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  • L'Estellier

    RANDO du 17 mars 2017

                                      « BOUYON , CHAUD ,SANS MOUSSE »

    On participé à cette belle randonnée :

     

    Nicole

    Claude ( animateur /superviseur)

    Dominique (préparation à la formation )

    Marie Christine

    Pierre

    Colette

    Françoise

    Christine (en formation)

    Bernadette

    Marie Josée.
     

     

    Nous partons, du parking de Bouyon (altitude 653m ),pour rejoindre le sommet L'Estellier (altitude 1278m) = (variation d 'altitude + 625m).

     

    Notre charmante équipe, sous un beau soleil, va parcourir les 2/3 du circuit sur un sentier balisé jaune et 1/ 3 en sentier non balisé (good) parfaitement ouvert par Christine. Globalement nous randonnons sur un terrain calcaire et en sous- bois. Dans ce beau sous- bois nous pouvons admirer  quelques premières fleurs en pleine éclosion  et en grand nombre :

    L'hépatique (nobilis) d'un bleu /violacé.

    Les violettes (rivinaria)

    et 4 Coucous (primula  veris) perdus dans la végétation encore sous les effets de l'hiver.

    Pendant cette belle rando nous avons toujours eu en toile de fond les Sommets du Mercantours enneigés et illuminés par le beau soleil.

    Compte tenu de notre très bon rythme nous sommes au sommet Estellier(1278m) un peu tôt pour prendre notre repas, alors nous décidons de poursuivre vers la balise 114 où un petit cours de recherche d'azimutes est entrepris  et permet au groupe d'apprécier la technique des animateurs ;

    Le repas est le bien- venu après un bon punch (Dominique)  + des friandises et pour terminer le rituel limoncello de Claude etc.


    Nous entreprenons notre retour vers l'est où nous pouvons découvrir de nombreuses restanques  d'un blanc lumineux datant de l'aire primaire.

    Ouf nous voilà de retour à la balise100 pour entreprendre la descente sur le parking de  Bouyon.

    Tous très heureux ,sauf que les bars sont tous fermés  « mousse » ? nous  attendrons

    Le bar de la Gréoliere (Corse).

     

    Maintenant quelques chiffres pour bien comprendre  notre effort physique …...


    -Ecart d'altitude  ex :625m entre  parking de Bouyon et l'Estellier.

    (Ce n'est pas un parcours).


    Pour se rendre au sommet  ,les sentiers que nous avons parcouru  ( montent souvent mais descendent aussi ,ce qui nous donne des dénivelés  en montés  et en descentes.

    Pour  notre circuit : les dénivelés-cumulés  sont de + 793m et – 793 m.

    (C’est  un parcours que nos petites jambes ont parcouru).


    En distance environ 12,05 km.


    A VOUS TOUS MERCI !!

     

    Claude DONNET

  • Le sommet des Grues

    Randonnée du 19 février 2017, le Sommet des Grues.

    C’est toujours un plaisir de se retrouver dans le massif de l’Esterel, les couleurs rouge de la rhyolite qui contraste avec le bleu de la mer et en cette période le jaune du mimosa qui vient aiguiller le tableau.

    Il est 09h15 lorsque nous nous mettons en marche. Nous empruntons la rue centrale du village de Théoule pour rejoindre le Vallon de l’Autel où serpente le GR51. Rapidement nous arrivons au col du Trayas. Petite pause hydratation et restauration sans oublier retrait des couches vestimentaires maintenant devenues inutiles.

    Nous poursuivons sur le GR51 pour rejoindre le col de Théoule où nous marquerons une nouvelle pause. Rejoindre le Col de la Cadière se fera sur une belle piste quasiment à plat. Là, nouvelle pause. Hydratation, restauration, il nous faut prendre de l’énergie car devant nous la première difficulté de la journée, la montée vers le sommet des Grosses Grues.

    Les deux cents mètres de dénivelé ne les arrêteront  pas !! Du haut des Grosses Grues, nous pouvons profiter d’une très belle vue sur la baie de Théoule et de Mandelieu. En arrière plan sur la gauche le massif du Cheiron.

    Allez, c’est reparti, cap plein Sud, on descend avec prudence car le sentier est assez rocailleux et abrupt. Le groupe arrive intact au col. Le secteur est tapi d’asphodèles.  L'Asphodèle Blanc ou Asphodelus albus, une fleur remarquable de nos campagnes…Mais ne l'aimez pas trop quand même… Vous pourriez le regretter éternellement ! En effet, on avait coutume aux temps anciens d'utiliser des bouquets d'asphodèles pour fleurir la tombe de nos chers défunts. L'origine de cette coutume remonte à la grèce antique : les grecs nommaient une partie des enfers "le pré d'asphodèle" ou "la plaine des asphodèles". Il s'agissait du lieu ou séjournent les fantômes des morts.
    Hum… Voilà qui n'est pas très gai. Mais rassurez-vous, l'asphodèle a beaucoup de qualités, tant décoratives qu'utilitaires. L'asphodèle étant une espèce classée et protégée dans la France entière, sa cueillette est interdite.

    Petite montée à travers les rochers, quelques passages où il faudra s’aider des mains pour passer et nous voilà au sommet des petites Grues. La belle terrasse étant déjà occupée, nous poserons les sacs un peu plus loin. Moins confortable mais quelle vue !!!

    Après le temps de pause « réglementaire », le groupe se remet en marche. Nous suivons la crête des petites Trayas, encore quelques passages où les mains ne sont pas de trop et nous arrivons au col de Notre Dame aux pieds du Pic de l’Ours.

    Nous prenons la piste sur notre droite pour rejoindre le col de la cadière. Retour au  col du Trayas où nous ferons une petite pause.

    Nous suivrons la piste pour rejoindre le col des Monges et ensuite le sentier qui passe sous les rochers des Monges. Sentier très propre, merci !

    Reste plus qu’à dévaler vers la grande bleue et retrouver nos voitures.

    Cette boucle est superbe, grande classique des randonnées dans l’Esterel. Aujourd’hui ce parcours a été choisi par bon nombre de club car nous avons du rencontrer des centaines de personnes !!

    Petite mousse et il nous faudra prendre notre mal en patience pour rentrer !! Fin du corso fleuri de Mandelieu et gros bouchon !!

    Merci, Françoise, Joëlle, Colette, Marie-Jo, Marie-Hélène, Daniel, Rodolphe, Bruno et Claude de m’avoir accompagné dans cette nouvelle aventure et à bientôt sur les sentiers.

    Georges

  • Le Puy de Naouri du Col de Vence

    Randonnée du 10 février 2017, au programme : Le puy de Naouri au départ du Col de Vence.

    Température matinale négative, manteau blanc à très basses altitudes mais il on ne les arrêtera pas !! Pas nombreux, mais ne dit-on pas que ce n’est pas le nombre qui fait la qualité !!

    Allez c’est parti, direction le Col de Vence avec une halte au parking de Le pré du Lac où nous récupérons deux Grassoises.

    Nous voilà au point de départ. Petit parking un peu plus bas que le Col de Vence. Chacun s’équipe et c’est parti.

    Le ciel est voilé mais le moral de nos joyeux randonneurs vallérois est au top !! Cap à l’Ouest, nous suivons le GR51. Derrière nous, le Plan des Noves, le Baou des Blancs et le Baou des Noirs, la forêt de la Sine et la vallée de la Cagnes. Autant de secteurs que nous avons déjà foulés.

    Les pistes et les sentiers  sont bien tracés, se frayent  un passage sur des reliefs karstiques. Ce secteur est vraiment à découvrir.

    Nous entamons notre descente dans la Combe de Barbe. Devant nous les vestiges des siècles d’occupation humaine : paysage ouvragé de toute part avec d’innombrables restanques, bories et jas à brebis. Quel travail !!

    Nous suivons toujours leGR51. Nous remontons le ruisseau Le Malvan  avec en ligne de mire un petit mamelon, le Pierra.

    Au pied du Pierra nous prenons la combe de la Baïsse . Une dernière montée, assez soutenue et nous voilà au col de la Baisse. La vue est superbe, un peu voilée mais tout de même superbe.
    Sur notre gauche le sommet du Puy de Naouri.  C’est là que nous poserons les sacs pour un repos bien mérité.

    La température  nous empêchera de prendre  le temps d’une sieste !! 

    Nous mettons le cap à l’Ouest pour rejoindre le sentier au niveau de la Baisse. Nous laissons dans notre dos la superbe vue sur la cote et nous dirigeons Nord Nord Est. Le secteur est braiment très beau  mais il sera surement encore plus agréable au Printemps. Une superbe borie, jas et encore de magnifiques restanques pour agrémenter le parcours.

    Après quelques petits exercices d’orientation, nous arrivons au-dessus du centre équestre de la Cavelière.

    Reste plus qu’à redescendre pour retrouver nos voitures. Une superbe boucle !

    La traditionnelle « mousse » sera prise à Tourette-sur-Loup.

    Merci  à Bernadette, Danielle, Isabelle, Dominique, Rodolphe, Claude et Bruno de m’avoir accompagné dans cette nouvelle aventure.

    A bientôt sur les sentiers.

    Georges

  • Le sanctuaire de la Madone d'Utelle

    Vendredi 06 janvier 2017, « Le Sanctuaire de la Madone d’Utelle ».

    Première sortie de l’année 2017, nous sommes dix au rendez-vous. Répartition dans les voitures et c’est parti direction Utelle.

    Dés la plus haute antiquité, Utelle eut  sa renommée. Elle formait avec Peille et Lucéram, une République Ligure. Sa position, en fait un point stratégique importance d’un point de vue militaire : quatre vallées passent par Utelle. C’est aussi une étape avant ou après Nice sur la voie des Alpes et de l’Italie. Le village fut annexé à la France en 1860.

