Pic. Dernière petite montée de la journée mais honnêtement le panorama se mérite !

    Le pic d’Aurelle, un point de vue impressionnant ! Une vue plongeante sur la grande bleue, la roche rouge du Trayas qui tronche avec l’écume des vagues, la baie de Théoule jusqu’au Cap d’Antibes, tout simplement superbe !! Tout le monde se régale et profite de la vue, même ceux qui craignent un peu le vide !!

    Il nous reste à rejoindre le col des Lentisques, dévaler le ravin du Cazal de Bœuf et retrouver nos voitures.

    Tout le monde est enchanté de cette boucle et pour fêter ça nous nous installons dans notre point « Mousse » habituel à la Napoule.

    Merci à tous, Geneviève, Charles, Nicole, Rodolphe, Colette, Bruno, Danièle, Bernadette, Jean-Jacques, Marco, Chantal, Dominique et nos deux Parisiens de retour au soleil Marie-Christine et Pierre.

    Je vous dis à très bientôt sur les sentiers.

    Georges.

  • Chapelle de St Cassien des Bois - Belluny - Lac de St Cassien

    • Le 24/02/2016

    Compte rendu de la randonnée Belluny – Lac de St.Cassien  ( Le 21 / 02 / 16 )

    Il y a un dicton qui dit :    «  A la Saint - Damien au Lac de Saint- Cassien tu iras »

           C’est ce que firent les JRV en ce beau dimanche de février !!!

     Les 250m de dénivelé pour atteindre Belluny permirent de vite réchauffer les corps et les cœurs . Par contre l’accueil dans le village fût frais voire glacial, visiblement nous dérangions !! Après une descente agréable dans les mimosas toujours en fleur et les chênes vert, nous nous retrouvons au bord du Lac de St. Cassien ( juste en face du barrage ). En entendant le cri des mouettes certains pensaient être arrivé au bord de la mer !!!! ( je ne dirai pas de nom )

    Après avoir entendu quelques « gentilles critiques » sur : la longueur de la randonnée !! l’heure du départ !!  etc…..  l’animateur du jour ( moi en l’occurrence !!!) décida pour couper court à toute tentative de mutinerie en proposant un détour afin de longer le lac au bord de l’eau afin de « pimenter » l’aventure ….cette initiative échoua lamentablement, le demi-tour se fît quand même dans la bonne humeur et l’animateur « jura mais un peu tard qu’on ne l’y prendrais plus » !!

    L’heure du pique-nique n’était pas loin ( 12h 12 ) trouver un emplacement convenant à tout le monde ne fût pas aisé …. pas assez de soleil, ou trop, trop d’arbres, ou pas de vue, vue sur les poubelles,  sol humide,  etc…. mais bon, après cette pause il ne restait qu’a dérouler nos pas sur un chemin parfois glissant et caillouteux où la prudence était de mise.

    Le retour au parking  le long de La Siagne nous permis de découvrir ou re-découvrir l’ancien pont de chemin de fer détruit pendant la dernière guerre mondiale.

    Mais l’aventure n’était pas terminée !! l    trouver un bistrot pour la rituelle « pause mousse » ne fût pas nécessaire ……. C’est pour fêter son anniversaire que Chantal nous invita gentillement pour sabrer le champagne chez elle au Tignet : tout le monde était ravi et je viens ici une fois de plus la remercier….. et encore Joyeux anniversaire Chantal.

    Je remercie pour m’avoir suivi sur cette petite randonnée ( 10kms et 300m de dénivelé) : Chantal ,  Christophe ,  Sandrine, Jacques, Bruno, Marie-jo, Dominique, Serge, Sylvie, Nicole , Marc (Dudu), Guilaine, Jacques, Roselyne…… en espérant vous revoir  pour une autre randonnée ( plus longue et plus haute ,,,,,,, AH, AH, AH ……. ).

    Philippe

    PS :  au fait, le dicton n’existe pas …… ………...quoique !!