    Il nous faudra deux heures pour rejoindre notre point de départ.

    09h30, tout le monde est prêt, petit briefing habituel et c’est parti. Nous mettons le cap vers le haut du village.

    Nous empruntant le GR5 pour le quitter quelques mètres plus loin. Le sentier  est très agréable, tracé dans la marne, roche sédimentaire, mélange de calcite et d’argile.

    Doucement nous progressons vers le point haut de notre parcours. Le sanctuaire de la Madone d’Utelle.
    Planté sur un vaste plateau à 1180 m d'altitude, surplombant les vallées du Var et de la Tinée, le Sanctuaire de Notre-Dame des Miracles, la Madone d'Utelle, veille sur les villes et les villages jusqu'à la Baie des Anges.
    L'origine du Sanctuaire de la Madone d'Utelle remonte vers l'an 850, lorsque des Espagnols naviguant le long des côtes de Provence furent pris dans une tempête près de l'embouchure du Var. Ils firent alors le vœu de bâtir un oratoire dédié à la Vierge si la tempête se calmait et si leur vie était sauve. Pendant leurs prières, la Vierge leur apparut et leur montra une montagne éclatante de lumière et dominant toutes les vallées de la région. Le vent cessa et la tempête fut calmée en un instant. Leur vœu avait été exaucé et ils érigèrent un "pilon" pour commémorer ce miracle. Les lieux furent ensuite progressivement agrandis et transformés. Le sanctuaire fut reconstruit en 1806.
    Plusieurs pèlerinages se déroulent tout au long de l'année vers la Madone d'Utelle : lundi de Pentecôte, le 9 juillet, le 15 août, le 8 septembre.

    Nous ne pourrons pas visiter l’intérieur du sanctuaire mais nous irons jusqu’à la table d’orientation pour profiter du magnifique point de vue.

    La pause pique nique se fera sur ce plateau, à l’abri d’un léger souffle et réchauffé par les rayons du soleil. Dominique nous gratifiera d’un petit verre de vin chaud en prime !!

    Malgré le soleil, il ne fait pas assez chaud pour trainer, alors nous nous remettons en marche. Nous allons gagner le col d’embellarte mais avant il nous faut franchir la barre rocheuse de la ragaïssa.

    Sentier assez difficile où il faudra bien faire attention où on met les pieds.

    Au col nous sommes accueillis par les aboiements des patous, mais le berger s’il ne savait pas où était son troupeau su rappeler ses chiens pour nous laisser passer sans souci.

    Le sentier est maintenant très confortable. Nous poursuivons notre descente. Avant de retrouver le GR5, on traverse bons nombres de ruines, on voit de très belles restanques. Surement les vestiges d’un ancien village.

    Nous voilà sur le sentier valléen de la Vésubie qui est également le GR5, qui va nous mener à notre point de départ, le village d’Utelle.

    C’est une très belle voie romaine. Par endroit la voie est quasiment intacte ! Quel travail !

    Un petit pont en pierre, récemment restauré, nous permet de traverser le vallon de la couletta. Reste plus qu’à monter quelques centaines de mètres pour retrouver le village. Nous ferons très attention car une partie du sentier est complètement gelé.

    Le village est très beau. Petites ruelles, belles façades. Sur la place, une superbe fontaine (19e s) avec un fronton de type renaissance et en face l’Eglise Saint Veran.

    Avant de prendre place dans l’auberge du village, nous ferons la visite de cette église qui est magnifique et classée aux monuments historiques.

    C’est enchanté par cette très belle boucle, première de 2017, que le groupe prendra une bonne boisson chaude.

    Le retour sera plus rapide, il est 17h30 lorsque nous arrivons à St Vallier.

    Merci à Françoise, Nicole, Aurane, Bernadette, Isabelle, Dominique, Christine, Philippe, et Bruno de m’avoir accompagné dans cette nouvelle aventure.

    A bientôt sur les sentiers.

    Georges.

  • Le tour des gorges de l'Artuby

    Randonnée du 21 octobre 2016 : «Le tour des Gorges de l’Artuby » au départ de La Martre (83).

    Nous serons quinze pour cette sortie dans la partie Nord de l’Aire Dracénoise dans le département du Var. Au carrefour des Alpes et des Gorges du Verdon, l'Artuby est une rivière d'une cinquantaine de km. Elle s'écoule à travers les communes de La Martre, Chateauvieux, Brenon, Bargème et Comps sur Artuby avant de rejoindre  le Verdon. Les montagnes dominant l’Artuby sont le Mont Lachens qui s’élève à 1 714 mètres, plus haut sommet du Var, et la montagne du Brouis, 1 592 mètres.

    Le thermomètre de la voiture affiche 1° !! Nous avons un peu de mal à mettre le nez dehors mais pourtant il faudra bien. Un léger brouillard couvre encore plaines et vallons.

    Tout le monde est équipé et après le petit briefing habituel, les courageux randonneurs se mettent en marche. Nous revenons sur nos pas pour traverser l’Artuby sur le Pont des Passadoires et tout de suite après avoir traversé, nous prenons la piste sur notre droite pour longer la rivière. Le terrain est bien « gras » mais cela va s’arranger quelques centaines de mètres plus loin.

    Le sentier, balisé en vert, grimpe doucement traversant une belle forêt où nul doute les champignons doivent s’y trouver en profusion !! Certaines ne diront pas le contraire !! Nous sommes dans le bois « Les nivernages ».

    Quelques points de vue nous permettent d’observer les alentours, mais nous n’aurons pas la possibilité de voir les gorges trop éloignées de notre sentier. Nous voilà au col (1142m), après 140m de dénivelé positif. Petite pause avant de redescendre pour récupérer la piste qui passe au fond du vallon « Les combes ». Au croisement du sentier et de la piste en tournant à gauche on peut rejoindre le Col de Clavel sur la RD52, nous prendrons à droite pour rejoindre le lieu dit « Le clot des Moulins » à 2kms de là. La piste n’est pas balisée mais bien tracée, elle traverse une belle pinède.

    Le niveau de l’Artuby ne nous permettra pas de traverser à gué. Alors nous longeons la rive gauche, sur le sentier découverte. Nous traversons la rivière en empruntant l’arche audacieuse du pont des Serres ou Pont Madame construit en 1735, au frais d’Hélène d’Isnard, dame de La Martre. Pause photos avant de remonter l’Artuby en rive droite.

    Un peu plus loin, dans un cirque naturel entouré de relief vigoureux au Nord, boisés au sud par la Montagne de Brouis (1592m), au débouché des gorges de l'Artuby, des ruines encore visibles d'une ancienne scierie attestent que ce site fût, à partir du XVIIème, un pôle économique de l'activité forestière de la commune, on retrouve trace de ses activités dans les archives avant 1700. L'activité s'est arrêtée en 1923 à la suite d'un incendie. De nos jours, il reste des vestiges des infrastructures de l'ancienne scierie qui se composent des ruines d'un groupe de bâtiment construit en pierre, de turbines, de canaux, dont un ancien canal d'amené d'eau qui prenait origine dans l'Artuby en aval des gorges.

    Nous poursuivant, rive droite, la remontée de la rivière pour déboucher sur une belle vasque. La trace du sentier se poursuit, mais cela devient plus scabreux, alors nous arrêterons là pour faire quelques photos.

    Retour au Pont Madame. Nous le retraversons, petite montée sur la droite et sur une pente gazonnée, apparaît la millénaire église de Saint-Blaise construite au XIème siècle par H. Arbertus, qui a laissé son nom gravé sur une pierre angulaire.

    Derrière nous, un peu plus haut, à la pointe d’une colline, émergeant dans les pins, les ruines mérovingiennes de l’antique Castellas de La Martre et de la basilique très vénérée, au XII siècle, de Notre-Dame de Pierre Longue. Du haut de ces imposants vestiges d’un passé glorieux se dresse une belle vue sur la vallée de La Martre.

    C’est ici que nous poserons les sacs pour pique-niquer.

    Après une petite heure de repos, nous reprenons notre marche. Retour au Pont Madame mais cette fois nous suivrons la piste à gauche. Un peu plus loin, nous prendrons sur la droite la piste des « Fours à Chaux ».

    Les fours à chaux, vestiges du passé, constituent le patrimoine de la Martre. Domestiques (et non industriels), ils sont tous temporaires et établis au milieu des forêts, sur les lieux d’extraction du matériau de base, le calcaire et accessibles par un moyen de transport (charrettes, tombereaux) pour la récupération de la chaux. Ceux utilisés sur la commune de La Martre (comme ailleurs) sont des cavités en forme de fer à cheval, creusées dans le sol (dans un talus de préférence) afin que l’épaisseur de la terre qui l’environne retienne davantage la chaleur

     A noter que pour fabriquer 1m3 de chaux dans un four de 60 à 75m3, le feu devait durer 100 à 150 heures !!

    Sur les trois kilomètres de piste nous essaierons de trouver les traces de ces vestiges mais en vain.

    Tranquillement nous arriverons au parking pour retrouver nosvoitures.

    Une bien belle boucle appréciée par tous.

    La traditionnelle « mousse » sera prise à St Vallier, notre repaire habituel étant fermé !!

    Merci à vous, Bernadette, Sandrine, Colette, Gigi, Marion, Nelly, Marie-Jo V, Marie-Jo L, Françoise, Roselyne, Bruno, Georges, Jean-Jacques et Marco.

    A très bientôt sur les sentiers.

    Georges

  • Les Lavandes de Calern

    "Les lavandes de Calern"

        Non ce n'était pas les "7 mercenaires" ni les "7 samourais" encore moins les "12 salopards" mais seulement les "9 téméraires" qui s'étaient donné rendez-vous, en bravant les risques d'orages et une météo plus qu'incertaine, pour profiter de la floraison des lavandes sur le plateau de Calern.
        A 8h15 le petit groupe était à pied d'oeuvre ( parking de l'observatoire: 1270m ) pour entamer l'ascenssion du sommet de Calern ( 1458 m) ( une randonnée de 10kms pour 300m de dénivelé positif . Le ciel était clair, la température idéale, les premières lavandes rendaient la montée bien agréable !!!
        A l'orée d'un bosquet de pins sylvestres un troupeau de mouton paissaient tranquilement une herbe déjà bien sèche mais abondante. Qui dit mouton dit patou !!!!  Mais malgré un large détour pour éviter le troupeau ( au moins 150 m ) nos joyeux randonneurs virent débouler, pas un,  mais quatre patous, babines relevées, poils hérissés, tournoyant autour de nos "téméraires" qui avaient former un cercle bien compact en faisant face et en essayant de parler "gentillement" a ces toutous.  Au plus fort des aboiements un ordre leur fût donné :  " Téléphone, Maison !!!  " .......  les "braves" toutous firent demi-tour pour ne plus revenir.
       La fin de l'ascenssion se déroula dans la bonne humeur au milieu des lavandes encore plus belles et plus nombreuses. Pause au sommet où le panorama était superbe malgré quelques brumes de chaleur sur le littoral azuréen ( bien fait pour eux !!!).
        Une longue descente où l'absence de chemin, où tout autre point de marquage ( une pensée pour notre vénéré président !!!!!)  permis au petit groupe de s'agayez librement et sans contrainte au milieu des prairies couleur savane parsemées de bleu lavande, de blanc lappiaz et de vert sapin .
        Bories, chevreuil, rapaces, gouffre , aven, bergeries, four à pain ?? dollines etc......(   Prévert aurait pu écrire la suite ......) il y a toujours des choses à découvrir sur ce plateau.
       Mais l'heure du pique-nique était arrivée .....un bosquet de pin fût notre salle à manger, la température sous abri un réconfort !! Dominique n'étant pas là, nous nous passâmes d'apéritif !! et c'est bien dommage....
        N'ayant qu'une confiance toute relative en la météo et les quelques nuages qui commencaient à se former, nous décidons de prendre le chemin du retour en faisant néanmoins une petite visite dans la grande coupôle de"SCHIMT" histoire d'introduire un peu de science à cette randonnée champêtre et parfumée.
    Une "mousse" Corse et autres boissons rafraîchissante ( chez les Bruneau )  vinrent clôre cette randonnée. Une fois n'est pas coutume, nous avions échappés à la pluie !! Mais l'animateur du jour conscient de sa réputation de "faiseur de pluie" ne désespère pas et vous donne à tous rendez-vous pour une prochaine rando moins sèche !!!!!
    Je remercie, Marie-jo ( pour son café !) , bernadette ( pour sa gentillesse ), Bruno ( pour son calme), Colette (pour sa discrétion), Marco (pour sa bonne humeur) Christine ( avec qui on ne se sent jamais seul !! ) J.Jacques ( pour sa f..........e ), et  Roselyne ( parce qu'elle est avec moi !!!!)

    Signé :  Philoulalah, allias : Stormy Cloud ; en anglais (nuage menaçant) ;  Ouakatipi en langue Apache : qui ce traduit par "Celui qui fait pleuvoir sur le tipi" !!!!

  • La Sagne - Ubraye - Le Touyet - La Sagne

    Vendredi 01 juillet 2016, au programme « La Sagne – Ubraye – Le Touyet – La Sage ».

    Nous sommes quatorze au départ de cette randonnée. Répartition faite dans trois voitures nous voilà partis en direction de St Auban. Après une petite heure de route nous traversons « la clue de St Auban » les eaux tumultueuses de l’Esteron sont impressionnantes !! Stigmates des orages de la veille, comme les coulées de boues en travers de la route. Cela n’impressionnera pas notre conducteur qui enchaînera « épingles sur épingles » sur la gauche tel un conducteur de rallye.

    La Sagne un petit hameau niché au pied de la crête d’Agachon, sur la place, un chapiteau prêt pour la futur fête du village. Nous sommes accueillis par les anciens avec qui nous échangeons quelques mots avant le départ.

    09H15, le groupe se met en marche, nous traversons le hameau pour remonter, par une variante du GR4, vers le col quelques 130m plus haut. En passant Place de l’Appéro on se dit qu’il est tout de même un peu tôt!!

    Il fait très beau et la température est idéale. Petite pause au col avant de nous laisser aller dans la descente qui va nous conduire jusqu’au village de Ubraye. Alternances de paysages, alpages, vallons, sentier en aérien qui surplombe le ravin du Riou, alternances de flore,  buis, pois de senteur, lavande, pinèdes. Alors que nous surplombant le ravin du Riou, le groupe est arrêté net !! En regardant là où elle met les pieds M…….. ne voit pas le tronc d’arbre qui barre le sentier !! Elle s’en sortira avec une belle blessure sur le front !! Avec maîtrise, notre infirmière réduira la plaie et réconfortera la victime. Plus de peur que de mal, nous reprenons notre marche.

    Nous voilà sur la place de la fontaine du village d’Ubraye. Isolé sur un mont à 1000m d’altitude, le village est bien paisible. Doucement le village semble prendre vie (les maisons,  pour une bonne partie sont des résidences secondaires), quelques volets s’ouvrent avec l’arrivée des vacanciers.

    Après une petite pause rafraichissante, nous nous remettons en marche. Nous rejoignons l’entrée du village pour en suite mettre le cap à l’Ouest. Nous allons suivre le GR4 jusqu’à notre prochaine étape, le hameau de Le Touyet quelques 250m plus haut !!

    Le sentier démarre par une forte pente, mais chacun à son rythme le groupe arrive à la première étape, la croisée du sentier avec la D310. Petite pause hydratation et récupération avant de poursuivre. Dans l’épingle qui suit nous quittons la D310 pour suivre le GR4. Un petit raidillon et la montée devient plus progressive. La vue est magnifique. Derrière nous légèrement à droite on peut observer le Pic de Chabran (1541m). Devant nous la fin de la crête de la Bernarde et légèrement à gauche le Picogu (1641m) et au fond le hameau de Le Touyet.

    Ce hameau ne compte pas beaucoup d’habitants mais en période estivale c’est presque 300 personnes qui viennent l’animer avec une grande fête le 06 Août. Avec l’autorisation des propriétaires, pour notre pause pique nique, nous nous installons sur une terrasse à proximité de la fontaine. Nous faisons connaissance avec le perroquet ravi de faire la conversation avec Dominique.

    Après une petite heure de pause, comme à chaque fois, il faut se remettre en marche. Pas facile mais la couleur du ciel au loin va surement nous donner des ailes !! En effet du coté de St Auban l’orage gronde déjà !

    Nous avons pris plein Sud et quitté le GR4 pour plonger dans le ravin de Farney. Au fond le gué est légèrement submergé mais cela ne nous empêchera pas de passer. Une fois au fond vous l’aurez bien compris il nous faut remonter !! Dernière grimpette pour arriver sur le magnifique plateau de La Palud. Magnifique !! Une prairie où nul doute, les moutons se régalent.
    Petite pause pour profiter de ce panorama, on se faufile entre les parcs à moutons avant de retrouver notre sentier dans la pinède juste au-dessus.

    Le tonnerre qui gronde de plus en plus près de nous, les quelques éclairs et les quelques gouttes  éparses, nous incitent à allonger le pas.

    Les paris vont bon train, mouillés ou pas ?? Non ça ira !!On met la cape ?? Comme tu voudras !! Là ça se rapproche !! On va y arriver !! Normalement c’est tout calculé mais bon les erreurs sont permises !!

    Nous voilà sous le chapiteau du village de La Sagne et l’orage est très proche mais nous n’avons pas pris la saucée !!

    Une bien belle journée !!

    Reste plus qu’à s’arrêter à la prochaine terrasse pour boire la traditionnelle « mousse ».

    Le tonnerre claque juste au dessus de nous mais nous ne pouvons pas quitter les lieux car il nous manque une voiture !! Je voulais dire les clés d’une voiture !! Le sac de C…… est vidé, fouillé, retourné, refouillé non la clé n’est pas là mais surement sur le sentier ou au Touyet ou je ne sais où !!!

    Pas grave on va trouver une solution et rien ne vaut de réfléchir avec une mousse à la main !! Alors il est décidé de se rapprocher de St Auban. Ca tombe bien, une voiture quitte le villageen direction de Castellane, alors nous l’arrêtons et gentiment ils embarquent trois personnes pour les déposer au bistrot de St Auban. Pierre prend une personne de plus et Erick une personne de plus ce qui fait qu’on se retrouve à 6 dans une voiture !! Pas sérieux mais il faut bien qu’on avance !!

    Nous voilà en route pour St Auban, mais l’orage est juste au dessus de nous, grêlons, forte pluie, comme vous pouvez le constater sur les photos la route est une rivière et notre conducteur de rallye a bien du mal à relancer la voiture dans les épingles !! La clue de St Auban est méconnaissable !!Un mur d’eau !! Nous sommes tous ravis d’arriver à la terrasse pour nous remettre de nos émotions avec une petite mousse.

    Ca tombe bien le bus en direction de St Vallier par dans trois quart d’heure alors pour éviter des aller retour avec cette météo, il est décidé de faire rentrer une partie du groupe en bus !!

    Bien calculé tout ça !!

    La morale de cette sortie, marcher en parlant c’est bien mais lever la tête peut éviter des soucis !! Les clés dans une poche certes, mais dans la poche interne du sac à dos c’est mieux !!

    Merci à tous pour votre bonne humeur et pour votre compréhension et je vous dis à très bientôt sur les sentiers !!

    Georges.

    Ps : la blessée va très bien et la voiture est revenue à St Vallier mais avec les doubles des clés !!

     

  • La chêvre d'Or

    Compte rendu de la randonnée «  La chèvre d’or » du 3 juin 2016

            La sortie prévue ce jour là : «  le Sommet de la Fumée » – est partie en fumée !! Mais pourquoi  me direz-vous ??…… puisqu’il n’y a pas de fumée sans feu ! Justement le feu il risquait de tomber du ciel (comprenne qui pourra !!). Car à l’instar de nos ancêtres les Gaulois, les Joyeux Randonneurs Vallèrois redoutent que le ciel leur tombe sur la tête, ou plus simplement ils n’ont pas envie de galérer sous les orages annoncés du coté de Castellane. C’est donc après consultation et un vote à main levée que nos prudents mais néanmoins irréductibles randonneurs décidèrent de changer le programme et optèrent pour « la chèvre d’or » :   une petite boucle sur les crêtes de la combe de Faissoulade.

    Départ du col du Pilon 8h10 ; autant vous dire nous n’étions pas en retard sur l’horaire prévu !! Après une petite montée sur la piste réaménagée par « Rudy Simplet » nous arrivons à l’entrée de la combe de Faissoulade ;  visite du rucher  et commentaires technico-poétique sur la vie des ruches et leurs locataires,  toujours par notre ami Rudy : « le roi des abeilles ». Pour retrouver le chemin qui débouche sur la crête, nous faisons une visite de la grande ferme où l’on peut admirer le magnifique rez-de-chaussée tout en voutes qui faisait office de bergerie. Pour arriver à l’oppidum de « La Gardette » nous reprenons le chemin balisé qui est un peu plus accentué mais nous prenons le temps, puisque la météo reste bonne avec quelques rayons de soleil en prime.

    Au sommet de « La Gardette » nous organisons une petite leçon d’orientation : Le but étant de trouver en pleine nature et sans visibilité la fameuse borie de la Gardette. Après cette petite révision il ne restait plus qu’au petit groupe de marcher au 240° sur 500m.

    A 10h30 nous tombions nez à nez  avec la superbe borie dans un état de conservation et de conception admirable …….  photos, pause grignotage et quelques tirades Pagnolesque allaient bon train.

    Mais le ciel devenant menaçant aux alentours nous préférons entamer le retour en passant par « La chèvre d’or ». Petite descente dans le maquis et la forêt et légère cote pour arriver aux ruines du village « primaire » de St. Vallier .  A ce moment- là nous n’avions pas très faim. Mais comme le retour ne demandait pas plus d’une heure,  nous décidons  qu’exceptionnellement  l’horaire du pique-nique fût avancé d’une heure moins une minute : 11H 11 ……. Une fois de plus (et personne ne  s’en plaindra !!!)  Dominique nous servi  son petit punch – dont j’ai oublié le nom – accompagné de cakes salés et sucrés.  Assis en rang d’oignons sur un antique muret,  nous étions face à un superbe panorama aux couleurs très variées et une lumière exceptionnelle.

    Le retour permis à l’animateur de mesurer la confiance que peuvent avoir les randonneurs envers lui. Car le raccourci non balisé à travers la forêt au milieu des ronces et obstacles en tout genre n’entama  nullement la bonne humeur des JRV ……. et les bavardages !!!!!!!!!!!  Depuis le fond de la combe le retour au parking se fît d’une traite  ………une fois de plus les cieux nous avaient épargné.

    Je remercie Christiane , Dominique, Geneviève, Arlette,  Christine, Nicole, Rodolphe ( le roi des abeilles ) Charles , Marco  de  m’avoir suivi sur cette « rando- découverte » ,  certes facile mais ô combien sympathique !!!!

    Philippe

     

     

     

  • Le Lac de Carcés et les chutes de Caramy

    Simplet et les sept nymphes,

    Quand Nicole m'a dit "Tu devrais être content de faire le coq avec ton harem" je me suis pourléché les babines tel le loup de tex Avery contemplant le petit Chaperon Rouge dansant de façon suggestive dans un cabaret branché.

    Las, las monsieur Ménélas!

    Mais laissez-moi vous conter la suite.

    J'avais la boussole, j'avais la carte et j'avais le plan de marche, moi seul pensais être le maître de ces houris.

    J'ai dû déchanter très vite.

    Menées, entraînées par la matelote Marie-Jo qui faisant totalement fi de mon grade de grand Amiral du port de Cabris et n'ayant jamais obéi à un homme et surtout pas à un macho comme moi, elles ont vite réalisé que le parcours était admirablement fléché et qu'elle pouvait se passer de führer (guide en germanique ancien).

    Elles attendaient bien aux croisements, non pas pour me demander le chemin, mais pour se mieux unir pour me narguer.

    Alors nous nous sommes un peu arrêtés sur la partie Aurélienne du R 653A qui joint Saint Pierre de Rome à Saint Jacques de Compostelle.

    Devant la chapelle Saint Jaume (Jacques) j'ai, adressé une fervente prière à Saint Macho pour qu'il me vienne en aide.

    Il n'a pas écouté ma prière, pire j'ai perdu ma boussole devant l'autre chapelle celle de Notre Dame de Carami évidemment complice de ces dames.

    Apprenant cela, mon maigre prestige de chef a été totalement annihilé.    

    J'ai donc continué mon chemin de croix la queue basse et l'œil éteint. 

    Nous avons gravi la colline qui, pour moi, était semblable au Golgotha.

    Arrivé au plus haut, elles ont daignées m'écouter un peu pour la descente, le chemin que je proposais était un peu plus attrayant que celui balisé en jaune mais elles refusèrent catégoriquement de monter les quelques 50 mètres qui aurait permis un point de vue annoncé magnifique.

    Il est vrai que, sans monter, celui dont nous jouissions, était très satisfaisant.

    Voyez les photos.

    A midi douze elles exigèrent de s'arrêter là où elles l'avaient décidées, coin sympathique et pittoresque mais que je n'avais pas choisi non plus.

    Aucune d'elle n'avait amené d'alcool, je n'ai donc pas pu, noyer mon chagrin dans une quelconque bibine, pourtant dans l'état où j'étais même un peu d'eau de Cologne aurait fait l'affaire !

    Avaient-elles peur que les vapeurs éthyliques réveillent en moi de bas instincts en levant mes inhibitions ?

    Après une sieste inconfortable et bien tourmentée de rêves inassouvis, il fallut bien repartir.

    Le barrage datant de 1936 et qui avait été bâti pour alimenter Toulon en eau potable fut notre étape suivante avant la naissance du petit canal à proximité des très jolies chutes du Carami.

    Et elles repartirent en suivant d'ailleurs le canal qui leur paraissait un guide plus fiable que moi.

    Des coquelicots, des nénuphars et des figuiers de Barbarie en fleurs ainsi que les premières cerises furent abondamment photographiés et commentés.

    Cerbère, le gardien des enfers n'avait point déserté son poste et montait toujours la garde à l'entrée d’une propriété apparemment bien sympathique quoique mon vécu récent me soufflait de me méfier des apparences.     

    Notre Dame du Carami, constatant que j'avais ramené toutes ce dames devant elle voulut bien me rendre ma boussole.

    Nous rentrâmes par le même petit chemin suivant le canal comme à l'aller.

    Aucun d'entre nous n'a été capturé au périlleux passage sous la maison de retraite trompeusement appelée Grand Hôtel de Carcès.

    Nous avons aussi appris que Carcès venait du latin carcéral car les romains y avaient construit une prison.

    Gargll !

      Petite pause dans un café sympathique où je fus le seul à boire un mousse, ces dames buvant des boissons de demoiselles du type diabolo, ou Perrier menthe, voire autre jus de fruits.

    Pas des boissons d'hommes en tout cas.  

    Retour vers la maison.

    Au total une randonnée bien sympathique suivant des cours d'eau et à l'ombre.

    De très beaux paysages, le lac et les chutes valent le coup d'œil.

    Ça c'est les points positifs. 

    A déconseiller fortement en été à cause de la chaleur.

    Point négatif : la distance, 

    Le minibus demandé était indisponible.

    200 km aller-retour, 2 voitures, 8 personnes 15 € par personne l'addition est de nature à en décourager certains.

    La conclusion que j'en tire c'est qu'il ne faut organiser de randonnée aussi éloignées que si l'on est certains de disposer du minibus où alors s'assurer de l'adhésion de tous après les avoir dûment informé.

    Les photos sont de Nicole notre photographe serre filles.

    Etaient présentes : Matelote Marie Jo la meneuse, Danielle la Sage, Christiane notre Prof, Sandrine rieuse, Sylviane enjouée et enfin Bernadette qui observe et écoute l'œil et l'oreille en coin.   

    Rudy Simplet

  • Le Grand Combeau

    Randonnée du vendredi 13 mai 2016, « Le Grand Combeau ».

    Nous sommes au Pont du Loup, carrefour des routes qui mènent  à Andon et Gréolières.

    Aujourd’hui, vendredi 13, un groupe de 13 randonneurs et un parcours de 13 kms et des poussières !! Je vous rassure de suite tout s’est bien passé, pas de pluie, pas de casse tout le monde est bien rentré !!

    Ce parcours inédit au sein du club, va nous faire découvrir la partie Est du massif de l’Audibergue.

    Après les présentations habituelles, nous quittons le parking en laissant sur notre gauche la balise 151. Nous franchissons une première fois un petit ruisseau puis en suivant la piste de droite une deuxième fois. Un petit ruisseau qui deviendra grand puisque c’est en fait le Loup qui prend sa source juste un peu plus haut dans le Vallon de l’Audibergue.

    Petite photo du groupe avant d’atteindre la balise 149. Cap au Sud et c’est parti pour une bonne montée. Nous sommes dans le Vallon de la Gorge de Bertrand. Le sentier est bien agréable et commence par une pente assez douce puis un peu plus soutenue avant un premier replat au niveau d’un carrefour de sentiers.

    Une petite pause avant d’affronter la deuxième partie de la montée. Cette fois la pente est bien raide, le rythme se ralentit un peu mais cela n’arrêtera pas nos vaillants randonneurs et donnera l’occasion aux « grincheux » de vénérer l’animateur. Une description de randonnée pas assez précise apparemment !!  Le tout dans la bonne humeur bien sûr !!

    Nous voilà à la sortie des gorges à la hauteur de l’aven des Ténèbres. Petite pause pour le groupe pendant que j’essaye de trouver l’aven mais non on ne le verra pas. Pourtant au vu de mon tracé je n’ai pas du passer loin. Tant pis !

    La dernière partie de la montée se fera à découvert dans les alpages. Un sentier assez aléatoire mais pas de souci d’orientation, c’est plein Sud !! En se retournant, les paysages sont magnifiques ! Sûr que par une belle journée bien ensoleillée la vue serait carrément magique ! On devine en arrière plan le Mercantour et ses sommets encore bien enneigés, un peu plus près le massif du Cheiron, droit devant, le Pic de Fourneuby, sur notre gauche la Baume de l’Echelle et encore plus à gauche le Bauroux.

    Plus on se rapproche du sommet plus le vent froid nous saisi ! Chacun se couvre et c’est quasiment dans une tenue hivernale que nous nous retrouvons sur la crête ! Mais quelle vue !! Le ciel est bien chargé mais la vue est tout de même superbe. Du cap de St Tropez à Nice la cote se dessine sur la droite le sommet de l’Audibergue, puis en faisant un balayage sur vers la gauche, Escragnoles, le plateau Briasq, la Montagne des Louquiers, le Lachens, tout le massif de l’Esterel, la grande bleue, la Montagne du Thiey et le sommet de Calern !! Un panorama superbe.

    De là nous mettons le Cap au Nord-Est. On va longer cette superbe crête entre dolines, fleurs et le tout en profitant en permanence d’un panorama à 360°. Un seul regret, ce vent qui nous glace et qui nous incite à accélérer le rythme, quel dommage !!

    Nous arrivons à hauteur de la ligne Haute tension, petite descente et c’est juste un peu plus bas que nous nous installons, à l’abri du vent, pour notre pique-nique. Dominique nous gratifiera d’un breuvage bien relevé par un alcool de canne à sucre qui pour l’occasion nous réchauffera bien !! Un grand merci à elle.

    Après une bonne heure de pause, c’est encore la température qui donnera le top pour la reprise !! Reste plus qu’à suivre la ligne Haute tension par une belle piste herbeuse qui serpente dans les alpages. Nous voilà quelque peu à l’abri de ce maudit vent et tout le monde on profite pour retirer une petite couche.

    Sur le parcours nous retrouverons des petits bouquets de pivoines, quelques rochers qui serviront de promontoire à photos et la troupe ravigotée poussera même la chansonnette pour souhaiter un joyeux anniversaire à Maryvonne !! Oui oui, Maryvonne de la région Gascogne accompagnée de son mari Jacques  qui nous ont fait la surprise d’être au départ.

    Arrivé au lieu dit « Les Aubières » nous ferons un petit exercice topo en quittant la piste et prendre sur la gauche un petit raccourcis. Nous aurons la surprise en arrivant un peu plus bas d’être enfermé par une clôture électrifiée !! Mais rien n’y fera on passera !!

    Reste plus qu’à mettre le cap à l’Ouest et de suivre ce beau chemin en sous-bois. Garder l’œil car bon nombre de départ de pistes et un balisage plus qu’aléatoire suffiraient à nous mettre sur une fausse route ! Bon travail d’orientation et de localisation !!

    Dernière petite descente avant de retrouver le parking et nos voitures.

    Une très belle boucle pour le plaisir de tout le monde.

    C’est à Andon sur notre terrasse habituelle que clôturerons cette belle sortie ! Merci à Jacques et Maryvonne, Bernadette, Danièle, Christine, Dominique et serge, Dominique et son Punch, Isabelle et Erick, Philippe et Marco pour votre participation !

    A très bientôt sur les sentiers.

    Georges

  • Les pivoines de la Montagne du Thiey - 2016

    Compte rendu de la randonnée du 8 mai : « Les pivoines du Thiey »

    La tension était palpable, l’espoir aussi … ; c’est que l’enjeu de la randonnée était une mission à haut risque : Allons-nous trouver en fleur les fameuses pivoines du Thiey ? Pour certain c’était une grande première, pour d’autre l’envie de revivre une grande émotion.

    C’est à partir du « col de la sine » que nos joyeux randonneurs s’élancèrent à l’assaut de la Montagne de Thiey en passant par le hameau de Canaux puis par la piste du plateau avant de commencer véritablement l’ascension du Thiey.

    Mais plus le temps avançait, plus on gagnait en altitude, plus l’angoisse augmentait !!!! 

    Déjà  les premières manifestations de mécontentement se firent entendre : les grincheux, les fourbes, les sceptiques etc…. étaient aux anges !! Coucou, tulipes, muscaris  d’accord, mais où sont les pivoines ????

    L’arrivée au sommet du Thiey n’apporta guère de réconfort à l’animateur de la rando ….. toujours pas de pivoines mais surtout du vent, des nuages et la responsabilité de trouver un endroit abrité pour la pause pique-nique. Heureusement un bosquet de pin sylvestre  en contre-bas du sommet permis d’accueillir notre petit groupe pour une pause bien méritée après 3 heures de marche.

     Ho !! Quelques plants de pivoines ….  Hélas (c’est là qu’est l’os) encore en bouton. Décidemment !! La situation devenait désespérante.

    Un peu de bonne humeur vînt tout de même au secours de l’animateur.  La découverte de dessous féminin dans une borie moderne (c’est-à-dire un mini chalet en bois) permis à certain d’avancer plusieurs hypothèses quant à l’identité de l’occupant.  Bergère ?  … travesti ? ….. Fétichistes ? … etc.

    Une mesure radicale devait-être prise pour espérer d’éviter un fiasco ! : faire une entorse à l’itinéraire de retour prévu (quelle audace !!!) (la nouvelle en surpris plus d’un).  C’était en plus remonter au sommet du Thiey (2ème ascension) et redescendre par le flan Sud pour rejoindre le grand pré de Canaux.

    La descente était agréable, elle permis de découvrir un hêtre « remarquable » (et remarqué) et de très vieux chênes…. On sentait qu’il allait se passer quelque chose !! 

    Puis quelques hectomètres plus loin, tel un « chien d’arrêt » le premier  du groupe fût stoppé net par …. des pivoines en pleine fleur !!!!  OUF !!  L’honneur était sauf.

    Les photographes s’en donnèrent à cœur joie, car l’annonce du concours pour la plus belle photo de pivoine avait suscité beaucoup d’intérêt.

    Le retour au parking n’était plus qu’une formalité …. Si ce n’est qu’un de nos randonneurs pris par une envie soudaine de se déchausser pour soulager ses orteils et autres «  œil de perdrix », permis à  une randonneuse de nous vanter l’efficacité des « écarteurs d’orteils » tout en nous faisant une démonstration !!!!

    La bonne humeur était complètement revenue …. (On l’avait échappé belle !)

    Je remercie Isabelle, Christine T., Marie-jo, Bernadette, Sylviane, Nicole, Dominique, Christiane, Marie Christine, Rodolphe, Pierre, Serge, Erick et Georges pour m’avoir suivi ( une fois de plus ) dans cette folle aventure !!

    Philippe

  • Le Bau St Jean via le Pey Subert

    Vendredi 29 avril 2016, au programme une boucle inédite dans le secteur  des Bois de Garavagne.

    Pour des questions pratiques, le point de départ de la randonnée a été déplacé du Tourounet vers le lieu dit « La roubine » juste en face du magnifique village de Coursegoules.

    Tout le monde se prépare pour le départ. La météo est bonne nul doute que nous allons nous régaler.

    Les consignes habituelles sont données et c’est un groupe de dix sept personnes qui se met en marche. De la Balise 150, nous mettons le cap Nord Nord Ouest et rapidement à la balise 151 nous obliquons vers l’Est en direction de St Barnabé. Un chemin pierreux qui s’élève progressivement en traversant une belle pinède. Petite pause « effeuillage » et nous voilà au point haut de cette première partie.  On peut observer de magnifiques dolines, de beaux parcs à ovins avec des murs de pierre sans âge. De là, nous avons une vue superbe sur tout le plateau de St Barnabé. Un plateau que nous connaissons bien pour l’avoir déjà foulé à plusieurs reprises. Sur notre gauche tout au fond le Pic de Courmette, un peu plus prés l’imposante barre rocheuse de Cavillore et bien sur notre droite toute la Montagne du Cheiron.

    Le chemin descend vers la balise 155 entre buis, orchidées sauvage et thym en fleurs.

    Au carrefour sur notre Gauche un calvaire dédié à St Joseph. Après une petite pause hydratation et alimentation, nous changeons de direction. Cap au Nord Ouest. On passera la balise 153 puis la 152. De là, nous allons traverser une magnifique forêt de chênes, on pourra encore voir de belles dolines. Le chemin est un peu moins confortable, assez rocailleux. La descente se poursuit et nous voilà à la Balise 170.

    L’heure du piquenique  approche mais nous avons réservé en terrasse et alors nous devons encore franchir une étape, l’ascension du Bau St Jean. Cinquante à soixante métres après la balise 170 nous quittons la piste pour emprunter un petit sentier qui ne figure pas sur la carte mais qui sur le terrain est bien balisé par des cairns. Le Bau St Jean, éperon rocheux aux fallaises vertigineuses plongeant sur la vallée du Loup et offrant  une vue imprenable sur les villages de Cipières, Gréolières, l’entrée des gorges du Loup, le plateau de Calern et la montagne du Cheiron. En arrivant au sommet après une petite montée sans grande difficulté mais qu’il faut aborder avec prudence, la vue est tout simplement époustouflante !!

    Après en avoir pris plein les yeux, nous posons les sacs et passons aux choses sérieuses, le piquenique mais pas sans avoir avant tout trinqué à notre santé avec le petit apéritif fort sympathique offert par Dominique. Bon appétit à tous.

    Un peu d’histoire :

    La haute vallée du Loup fut, dès la préhistoire, une importante voie de communication.
    La commune de Gréolières formait probablement un territoire pré-romain dont le centre devait être constitué par un oppidum placé sur le sommet du Bau de St Jean. La romanisation y a été relativement poussée et les traces d’une occupation antique sont nombreuses : tombes, pierres milliaires, voies dallées. La principale voie romaine qui reliait Vence à Castellane passait par Gréolières.
    Au début du XIème siècle, les vicomtes de Nice dressent sur le site du Bau de St Jean, alors dénommé Mayone ou Majone, une église et un château. Gréolières n’est alors qu’une « villa » dans le patrimoine des vicomtes de Nice. En 1079 le château de Gréolières est mentionné comme appartenant à un membre de la famille des vicomtes de Nice.

    Au XIIème siècle, le site de Majone est alors abandonné. Vers 1230, le Comte de Provence assiège le château de Gréolières puis s’en empare. C’est à cette occasion que le château de Hautes Gréolières est construit.

    Nous n’avons pas trouvé de trace de ces vestiges mais en tout cas nous nous sommes régalés de ce poste d’observation sans avoir à combattre l’ennemie.

    Nous allons redescendre en empruntant le même sentier qu’à la montée, la prudence est de mise ! Le groupe rejoint la piste au complet et sans casse !!  Nous poursuivons notre descente pour rejoindre la balise 176.

    Dernière étape, la remontée du vallon de Vallonge. Un beau sentier en sous bois qui monte progressivement vers notre point de départ. En fait c’est une voie romaine. On peut encore par endroit observer les sous bassement de la voie. Après avoir parcouru quasiment quatre kilomètres, nous arrivons à la balise 177. Pour éviter de marcher sur le bord de la route goudronnée, nous prenons un petit sentier sur la droite on en profitera pour jeter un coup d’œil à l’embut de Camp Réou avant de retrouver nos voitures.

    Une belle boucle bien agréable de 14 kms pour 580 m de dénivelé positif. Merci à Christiane, Bernadette, Danièle, Arlette, Isabelle, Marie-Jo, Nicole, Christine, Dominique, Marie-Christine, Pierre, Rodolphe, Marc, Marco, Bruno et Charles.
    Direction Gréolières où nous partageons la traditionnelle petite « mousse ».

    A très bientôt sur les sentiers.

    Georges

  • La ferme de la Lubi

    Compte rendu de la sortie du dimanche 17 avril 2016 : "La ferme de la Lubi"

    J'imagine que les absents avaient au moins une bonne raison pour ne pas venir randonner ce jour-là !!
    Car cette petite randonnée pleine de charme a tenu (comme prévu) toutes ses promesses ....

    C'est donc un petit groupe de joyeux randonneurs (malgré le temps maussade) qui s'élança vers le point culminant de ce parcours en traversant une belle forêt de résineux par une large piste forestière.

    Quelques gouttes de pluie obligea nos randonneurs à sortir cirés et K-way sans entamer leur bonne humeur désormais légendaire. L'effet fût immédiat.....nimbus et autres cumulus s'éloignèrent pour ne plus revenir de la journée !

    La descente vers un centre équestre déserté nous permis de faire la première rencontre avec la FAUNE SAUVAGE ..... Deux chamois, sans doute très rares dans ce secteur.

    Sur le talus de la route de Mons, que nous suivront sur 1km500, une morille se laissa capturé sans trop de résistance ...quand je vous disais : FAUNE SAUVAGE ! Et ce n'est pas fini ...

    La petite pause "technique" au carrefour avec la piste qui mène au Château d'Esclapon mis en évidence la disparition d'un ciré .....notre malheureux randonneur (randonneuse dont je tairai ici le nom) fût contraint de rebrousser chemin. Peu de temps après il revînt triomphant, le ciré flottant au vent tel un étendard repris à l'ennemi. Mais ce contre temps mis le groupe en retard sur l'horaire prévu ;  un retard qu'on ne pût rattraper ....... (je blague !).

    Pour arriver à la ferme de La Lubi à 12H 12 (heure du pique-nique)  nos randonneurs durent traverser un secteur plutôt hostile !  Prairie d'un vert fluo, maisonnettes blotties au milieu de fruitiers en fleur, chant d'oiseaux etc......

    Arrivée à la ferme: installation pour le repas ......vérifier que l'on ne s'assoie pas sur une fourmilière !!
    Que les reptiles sauriens restent à distance (toujours affamées ces bêtes là !!) et enfin s'assurer que le hurlement des canus lupus ne soit en fait que la plainte d'un pauvre chien égaré dans la montagne.

    Après ce petit repas au soleil  nos joyeux randonneurs ( tous sains et saufs ) s'en retournèrent vers le point de départ, sans difficulté, après 12kms de marche et 600 m de dénivelé .....

    Merci  Marie-jo, Nicole, Bernadette, Roselyne et Bruno, de m'avoir suivi dans cette folle aventure en espérant vous retrouver très bientôt sur d'autres chemins (ou le même une autre fois).

    Philippe.

  • Le Pic d'Aurelle via le tour du Pic de l'Escale

    Vendredi  11 mars 2016, au programme « Le Pic d’Aurelle via le tour du Pic de l’Escale ». Une belle boucle, inédite, dans le Massif de l’Estérel.

    Le départ de la randonnée se fera de la gare du Trayas (83). Tout le monde est prêt, alors nous quittons le parking pour rejoindre la gare située juste au dessus de nous. Petite photo et c’est parti. Cap au Sud-Ouest nous suivons une piste  et à la première patte d’oie nous laissons sur notre droite le sentier qui mène, comme l’indique le panneau, vers  le « Pic de l’Ours ». La piste est très confortable pour le plaisir de tous.

     Le groupe marche d’un bon pied !! La flore du massif  commence à s’épanouir alors que le mimosa est à son terme même si on peut encore voir par ci par là quelques taches jaunes. On s’arrêtera devant un mimosa « chenille » encore en fleur puis devant d’autres chenilles mais celles-ci moins sympathiques puisque « processionnaires ».

    Après avoir remonté le vallon d’Aurelle, tranquillement, nous arrivons à la cote 294, la Baisse des Sangliers. Petite pause hydratation pour tout le monde. Nous sommes en avance, ils ont le feu aux jambes nos joyeux randonneurs !!

    La météo nous avait promis une journée « grand bleu » il n’en sera rien, un léger voile nuageux nous prive du soleil mais une température idéale pour ce parcours.

    La troupe se remet en marche, cap au 240° pour rejoindre la Baisse Orientale à 1.800km de là. Le chemin est toujours aussi agréable et confortable. Un vrai régal de marcher au milieu de cette bruyère en fleur, lavandes aspics toutes de fleurs vêtues, on verra deux spécimens mauves, inconnues des membres du groupe. Après recherche, il semblerait, sauf erreur, que la réponse soit une Campanule Raiponce !!

    Nous voilà à la baisse Orientale, petite reconnaissance sur le pic du Mal Infernet et c’est là que nous poserons les sacs pour la pause pique-nique même s’il n’est pas encore 12h12. La terrasse est superbe, un 360° sur tout le massif de l’Esterel et en toile de fond les sommets du Mercantour enneigés.

    Dominique nous gratifiera de son apéritif maison, Jean-Jacques en fera de même !! Hé oui on se dévergonde !!

    Après une petite heure de pause, nous nous remettons en marche. Nous poursuivons le tour du Pic de l’Escale. Un peu plus loin, un petit belvédère nous permet de voir le lac de l’Ecureuil au fond du ravin. Retour à la baisse des sangliers. Azimut au Nord-Est pour rejoindre le Pic d’Aurelle. Le sentier est assez étroit mais tout le monde passera. Arrivé au col, la vue est superbe ! Woouuuaaaahhhh !!

    Petite pause pour profiter de la vue avant de poursuivre sur la droite pour gagner le Pic. Dernière petite montée de la journée mais honnêtement le panorama se mérite !

    Le pic d’Aurelle, un point de vue impressionnant ! Une vue plongeante sur la grande bleue, la roche rouge du Trayas qui tronche avec l’écume des vagues, la baie de Théoule jusqu’au Cap d’Antibes, tout simplement superbe !! Tout le monde se régale et profite de la vue, même ceux qui craignent un peu le vide !!

    Il nous reste à rejoindre le col des Lentisques, dévaler le ravin du Cazal de Bœuf et retrouver nos voitures.

    Tout le monde est enchanté de cette boucle et pour fêter ça nous nous installons dans notre point « Mousse » habituel à la Napoule.

    Merci à tous, Geneviève, Charles, Nicole, Rodolphe, Colette, Bruno, Danièle, Bernadette, Jean-Jacques, Marco, Chantal, Dominique et nos deux Parisiens de retour au soleil Marie-Christine et Pierre.

    Je vous dis à très bientôt sur les sentiers.

    Georges.

  • Chapelle de St Cassien des Bois - Belluny - Lac de St Cassien

    Compte rendu de la randonnée Belluny – Lac de St.Cassien  ( Le 21 / 02 / 16 )

    Il y a un dicton qui dit :    «  A la Saint - Damien au Lac de Saint- Cassien tu iras »

           C’est ce que firent les JRV en ce beau dimanche de février !!!

     Les 250m de dénivelé pour atteindre Belluny permirent de vite réchauffer les corps et les cœurs . Par contre l’accueil dans le village fût frais voire glacial, visiblement nous dérangions !! Après une descente agréable dans les mimosas toujours en fleur et les chênes vert, nous nous retrouvons au bord du Lac de St. Cassien ( juste en face du barrage ). En entendant le cri des mouettes certains pensaient être arrivé au bord de la mer !!!! ( je ne dirai pas de nom )

    Après avoir entendu quelques « gentilles critiques » sur : la longueur de la randonnée !! l’heure du départ !!  etc…..  l’animateur du jour ( moi en l’occurrence !!!) décida pour couper court à toute tentative de mutinerie en proposant un détour afin de longer le lac au bord de l’eau afin de « pimenter » l’aventure ….cette initiative échoua lamentablement, le demi-tour se fît quand même dans la bonne humeur et l’animateur « jura mais un peu tard qu’on ne l’y prendrais plus » !!

    L’heure du pique-nique n’était pas loin ( 12h 12 ) trouver un emplacement convenant à tout le monde ne fût pas aisé …. pas assez de soleil, ou trop, trop d’arbres, ou pas de vue, vue sur les poubelles,  sol humide,  etc…. mais bon, après cette pause il ne restait qu’a dérouler nos pas sur un chemin parfois glissant et caillouteux où la prudence était de mise.

    Le retour au parking  le long de La Siagne nous permis de découvrir ou re-découvrir l’ancien pont de chemin de fer détruit pendant la dernière guerre mondiale.

    Mais l’aventure n’était pas terminée !! l    trouver un bistrot pour la rituelle « pause mousse » ne fût pas nécessaire ……. C’est pour fêter son anniversaire que Chantal nous invita gentillement pour sabrer le champagne chez elle au Tignet : tout le monde était ravi et je viens ici une fois de plus la remercier….. et encore Joyeux anniversaire Chantal.

    Je remercie pour m’avoir suivi sur cette petite randonnée ( 10kms et 300m de dénivelé) : Chantal ,  Christophe ,  Sandrine, Jacques, Bruno, Marie-jo, Dominique, Serge, Sylvie, Nicole , Marc (Dudu), Guilaine, Jacques, Roselyne…… en espérant vous revoir  pour une autre randonnée ( plus longue et plus haute ,,,,,,, AH, AH, AH ……. ).

    Philippe

    PS :  au fait, le dicton n’existe pas …… ………...quoique !!

     

     

     

  • Les crêtes du Tanneron

    Compte rendu de la sortie « Les crêtes de Tanneron » le dimanche 24 Janvier 2016

            C’est par un matin un peu frais mais ensoleillé que le petit groupe de « JRV » se prépare pour entamer une randonnée qui allait nous mener sur les « Crêtes de Tanneron » . 

    Un contre temps allait nous priver de notre photographe préférée et de son apiculteur. Il n’y aura donc pas de photos pour cette ballade au milieu des mimosas et sur les belles pistes forestières du 

    Tanneron. 

    C’est sur un chemin un peu défoncé par les motos et les sangliers que les seize participants entamèrent une montée pendant presque 2h pour arriver au point culminant  du parcours (Les 

    Farinas : 471m ) Une liaison de 2 kms sur l’asphalte nous permis de rejoindre la piste de « La 

    verrerie » ( Gîte communal de Tanneron ) .

    Vers 12h30, le pique-nique sur les pentes herbeuses de La verrerie était le bien- venu. L’herbe séchée par le soleil fût appréciée par la petite troupe .  L’heure du retour ayant sonnée nos JRV reprirent le chemin qui allait nous ramener, par des pistes tantôt au frais tantôt au soleil, à notre point de départ dans les délais prévu par notre plan de marche.

     Après 16 kms et 400 m de dénivelé  la plus grande difficulté de la journée fût de trouver un bistrot ouvert pour apprécier une pause bien méritée, et surtout déguster les gâteaux des rois offerts par notre cordon bleu : Guilaine !!

    Je remercie Guilaine, J.Jacques, Chistian D. ( pour sa première rondo avec les JRV !!) Claudine , Philippe M., Bernadette, Marie Jo, Bruno, Christiane, Dominique, Christine, Serge, Charles, Geneviève 

    et Roselyne d’avoir répondu présent en espérant vous retrouver toujours plus nombreux ( mais pas trop !!! )  sur d’autres chemins ……………. 

     Philippe B.

  • Le Rastel d'Agay via le sommet du Mourrefrey

    Vendredi 08 janvier 2016, au programme une boucle dans le Massif de l’Estérel. Nous serons vingt pour découvrir un circuit quasiment inconnu pour l’ensemble du groupe. Le Rastel d’Agay via le sommet du Mourrefrey.

    Nous quittons notre village en direction de Cabris, premier point de ralliement puis ce sera sur la place Motet à St Jacques de Grasse. Le convoi est complet, cinq voitures !!

    Nous sommes garés sur le parking du rocher de St Barthélémy avec juste à coté une magnifique calanque du même nom.

    Chacun s’affaire à ses préparatifs, chaussures, sac, bâtons, « je mets la veste ?? non il va faire trop chaud !! il y a un peu de vent je préfère la garder !! ».

    Il est 09h20 quand la colonne se met en marche. Cap à l’Est, on suit un peu la route avant de s’engouffrer  dans un buisson par un tout petit passage, départ du sentier !! Le flaire !! Le départ est assez raide puis à la première fourche on prendra le sentier de gauche. Reste plus qu’à monter avec sur notre droite l’imposant Rocher de St Barthélemy. Après 120m de dénivelé positif, bonne mise en marche, nous arrivons sur la piste. Petite pause boisson et effeuillage !! La vue est déjà très belle !

    Nous poursuivons sur le sentier, azimut Nord-Ouest, qui va nous mener jusqu’au col du St Pilon. Le St Pilon, énorme masse rocheuse qui sur sa face Nord domine la grotte de St Honorat.
    Le sentier est agréable, ne présente pas de difficulté particulière et la dénivellation est progressive pour le plaisir de tous. Petit arrêt au niveau du Rocher Cabrier et nous volà au niveau du col.

    A partir de ce point nous sortons des sentiers  balisés, cap au 290° pour rejoindre le sommet du Mourrefrey (311m).  Trois cent mètres après le col au niveau de la patte d’oie, prendre le sentier de gauche pour gagner le sommet et profiter de la superbe vue sur tout le massif de l’Estérel. Tout le monde y va de son commentaire mais bien sur seul le chef à raison !! Après cette petite pause, nous rebroussons chemin pour retrouver notre patte d’oie, on prendra à gauche en descendant pour contourner le Mourrefrey et retrouver à la cote 240 le sentier balisé que nous laisserons sur notre gauche. On poursuit sur le sentier non balisé qui par sur la droite et qui un peu plus bas va retrouver la piste DFCI. Attention dans la descente le final est assez raide et glissant.

    Petite pause sur la piste. J’aimerais bien faire la pause pique nique avec un beau point de vue mais il nous faut encore une bonne heure de marche pour rejoindre le sommet du Rastel d’Agay. Je demande à tout le monde de se restaurer car la pause ne se fera pas à 12h12 mais plutôt vers 12h30. Ca râle un peu mais chacun sort, petites barres, fruits secs ou autres pour se caler un peu.

    Sur la gauche, nous suivons la piste et au premier carrefour on prend à droite direction le Rastel d’Agay.  Arrivé au carrefour où se trouve un oratoire dédié à St Honorat suivre la piste à droite sur 20 m pour s’engager ensuite sur le sentier qui va nous mener au sommet du Rastel.

    Nous y sommes et honnêtement, pour une pause pique-nique c’est le top. La vue est magnifique.

    Je n’ai pas le temps de finir mes explications à des touristes que le groupe est déjà installé, casse croute sorti et même première bouchée avalée !! Bon appétit à tous !!

    Après 45’ de pause réglementaire, nous reprenons notre chemin. Nous revenons sur nos pas en suivant la piste puis au carrefour de piste, point coté 134, nous prenons à droite pour retrouver le rocher de St Barthélemy.

    Petite pause puis il nous reste à descendre le sentier emprunté le matin pour retrouver nos voitures.

    Les femmes mettront un peu plus de temps à descendre car captivées par les prouesses de « spiderman » sur le rocher de st Barthélemy !! Rien d’extraordinaire, mais bon on peut toujours les laisser rêver !!

    Notre sortie se terminera à la Napoule avec une bonne petite mousse bien méritée.

    Merci à tous et à bientôt sur les sentiers.

    Georges

     

     

     

     

  • Le Pic de Castel Diaou

    Vendredi 18 décembre 2015, au programme « Le Pic de Castel Diaou ».

    Nous sommes 9 au départ de Saint vallier de Thiey et nous récupérons 4 « Grassois » au point de rencontre habituel du Tignet.

    Du parking situé à proximité des gorges du Blavet, nous mettons en marche.  On va longer 150m la D47 avant de prendre à droite (314°) un départ de piste qui va vite se transformer en chemin pour finir en un petit sentier assez malmené par les intempéries.

    Nous sommes dans la forêt domaniale de la Colle du Rouet. Le sentier monte régulièrement et c’est sans difficulté particulière que le groupe progresse. Nous ferons deux pauses dans la montée, une pour se découvrir un peu et une deuxième à proximité d’une source.

    Nous émergeons de la forêt au niveau d’un petit replat où nous ferons une petite pause et bien sur la traditionnelle photo de groupe. Claude nous présente une plante non sans oublier les anecdotes associées. Il nous parle de la « Daphnée Garou ». Arbuste des garrigues méditerranéennes et des sables atlantique.

    Il nous encore monter pour atteindre le col (point coté 508) et de là cap au 245° pour l’ascension finale. Le sentier présente une belle inclinaison mais le groupe va surmonter cette dernière difficulté sans problème. Nous y sommes « LePic de Castel Diaou ». Nous sommes aux portes du massif de l’Esterel, du massif du Tanneron et du massif des Maures. Le Pic de Castel Diaou (561m) n’est pas moins que le deuxième point culminant de ces massifs derrière le Mont Vinaigre (614m).

    Nous sommes un peu déçus car il n’y a pas de vue. Alors petite pause et nous mettons le cap au Nord Ouest en direction de la piste d’argile qui passe un peu plus bas. Sanguins et chanterelles n’échapperont pas aux yeux perçants des amateurs !!

    Une fois sur la piste, nous poursuivons en direction du Col de la Fontaine où nous ferons notre pause pique-nique. Les paysages sont sympathiques, dommage que le ciel demeure voilé juste au dessus de notre tête car au loin on peut voir que le ciel est déjà complètement dégagé.   

    Nous y sommes, Col de la fontaine juste aux pieds des roches de la Fille d’Isnard un site que nous avons déjà eu l’occasion de fouler à l’occasion d’une autre randonnée.

    Le fond de l’air est assez frais et humide, ce qui ne nous encourage pas trop à nous attarder alors tranquillement nous nous remettons en marche. Nous suivons le GR51 qui nous mènera quasiment au parking quelques kilomètres plus loin.

    Petit tour par le belvédère qui surplombe les gorges du blavet, mais là encore déception car les arbres obstruent complètement la vue, dommage !!

    Petite descente pour rejoindre les berges du Blavet et retour aux voitures.

    Nous ferons une halte « mousse » à Bagnols en forêt dans notre repère habituel superbement décoré aux couleurs de Noël.

    Une bien belle journée pour clôturer l’année 2015, merci à toutes et tous et à l’année prochaine sur les sentiers.

    Georges

  • La montagne des Louquiers

    Vendredi 11 décembre 2015, au programme « La montagne des Louquiers ».

    Nous sommes 15 au départ de cette boucle qui nous ramène dans le secteur de Mons (83).  Situé sur un éperon montagneux le village de Mons, avec ses 814 m d’altitudes, est le plus élevé du Canton de Fayence.
    Commune très vaste, approchant les 8000 hectares, le terroir monsois s’étage de l’altitude de 241 m (confluent Siagne – Siagnole) au 1714 m du mont Lachens (point culminant du Var).

    C’est avec un super levé de soleil que nous quittons St Vallier de Thiey en direction de Mons. La journée commence bien puisque déjà au niveau du col de la Faye juste au dessus de notre village le panorama est magnifique et en prime la Corse qui se découpe à l’horizon. Les photos ne parlent pas vraiment mais je vous garantie que nous avons bien eu ce spectacle.

    Nous nous mettons en route de la place principale en direction de la chapelle St Pierre située au Nord-Nord-Est du village.

    Un petit arrêt rapide à la chapelle et nous poursuivons en direction du dolmen de Riens ou de Saint-Pierre. « Il a été fouillé par E. de Pas en 1910 et Gérard Sauzade en 1972. La cella comprend une grande dalle de chevet, de dalles et murets au Nord et Sud. Les piliers sont constitués de deux dalles échancrées, calées au sommet par un pierre plate, formant une porte ovale. Le tumulus rond mesure 8m de diamètre, la dalle de couverture gît sur le tumulus ».

    Cette fois il ne nous aura pas échappé. Petit retour en arrière et nous récupérons le sentier balisé qui va nous mener à proximité de la ferme de « La Colle ».

    Le sentier, en sous-bois est très agréable. Quelques clairières nous ferons profiter de la vue sur fermes, magnifiques restanques et autres paysages.

     Au niveau du « Plan de la Colle » nous retrouvons un deuxième dolmen du même nom. En bon état, mais tout de même moins beau que le premier. « Il est situé à 3,5 km au N-E du village de Mons, au S-E de la ferme de la Colle en contrebas de l'ancien chemin de Mons à Escragnolles. Fouillé à une date inconnue, il a été revu en 1972 par Sauzade. Il comprend une chambre rectangulaire (2,10 m X 1,60 m) formée de 3 dalles de calcaire (les piliers ont disparu), d'un couloir dont ne subsiste qu'une dalle et d'un tumulus rond de 11m de diamètre ».

    Petite pause avant d’attaquer la montée vers le sommet de la Montagne des Louquiers.

    Au sommet, la vue est tout simplement grandiose malgré l’altitude 1138 m. Un 360° à couper le souffle malgré une petite brume qui nous occultait quelques peu la ligne d’horizon. La Corse est toujours visible !!

    Il nous reste plus qu’à trouver un petit coin à l’abri du vent et voilà le moment toujours tant attendu qu’est le pique-nique.

    Tout le monde est bien rassasié, la petite sieste pour les inconditionnels est effectuée, alors nous nous remettons en route.

    Petit retour en arrière avant de faire un petit parcours en hors piste. Nous plongeons dans le vallon pour retrouver plus bas la piste qui va nous conduire jusqu’au croisement de la piste des louquiers. Delà cap au Sud-Ouest malheureusement sur une route, pour rejoindre quelques kilomètres plus loin le village de Mons et nos voitures.

    Nous ferons notre petite pause mousse à la Colette sur la terrasse avec un superbe soleil pour nous réchauffer.

    Une boucle très appréciée par l’ensemble des participants qui gardent en mémoire ce magnifique point de vue que représente la montagne des Louquiers.

    Merci à toutes et tous et à très bientôt sur les sentiers.

    Georges.

  • Le sommet de Crémon

    Vendredi 27 novembre 2015, au programme  le sommet de Crémon.

    Il est 07h30, c’est un groupe de vingt personnes qui est rassemblé pour cette sortie. La température n’est pas très haute, 1° mais le ciel est complètement dégagé et le vent est nul. En bref, des conditions idéales pour la randonnée qui est au programme.

    Les voitures complétées, nous prenons la direction de Demandolx via Castellane dans les Alpes de Haute Provence. Il nous faudra une petite heure pour rejoindre le point de départ de la randonnée situé sur la route du hameau de La Clue (Demandolx).

    Après les consignes d’usages, le groupe se met en marche. Nous sommes sur un sentier balisé, bien marqué et pour le bonheur de tous quasiment plat ce qui va nous permettre de nous réchauffer progressivement.

    Première étape, rejoindre le Col de Demandolx (1336m). Pas de difficulté particulière alors tout le monde profite déjà de la vue sur le Lac de Castillon et juste à nos pieds les ruines du vieux village de Demandolx.

    Le lac de Castillon s'étend sur environ 8 km de longueur pour une superficie de 500 ha. Deux barrages sont installés dans la partie sud du lac: le barrage de Castillon et le barrage de Chaudanne.

    Le Barrage de Castillon, sa construction aura connu bien des déboires (faillite des entreprises, sabotage, incendie…) démarrée en 1928 il ne sera achevé que 20ans plus tard pour être mis en service en 1948.

    Le barrage de Chaudanne est un barrage voûte construit de 1950 à 1953. Situé immédiatement à l’aval du barrage de Castillon, il permet de limiter les variations de débit à l’entrée des gorges du Verdon. 

    Petite pause au Col avant de poursuivre vers le « coulet trentanier » où les affaires vont se corser quelques peu. La température est idéale et c’est bon train que le groupe progresse.

    Nous voilà au pied de la crête qui va nous mener au sommet. Petite pause, on retire une couche vestimentaire, on boit un petit coup, on s’alimente et s’est parti. La pente avec ses 23% est très soutenue. Chacun à son rythme nous progressons. Des petites pauses pour admirer le paysage qui tout simplement magnifique, récupérer et poursuivre de plus belle.

    Après 01h30 de montée, nous arrivons enfin au sommet du Crémon (1760m).

    Tout le monde reste bouche bée devant le panorama. On peut voir les deux lacs en même temps (Castillon et Chaudanne), les villages de St Julien du Verdon, un peu plus loin St André les Alpes ou encore Vergons et bien sur tous les sommets du Mercantour au loin avec leurs sommets enneigés. Devant le Pic de Chamatte est impressionnant sur notre gauche le sommet de la Bernarde où nous étions il y a une semaine.

    Nous ferons notre pause pique-nique ici avec ce superbe panorama. Il fait très beau mais le fond de l’air est tout de même un peu frais alors chacun remet une petite veste pour plus à l’aise.

    Si la montée a été dure la descente le sera un peu moins mais c’est avec grande prudence que nous nous lançons sur le sentier. Pas de casse, nous retrouvons le chemin emprunté à l’aller avec plaisir.

    Le retour se fera tranquillement et c’est à Castellane que nous ferons notre traditionnelle pause « mousse ».

    Retour à St Vallier à 17h00, tout le monde enchanté de cette sortie aux panoramas superbes.

    A bientôt sur les sentiers.